N°90 - Juillet 2017

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Lundi 10 juillet 2017

Editorial n°90 - Juillet 2017

 

Ah, juin, le mois du changement... Les amis qui nous quittent pour d'autres tropiques, les bouteilles à la mer des derniers examens, les doigts de pieds en éventail sur un transat bien mérité...

Juin n'a pas épargné le Chicaneur, aussi c'est avec grand regret que je vous annonce le départ de Lume, Ellie, Serenity et Miruku de notre chère équipe. Vous nous manquez déjà. ♥

Fort heureusement, nous accueillons également de nouvelles chroniqueuses, qui viendront éclairer nos bureaux de leurs talents et leur bonne humeur ! Félicitez donc chaleureusement nos nouvelles illustratrices, Valentine Granger et Nienna L. Urquhart, et nos nouvelles rédactrices stagiaires, Hermionne Licorne et Zara Owl-Baker !

En vous souhaitant une bonne lecture du Chicaneur !

Le mois d'un chroniqueur

 
Le métier de Chroniqueur vous fait rêver ? Vous êtes au bon article ! Laiza et moi vous avons écrit un petit aperçu de notre vie quotidienne au bureau. Après l’avoir lu, vous nous direz si ça vous tente toujours de postuler. Si oui, on sera ravis de vous accueillir parmis nous (et de vous faire faire le ménage aussi au début, parce qu’on a pas d’elfes de maison).
 
Le 11 du mois : On consulte les commentaires sur nos articles publiés la veille pour se donner du courage. Faites une bonne action : Postez un commentaire pour sauver la vie d’un Chroniqueur. Et ça lui offrira aussi une bonne place dans le classement du meilleur Chroniqueur du mois, mais ça c’est un secret.
 
Le 13 du mois : Le bureau est désert, on n’entend que les ronflements de Hildy et Laiza est encore partie dans une balade somnanbulesque. On dort, ou plutôt on se repose pour être en pleine forme après, faudrait pas qu’on soit fatigués, non ? Vous n’auriez plus de Chicaneur, donc soyez indulgents.
 
Le 15 du mois : On fait des avions en papiers sous l’oeil mécontent de la REC. Mais on connaît tous son petit secret à la rédaction : elle sait pas faire d’avions en papier. Mais comme elle nous prépare des bons petits cookies pour le goûter, on dit rien.
 
Le 17 du mois : On organise le tournoi de vol d’avions en papier du mois : ce mois-ci c’est Catherine qui a gagné, moi, Laiza, je suis arrivé quatrième mais je suis sûr qu’on a trafiqué le mien. Et Jessica est dernière, son avion n’avançait pas : il reculait. Ce phénomène reste encore un mystère pour tout le monde.
 
Le 20 du mois : On commence à chercher des idées, en allant au SdT, source première de ragots ou en répondant à la Fontaine de Vérité, deuxième source première de ragots. Oui oui, on vous espionne jeunes gens car nous sommes partout : dans les villes, dans les campagnes et même dans les réseaux sociaux ! (cf. Internet)
 
Le 23 du mois : On fait une petite pause dans nos réflexions, on part à la montagne ou à la mer, on fait le vide dans nos esprits en mode moine shaolin sous la cascade puis on revient tout sourire.
 
Le 24 du mois : On s’aperçoit qu’en fait, les vacances c’était top et qu’on aimerait y retourner.
 
Le 25 du mois : On lorgne sur les articles et les journaux des autres, pour trouver LA super idée. C’est pas du plagiat, ça s’appelle s’inspirer. Ce sont deux choses complètement différentes, bande d’incultes. Vous devriez avoir honte de nous insulter de la sorte.
 
Le 26 du mois : Vague de flemme au bureau. Attention venez couverts sinon vous vous exposez à de grands risques de contamination. Symptômes : mal de tête, plaintes aigues et incapacité à travailler. Si vous ou un de vos proches en présente les symptômes, appelez -nous vite au… Ah ben non on a pas de téléphone on est pas des moldus. Puis il y a vague de flemme je vous rappelle. Donc allez plutôt à l’infirmerie.
 
Le 27 du mois : On choisit un beau titre, qui sonne bien, pas trop long, pas trop court, qui est beau à l’oreille et agréable à prononcer. Puis au final la REC le change donc on pleure à cause de tous ces efforts faits pour rien.
 
Le 29 du mois : On reçoit (enfin) notre salaire. Tous les mois, on nous promet que ça n’arrivera plus, qu’on l’aura à l’heure, on a envie d’y croire. Mais non. Apparemment à la direction ils aiment payer quinze jours après leurs employés. On fait comment, nous, pour payer nos dépenses aux Trois-Balais ?
 
Le 30 du mois : On commence à vraiment écrire notre article avec la REC qui nous fouette en guise de motivation. Je trouve pas ça légal, mais Gajiu n’avait pas l’air d’accord avec moi quand je lui en est parlé. Je vous jure, on est traités comme des elfes de maison.
 
Le 1er du mois : On annonce notre article avec beaucoup de retard pour trouver un illustrateur volontaire mais le bureau est désert. La demande d’illus, c’était la semaine dernière. Après ils désertent jusqu’au 8. Et bien sûr, on a encore oublié, donc on panique et donc on s’évanouit.
 
Le 2 du mois : On se réveille, on hurle de terreur parce qu’on a pas d’illustration, on se re-évanouit. Le Chroniqueur est un être fragile. Ne vous étonnez pas de retrouver toujours l’un de nous à l’infirmerie. Entre la REC qui nous fouette, les nuits blanches, les poignets foulés, les crises d’angoisse et la vie de SDF avec Gajiu qui oublie toujours de nous payer, on a de quoi être traumatisés.
 
Le 5 du mois : On se motive entre Chroniqueurs en buvant du thé et en râlant ensemble, et du coup on perd encore plus de temps et on râle à nouveau. On fait nos réserves (oui comme les marmottes quand elles hibernent) parce que pendant quatre jours on n’aura plus le temps de manger ou de dormir.
 
Le 7 du mois : L’hibernation commence : On ne dort plus, on ne mange plus, on ne va même plus aux toilettes (et y a une odeur) : on écrit sans relâche. On demanderait volontiers à ne pas aller en cours, mais il paraît que c’est important l’Histoire de la Magie. Personne n’a pitié de nous, c’est incroyable.
 
Le 8 du mois : En raison d’une tornade d’illustrations massives, les chroniqueurs sont dispensés de travailler ce jour-là pour ne pas être blessés. Non mais oh, on va déjà assez souvent à l’infirmerie, et on travaille H24 pour vous (bon, d’accord, faut décompter du 10 au 20) donc un jour de congé, je crois pas que ce soit trop demander.
 
Le 9 du mois : On corrige enfin les fautes, mais il est 3h du matin donc on en oublie, désolé.
 
Le 10 du mois : On râle parce que le Chicaneur n’est pas encore sorti alors qu’il est déjà 9h du matin, et on sait que le lendemain, la REC va nous demander d’aller vendre les exemplaires du Chicaneur en salle commune comme des vendeurs de poissons au marché. Mais ce mois-ci, c’est les nouveaux qui s’y colleront, du coup on est tranquilles.
 
Mais bon, quoiqu’on en dise, on l’aime notre travail, sinon on serait pas là pour vous raconter tout ça (ou alors Erin nous y oblige, qui sait) Cet article vous a plu ? Vous aimeriez qu’on vous dise d’autres secrets sur notre vie de Chroniqueurs ? Dites-le nous en commentaires et peut-être que (si vous êtes sages et que vous commentez suffisamment) il y en aura d’autres.

 

Article écrit par Jessica et Laiza ♥
et illustré par Erin

Top 5 des tips pour briller hors salle commune

 

Salut à toi lecteurice ! T’es à Serdaigle maintenant depuis quelques années ou quelques mois seulement, et ce que t’as déjà remarqué, ou peut-être pas encore, c’est que dès que tu sors de ta salle commune, les gens te regardent parfois comme si t’avais une famille de crapauds douillettement nichée sur ta tête. Pas de panique, t’es quand même cool. Enfin, je crois. Mais si tu veux te faire un peu plus de copaines chez les autres, voici quelques tips pour briller hors salle commune.

1. Pavane toi dans les couloirs avec des lunettes de soleil.
T’as jamais remarqué que la popularité de tes camarades reposait sur un code vestimentaire bien précis ? Bon, c’est compliqué au début, tu vois plus tes pieds quand tu marches dans les cachots, tu te ramasses la pile de balais que l’équipe de Quidditch des Serpentard ne range jamais, tu perds trois dents au passage, mais tu gardes ta dignité et gagnes un pote pour la journée. Donc c’est cool.

2. Te sacrifier et foirer ton test sur l’histoire des sortilèges Egyptiens Antiques de la troisième période intermédiaire au royaume ptolémaïque.
T’auras gâché ta vie, ruiné ton avenir et toutes chance d’entrer dans l’école de médicomancie, ta maman te priveras certainement de dessert, mais tu pourras te la râcler avec les gars du fond et ajouter trois ami.es à ton score.

3. Faire genre t’es en retard en cours et arriver avec les vêtements correctement chiffonnés.
Tu passeras pour un mercenaire je m’en foutiste des cours de Runes Magiques ; « j’ai mieux à faire, genre manger des chocogrenouilles avec mes potes, parce que j’suis trop cool ». Mieux, on pensera que tu ne t’es pas réveillé à l’heure et que t’es qu’un gros fainéant de première. Bim, cinq copaines Serp’ & Gryff’ en plus dans ton joli score.

4. Feindre pendant un jour ou deux que les propriétés magiques de la morve de Troll des montagnes ne vous intéressent pas tant que ça.
Voire même pas du tout. C’est vraiment nul la morve de Troll. N’oubliez-pas, si les choses deviennent trop difficile à feindre pour vous, parlez-en à vos préfets. Ils vous offriront une nouvelle paire de lunettes de soleil pour cacher vos yeux tous boursouflés dans les couloirs.

5. Mâcher des Bulles-Baveuses la bouche ouverte.
Et ruminer comme jamais. Plus c’est bruyant et insupportable, plus c’est cool. Par contre, tu ne fais pas ça dans une salle de cinéma s’il te plaît, c’est pas la même limonade chez les moldus.

Mais que crois-tu ? Cet article était une blague, bien-sûr. Mais oui, personne ne porte des lunettes de soleil en intérieur. Sauf Lume, ce beau boloss. Tu sais très bien qu’on t’aime comme tu es, que tu es un petit morceau d’amour et de lumière en ce monde. Bisous p’tit.e Serdaigle d’amour. ♥

 

Article écrit et illustré par Hildy

Récompensé pour avoir une vie

 

La Coupe vient de se terminer et cette fois-ci, nous l’avons bien échappée. Je crois que c’est une habitude chez nous de gagner une Coupe et de laisser la prochaine aux autres maisons. Nous sommes trop généreux. Quoique nous avions bien le droit de prendre quelques mois de vacances, après avoir travaillé comme des forcenés et remportée la précédente Coupe par la peau des fesses ainsi donné des sueurs froides à au directeur Zucker. Si c’est possible, bien sûr.

Tout ça pour dire que je me suis consacrée à écrire sur une nouveauté de notre équipe de maison. Si je ne me trompe pas, ils ont travaillé super dur pour dynamiser notre Salle commune et lui donner un coup de neuf et dépoussiérer une des nombreuses salles adjacentes de la Salle de travail. Si vous avez raté le discours de notre cher directeur de maison, petit chenapan que vous êtes, vous avez manqué l’annonce : maintenant, le fait d’avoir une vie et des aventures dans ce château sera récompensé !

Pour faire court, pour une fois dans ma vie, vous pourrez, après avoir rapporté vos souvenirs collectifs aux aurors, montrer votre dévouement et votre quête d’aventure à toute la maison. Si, si ! À partir d’aujourd’hui, ou plutôt du 1er juillet, vous pouvez démontrer à vos collègues de classe que vous n’êtes pas terré dans la bibliothèque à longueur de journée. Mais que vous tentez, par je ne sais quelle façon, de faire preuve d’un peu de courage ou de coopération. Ce n’est pas une qualité réservée aux lions, vous savez. Vous allez me dire que même si ce n’est pas exclusif à Gryffondor, il est hors de question de se mettre à leur niveau. Certes, mais je crois que quelques dragées ou une somme d’argent pourraient vous faire changer d’avis.

Par contre, j’ai une toute petite réserve face à cette nouveauté, que j’accueille favorablement, il va sans dire. Pourquoi seulement les souvenirs collectifs ? Oui, il faut participer à la vie du château ainsi qu’aux activités officielles et arrêter de s’enfermer dans notre tour. Je le concède, mais je connais bien des personnes qui vivent des aventures formidables ou pas, selon le dénouement, sans en avoir fait profiter tout le château. Serait-ce parce que ça deviendrait trop compliqué à gérer?

Dans un autre ordre d’idée, notre chère équipe de maison a décidé de simplifier notre vie. Ou plutôt celle de Merlin notre mascotte. Nous pourrons maintenant déclarer nos devoirs dans une autre pièce de la Salle de Travail. Savez-vous combien il en reste de ces pièces secrètes ? J’ai l’impression que c’est interminable. Ce qui veut dire que Merlin aura tout le temps et le loisir de lâcher quelques fientes sur la tête des moins méritants. Je sens que la pression vient de monter dans la Salle commune, non ? Si notre directeur ou nos préfètes n’avaient absolument pas le temps de suivre à la trace chacun d’entre nous, Merlin se fera un plaisir de nous rappeler à l’ordre.

Enfin, que l’on soit pour ou contre les nouveautés ou le changement, notre équipe de maison travaille d’arrache-pied pour rendre notre vie un peu plus facile et surtout, pour nous donner une raison de nous lever le matin. Parce qu’entre nous, je préfère passer ma matinée sous les couvertures plutôt qu’aller dans un cours d’Étude des moldus.

Sur ce, n’oubliez pas que nous sommes des Serdaigles. Même si nous n’aimons pas nécessairement montrer que nous partageons certaines qualités propres aux autres maisons, exprimons toute la fierté que nous avons d’être des aiglons... et que nous avons une vie à l’extérieur de la bibliothèque.

 

Article écrit par Catherine,
et illustré par Erin

Une nouvelle REC pour le Chicaneur

 
Peut-être le savez-vous déjà, mais Erin Crowder est devenue la nouvelle Rédactrice en Chef du Chicaneur, succédant à Lume (bisous Lume <3). Mais la connaissez-vous vraiment ? Entre deux articles et trois bureaux, je lui ai posé des questions sur le Chicaneur, sur sa carrière, et enfin un petit coup de pouce pour ceux qui rêvent dans l'ombre de devenir Chroniqueurs...

Te souviens-tu de la toute première fois où tu es entrée au Chicaneur ? Comment s'était passé ton premier mois, ton premier article... ?

Erin Crowder : Je m'en souviens comme si c'était hier ! Harcelée par Serenity (comme bien d'autres nouveaux chroniqueurs à l'époque), j'avais envoyé une candidature spontanée avec des articles sur la Saint-Valentin, dont un article pour aider les célibataires à survivre aux manifestations d'amour intempestives dans le château. Je me souviens que je ne comprenais rien du tout à ce que j'étais censée faire une fois dans l'équipe, et que j'ai passé des heures à écrire un top 10 des films romantiques moldus, qui n'a finalement jamais paru, étant beaucoup trop long ! Au final, c'est avec l'arrivée de Cameron O'Brien et le début du deuxième mois que j'ai commencé à prendre mes marques et à me sentir à me place dans l'équipe.

Le tout premier article d'Erin est ici ! Je pense qu'on a tous débutés comme ça, en patinant un peu. Si tu devais décrire le Chicaneur en trois mots ?

E. : Serdaigle. Sarcastique. Spirituel.

Imaginons que le Chicaneur soit une petite famille. Qui serait la mère, le père, les oncles/les tantes et les enfants ?

E. : Avec le départ de Lume, Serenity et Ellie, j'ai bien peur que les petits Chroniqueurs se trouvent un peu orphelins. Il y a bien Catherine pour jouer la tata déjantée, Miruku et moi-même comme taties gâteaux, et I.C. comme tonton ronchon. Pour le reste, l'équipe n'est pas en manque d'enfants turbulents (alias : Antasy, Laiza, Hildy) ou qui paraissent plus calmes et matures mais cachent une sacré malice (alias : Ellena et Jessica). Reste à voir comment nos nouveaux chroniqueurs vont s'intégrer à la dynamique de l'équipe !

A mon avis, nous ne serons pas à cours d'enfants, le Chicaneur deviendra bientôt une crèche... Parlons maintenant un peu de toi. Tu as arrêté tes études en cinquième année pour devenir professeure. As-tu des projets d'avenir ?

E. : Je prévois bel et bien de terminer ma scolarité à Poudlard dans les années qui suivent, tout en assurant mon poste de professeure. Honnêtement, j'adore la Gastronomie Magique, mais je rêve de faire de ma vie de sorcière une aventure aux multiples facettes, en la doublant de recherches botaniques et magizoologiques, sans parler d'explorer les limites de la magie en elle-même !

Y a -t-il un lien entre ton poste de professeure de gastronomie sorcière et ton poste de rédactrice au chicaneur, ou est-ce juste une envie ?

E. : Le besoin d'écrire et l'envie de partager sont certainement communs aux deux postes, mais je vois cela comme deux passions différentes, que j'arrive heureusement à faire cohabiter dans ma vie bien remplie.

Être rédactrice en chef, qu'est-ce que cela change par rapport au fait d'être (juste) chroniqueuse ?

E. : L'insouciance, huhu. J'ai toujours été une chroniqueuse insouciante, n'écrivant et ne graphant qu'avec l'inspiration et le goût du sujet - ou en me forçant avec l'approche de la fin du mois (ndlr : C'est vrai que ça aide beaucoup la fin du mois pour se motiver) - et en ne proposant toujours que le premier jet, brut et sans corrections ultérieures. Mais quand il faut gérer une équipe, on ne peut plus se permettre d'être insouciant. Il faut surveiller l'avancée des articles et des illustrations, trouver comment motiver les chroniqueurs et les aider à s'exprimer, veiller à ce que l'équipe s'entende bien, modérer les commentaires... Et surtout, il y a la sacro-sainte tâche de publier le Chicaneur correctement et dans les temps chaque mois, sans s'arracher les cheveux ni perdre sa santé mentale !

La sainte-tâche, à laquelle les chroniqueurs sont fiers de ne pas participer *-* (de toute façon, on aide déjà à la distribution, faut pas pousser) Pour les candidatures spontanées, quels conseils donnerais-tu à ceux qui voudraient se lancer ?

E. : Tout d'abord de s'assurer que vous comprenez bien le principe et l'esprit du Chicaneur. Être sûrs également que vous auriez l'envie, le temps et la motivation de participer tous les mois aux articles du journal. Vous demander ce que vous voudriez voir de plus dans le Chicaneur pour le rendre encore plus cool. Et finalement, lancez-vous, non pas en essayant de coller à ce que vous pensez qu'on attend d'une candidature, mais en étant ce que vous pouvez donner de meilleur au Chicaneur : vous-même.

C'est sur cette belle note de poésie que s'achève cet interview ! Merci à Erin d'avoir accepté de répondre à mes questions. ^^

 

Interview par Jessica,
illustré par Hildy

Du traitement des elfes

 
 
Cela fait maintenant une moitié d'éternité que le Salon de thé est livré à la débauche et à l'inactivité paresseuses. L'endroit est misérable, foutrement vide. Lorsqu'on interroge les réguliers, on en tire de vagues grognements d'ivrognes.

Si on en croit la Gazette et ses élucubrations, le Salon de thé est en fait un bar de mauvaise réputation, dont les femmes sont écartées par tradition et où on ne boit que des alcools forts, de contrebande s'il vous plait. Bref, rien de bien extraordinaire dans le monde des Serdaigle déçus de leurs examens et de leurs vies minables à l'odeur de parchemins secs.

Cependant, le Chicaneur est en mesure de vous apporter la preuve de l'erreur dans laquelle la Gazette se roule et se vautre avec tant de plaisirs. La plupart des chroniqueureuses correspond en effet tout à fait au portrait médical d'alcoolique chronique (tiens, c'est rigolo ça). A ce titre, iels fréquentent régulièrement l'établissement, qu'iels décrivent toustes avec des mots plus colorés et joyeux les uns que les autres.

L'endroit est agréable, chaleureux, et on ne les jette pas dehors malgré leurs mauvais jeux de mots. Cet exploit tient de la sainteté, même profane.

Mais alors, pourquoi n'y-a-t-il pas de candidat-es pour le poste d'elfe auprès du Salon de Thé ? Cette question, très certainement très importante, je l'écarte d'un geste très présomptueux et vaguement désagréable parce que je m'en fout, en fait. On va plutôt se demander comment faire pour pousser des gens à se porter candidats alors qu'iels n'en ont pas du tout envie.

Oui, j'aurais pu faire un guide de même nature pour le Chicaneur qui recrute, non je ne l'ai pas fait, oui c'est parfaitement arbitraire, portez donc plainte va.

Tout d'abord, ne pas hésitez à faire connaître la situation que l'on rencontre. En l'espèce "roh nom de nom je n'ai pas d'elfe à mon service, rolala qui va laver mes chaussettes" (PROLÉTAIRES DE TOUS PAYS, QUI LAVE VOS CHAUSSETTES ?)(herm)(pardon)(on reprend). Plaignez-vous beaucoup autour de vous, genre au point que plus personne dans un rayon de 50 kilomètres n'ignore que vous n'avez plus de personnel (et que vous êtes un peu pénible sur les bords).

Ensuite, bah vous avez tellement abruti le monde que tous ces petites gens vont se rendre au Salon de Thé, afin de boire pour oublier (vous oublier vous spécialement d'ailleurs). Y a même des chroniqueurs, genre moi, qui vont être attirés par l'odeur du sang et de l'échec et se présenter sur les lieux, avec sur le visage une expression bien sérieuse. Le genre d'expression qui dit, "Gean-Mi, je vais écrire un article" mais en fait je suis juste un vulgaire bois sans-soif (et un bois-sans-soif bien vulgaire). Le manque de personnel deviendra évident à tout le monde, et bim ! bam ! badababamboumboum, tada, quelqu'un va forcément se porter candidat.

Sinon, vous pouvez aussi casser les jambes d'autrui. Au hasard, hein, bien sûr.

 

Article écrit par Lume,
illustré par Erin

Le top 5 des meilleurs endroits pour passer ses vacances

 

Comme chaque année, au mois de juin, vous avez le droit à l'article le moins original de toute l'année : celui sur les meilleurs endroits ou passer ses vacances. Je vois d'ici vos têtes désespérées, qui hurlent au scandale "Non mais elle pond un article dans le mois et elle nous fait un machin recyclé depuis des années ? Remboursé !". Alors ... oui, désolée. Seulement, plutôt que de vous parler des plus beaux endroits où vous rêveriez de poser vos fesses et d'écarter les doigts de pieds en éventail, laissez moi vous présenter les endroits où vous ne voudriez pas aller. (Et c'est là que toi, petit lecteur, tu te rends compte que cet article va traiter l'exact opposé du titre. Et oui, on a de l'humour dans le Chicaneur !)
Sans plus attendre, voilà les endroits les plus pourris où vous pourriez (ou allez même, désolée pour ceux dont ce sera le cas) passer vos vacances.


1 - Chez la grande tante maternelle (ou paternelle), bloqué(e) dans son château hantée au fin fond de sa campagne écossaise paumée.

Comme tout les étés, tes parents pensent te faire plaisir en t'envoyant "respirer l'air frais" dans le grand Nord, chez la tantine qui a les joues qui piquent. Et en plus, ça fait 50 ans qu'elle s'éclate à créer des potions pour trouver la jeunesse éternelle. Merci les vacances pourries. Reste fort, plus que 85 jours avant la rentrée ! Et tu sais ce qu'on dit : ce qui ne me tue pas me rend plus fort. (Mais évite quand même de faire trop le cobaye pour ces potions).

2 - Dans le cagibi sous l'escalier.

Tu sais, il y en a un aussi qui a passé son enfance là dessous, et ça va, il s'en est pas trop mal sorti dans la vie !

3 - En excursion scientifique sur la reproduction des verracrasses en climat tempéré.

Je peine à imaginer le raisonnement qui a pu te conduire à vouloir faire ces expériences, mais bon. Il faut voir le côté positif des choses, après ça, plus rien pourrait te choquer. (Même de voir Gaiju torse nu)


4 - En session de rattrapages des BUSES ou des ASPIC.

Ah bah là, t'as carrément passé le reste de l'année en vacances, donc il faut bien se rattraper à un moment donné, non ? Au travail, vil gredin !


5 - Enfermé(e) dans la bibliothèque de Poudlard.

T'as voulu faire ton beau et chercher un dernier livre avant de partir. Résultat, ils t'ont oublié dans la bibliothèque et t'es resté enfermé. C'est l'occasion ou jamais de prendre de l'avance pour la rentrée ! (Par contre, évite de manger du papier, c'est pas très comestible).

Alors surtout, si un de ces destination est celle que tu comptes faire ... bonne chance !
 

 

Article écrit par Ellena,
illustré par Ellie

La biographie cachée de Théodore

Théodore G. Artinson, c'est ce petit gars qui bave d'angoisse sur le tapis de Serdaigle. Il marmonne qu'il a tout raté, tout, tout. Il a les yeux exorbités et l'estomac creux, parce que les auteurs ne sont pas particulièrement nutritifs.

Approchez-vous, laissez-moi vous conter l'histoire de cet être hanté.

Un nom étrange ? Vous n'avez pas encore vu le premier

Quelle chute ! Cet Icare, vous le connaissiez sous le nom de "Partison Gardiensar". Personnellement, je l'appelais "Partinson" une fois sur deux, histoire que ça sonne vraiment.

Le bougre a finalement compris que ce prénom a un petit quelque chose de ridicule, et entreprit de salvatrices procédures afin de le faire changer. Voilà le gamin tout fier dans son costume neuf, j'ai nommé "Théodore G. Artinson". "Théodore G. Artinson". "Théodore G. Artinson"...non décidément c'est à vous dégouter du changement.

Je ne peux que saluer l'initiative flamboyante d'avoir choisi un vrai prénom, qui plus est qui lui sied à merveille. On ne peut cependant que s'interroger, circonspect, devant la douce initiale "G.", qui doit cacher quelque nom honteux tels que "Gérard", "Gertrude" ou "Gentripotent". Ou "Gean", tiens, quitte à faire dans l'évènementiel.

Et les amours, alors ?

Théodore, ou "déodore", ou "théodorant" (ma parole, j'ai 5 ans), n'a jamais été vu au bras de quiconque. Par contre on l'a vu lié par la bouche à une de ses professeures.

Je vous arrête tout de suite, ce petit génie ne devait pas ses bonnes notes à ces bucalités. Cependant, la direction de Poudlard n'a pas apprécié de genre de frissonnements, et la professeure a disparu peu après.

Depuis, Théodore est bien seul. Rejoignez-moi pour lui souhaiter un bel adonis de son âge, ou de se plonger avec délectation dans les petits bonheurs de l'asexualité.

Un petit oiseau bien talentueux

Théodore est manifestement torturé par des exigences qui le dépassent d'une bonne tête. Nombre de Serdaigle, elleux aussi, se perdent dans l'idée que l'excellence est exigeable, et qu'iels ne peuvent prétendre à notre noble maison sans des résultats impeccables et des mentions, si possibles les plus mirobolantes.

C'est
trempé
dans
le
faux

Ce petit oiseau, comme tous les petits oiseaux, tombe à chaque fois qu'il vole. C'est brutalement naturel.

Grâce soit rendue à qui de droit, Théodore est toujours vivant, malgré une propension évidente à se niquer les artères à grands coups d'anxiété chronique. Il a pu montrer ses talents en tant que préfet, mais aussi rédacteur à la Gazette. On lui souhaite une très belle éternité à ne pas se ronger les cuticules.

 

Article écrit par Lume,
illustré par Erin

La serveuse autom'artiste

 
 
Bien connue des Serdaigle, et en particulier des habitués du Salon-de-Thé, Elizabeth Andrews, personne formidable qu'elle est, a accepté ce mois-ci de répondre à mes questions. Voici le résultat de cette interview.


Tu as récemment été promue Serveuse. Félicitations ! Qu’est-ce que cette promotion change pour toi au quotidien ?

Mmmh, pas grand-chose techniquement parlant, à part me rapprocher de la douce Dame-Grise qui est charmante ! Mais sinon, ça me met un peu moins d'angoisse par rapport au futur elfe aussi. Je me dis que peut-être ça me permettra de garder une certaine liberté même quand il sera là (même si je suis impatiente de travailler en sa compagnie !). Et ça change aussi que ça donne l'impression que ce que je fais, où même ce qu'on fait tous sur, et pour le tchat, est un petit peu reconnu aussi, et ça fait du bien ! Et je gagne aussi genre... 5 gallions de plus ! C'est le début de la fortune !

En parlant de futur elfe ! Le recrutement a été lancé, il y a déjà un mois, mais aucune candidature n’a été retenue... Quels conseils donnerais-tu à ceux qui voudraient tenter leur chance ?

C'est difficile à dire. Toute l'équipe donne un peu son avis sur les candidatures. Aussi je ne peux parler que pour moi même, mais à mes yeux, les motivations et les idées sont très importantes. Il faut aussi faire attention à avoir une vision du poste qui englobe toutes les tâches de l'elfe et pas seulement un des aspects ! Parce qu'on a besoin de savoir que le nouvel elfe ne sera pas rebuté par exemple par l'animation ou par la partie modération. Et aussi, j'aime bien l'originalité ! Ça peut permettre de vous démarquer des candidatures des autres postulants ! Le must du must serait d'être quelqu'un de présent et d'agréable aussi. Je sais, ça fait beaucoup de choses à prendre en compte !

Comment décrirais-tu les habitués du Salon-de-Thé ?

Il y a plusieurs catégories en fait. Il y a les jeunes, souvent très enjouées, qui parlent de Pokémon. Et puis on a les intellos, ceux qui font des débats très philosophiques ou littéraires sur plein de domaines intéressants. Et ces temps-ci j'ai remarqué quelques petits nouveaux qui s'intègrent très vite aussi. Puis on a plein de gens très sympa aussi ! Mais globalement, je dirais que les Serd' sont beaucoup plus ouverts aux autres qu'avant. Ils sont assez gentils, très à l'écoute et souvent compréhensifs. Et surtout, ils sont hyyyper sages. J'ai jamais vraiment eu besoin de remettre un aiglon à sa place ou de le sanctionner ! Contrairement à d'autre salons, les Serd' se comportent vraiment bien !

Tu es également professeur en Arts et Culture sorcière depuis février. Quel est l’aspect de ce poste qui te plaît le plus ?

Je reçois très peu de devoirs (ce qui me laisse le temps pour d'autres choses) donc je ne peux pas dire que ce soit ça. Ma matière est accessible à un nombre très restreint de gens pour l'instant. Mais si il y a une chose que j'aime, c'est l'idée de pouvoir la faire découvrir à tout le monde, même les gens qui ne sont pas en 6ème année, à l'aide de concours et d'activités lors des sorties de certains cours. J'aime vraiment beaucoup cet aspect de partage autour de la matière !

D'ailleurs, c’est toi qui a été à l’initiative du jeu du professorat de l’été : le Jeu de l’Oie Zir. Raconte-nous un peu comment t’es venue cette idée, et comment tu l’as concrétisée en un jeu aussi réussi !

À la base, je voulais utiliser cette idée de jeu de l'oie pour en faire un concours juste dans ma matière, pour la sortie d'un cours sur les jeux sorciers. Après, je suis venue le proposer à toi-même et Faris (alors prof en langues et dialectes magiques), parce que je me disais que nos matières se rapprochaient et que ça pourrait faire de la pub à nos matières peu connues. Ensuite après discussion, on s'est demandé s'il ne fallait pas le proposer à toutes les matières de 6ème année. En fin de compte, après une réunion du personnel, ça s'est étalé à tout le professorat ! Pour la "concrétisation", il y a eu de longues discussions avec les professeurs et formateurs sur ce qu'on pourrait faire pour l'organisation de ce jeu. Finalement, c'est surtout grâce aux merveilleuses idées de Florence Shawn que le jeu tient debout ! C'est elle qui a trouvé la majorité des solutions à la construction du jeu de l'oie. Heureusement que Mrs Shawn était là !

Tes qualités et tes efforts ont été officiellement reconnus par la direction qui t’as nommée Gradée de la Coupe. Qu’est-ce que tu as ressenti en apprenant la nouvelle ?

Je pensais que je dormais en fait. Je n'étais pas sur le site pour le voir moi-même. J'ai reçu un petit message pour me l'annoncer. Et je me suis dis "oui puis je vais me réveiller et ce sera pas le cas". Puis j'ai été voir et c'était bien là... Pour ne rien cacher, c'est un peu une consécration pour moi. J'ai toujours vu ce "titre"-là, comme étant un peu le titre ultime dans le Club de Slug. Parce qu'il y a tellement de gens remarquables qui travaillent dur dans le personnel, que à mes yeux, c'était complètement inaccessible pour ma personne. Alors je l'avoue, j'étais super méga contente. Je le suis encore d'ailleurs. Aussi, ça me rend un peu fière, ça me donne l'impression que mes efforts ne sont pas passés complètement inaperçus, que le travail ou les idées que j'ai pu fournir ont été vus et entendus. Et ça me rend très heureuse !

Ce n’est pas la première fois que tu intègres le Club de Slug. Comment comptes-tu en profiter cette fois-ci ?

J'avoue que j'ai du mal à me souvenir de ce qui s'est passé la toute première fois (toutoute première fois toutoutes premières fois ♫). La deuxième fois je n'ai pas eu l'occasion d'en profiter longuement, c'était pendant cette période que j'ai quitté le site. Cette fois ci, j'espère surtout avoir l'occasion de créer quelques liens avec les autres membres. J’espère que ce sera l'occasion de les découvrir, de s'amuser, pourquoi pas de devenir amies (au féminin oui, parce qu'il n'y a que des demoiselles !). Et j'ai dans l'espoir que notre promotion arrivera également à laisser sa trace dans le château d'une façon ou d'une autre ! Que nous allons faire des choses originales et plaisantes ! Puis je vais pouvoir passer un peu de temps avec le génialissime Horace Slughorn, qui est toujours un vrai délice !

Un petit mot pour la fin ?

Mmmh, je vous souhaite à tous une très agréable journée/soirée ! (je sais, c'est pas très original, mais que veux tu !)

 

Interview et illustration par Erin

Les jolis mots de Benjamin Malaussène

 
 
Petite critique du roman Le Cas Malaussène de Daniel Pennac, que je viens de finir et dont je suis tombée en amours.

Faites-vous partie des "abrutis innombrables qui croient que le soleil ne se couche que pour le plaisir des yeux" ? Avez-vous déjà vu dans l'horizon brulant de soleil un éléphant sur le flanc ? Revêtu la miteuse mais néanmoins cruellement nécessaire chemise de nuit de "magistrat bénévole" ? Avez-vous déjà entr'aperçu la transformation parfaitement dégueulasse de la juge Talvern, avec ses chaussettes dans ses sandales, sa moustache et ses cheveux poisseux, qui fleurit comme Verdun ?

Sans doute pas. Pour tout dire, n'importe qui d'un temps soit peu rationnel (et assez pénible) s'empresserait de dire "nan mais toi non plus d'abord". Attendu qu'il est désagréable d'interrompre les gens, surtout dans leur propre chronique; Attendu cependant que c'est moi qui m'interrompt; Attendu que, du coup, ça va.

Je disais donc, avant d'être si grossièrement coupée, que Le cas Malaussène est un de ces livres dans lesquels on se délecte de la langue sans être assommé par sa pesanteur et son humidité. Je pourrais presque dire que ce livre nous roule une pelle sans pour autant nous noyer dans sa bave, et ça, c'est chouettos.

C'est un mignon roman de 300 pages dans du joli français comme on en fait plus beaucoup. Le premier chapitre est un peu désastreux, aussi j'ai directement sauté au second pour retrouver mon Benjamin Malaussène familier, bouc-émissaire de son état. Il a le front tout fripé de soucis, alors qu'il se complait dans la douceur du Vercors : C'est Un Ange, Maracuja, et Monsieur Malaussène sont à l'étranger pour des ONG, afin de se soigner de leurs illusions; il a un auteur mégalomane amateur de vérité toute vraie sur les bras; et on persiste à l'informer que Georges Lapietà, miliardaire verreux comme on en fait vraiment beaucoup, a été enlevé. Alors qu'il s'en fout, le pauvre Benjamin Malaussiène, il veut faire des confitures avec Julius le chien dans le Vercors.

Bien sûr, pour pouvoir l'apprécier dans toute sa délicieuse mesure, il vous faudra vous frotter à l'impressionnante famille Malaussène, qui se reproduit à une vitesse effarante. Vous devrez avoir fait la connaissance de tout ce petit monde dans La Fée Carabine notamment. Mais croyez-moi, Ce Sont des Anges.

Je conseille cette élégante lecture à celleux d'entre vous qui ont déjà mangé des cerises sans enlever le noyau, c'est-à-dire les intrépides de 14, 15 ans témoignant d'un certain degré de conscience sociale. Il y a en effet des galipettes toutes sexuelles et un peu de vrai sang (je vous rassure, ce n'est pas le vôtre).

Et puis, les prénoms sont vraiment superbes.

"Aucun doute, ma chère Julie, votre Malaussène est un cas".

 

Article écrit par Lume,
illustré par Erin

Expliquez moi... le football !

 
 
Salut les loulous !

Alors ça y est, c’est le soleil, les vacances, la plage et la grasse matinée. La belle vie quoi, nan ? De longue journée au bord du lac à trainasser en perspective, le bonheur. Mais pendant ces deux longs mois, on ne va pas s’ennuyer un peu ? Moi si en tout cas, mais n’ayez crainte, j’ai trouvé quelque chose qui a coup sur pourra vous distraire ! Quoi de mieux que l’été pour découvrir un sport moldu ? Et pas n’importe lequel, ici je vous parle d’un des sports le plus populaires chez les moldus, soit le football. Les Serdaigle (ou autres) parmi vous qui auraient vécus en compagnie de moldus savent forcément de quoi je parle, de près ou de loin. Et la personne que j’ai interrogé ce mois-ci en a elle aussi entendu parler, il s’agit de Edward Peyton, un ancien Poufsouffle.

Je lui ai d’abord demandé ce que c’était pour lui le football, pour ne pas déroger à la règle, ce à quoi il m’a répondu ceci : “Si je me souviens bien il y a deux équipes et le but est de marquer des points, ce qui ressemble un peu à notre sport sorcier.” Effectivement, jusque là, les moldus sont cools. “Mais là, on à une seule balle et je crois qu'il faut donner des coups de pieds dedans pour la mettre dans un filet.” Et ici leur côté morne se révèle : QUE une seule balle ? Ce jeu doit-être mortellement ennuyant, même une partie de bavboules est plus intéressante. Bon en tout cas c’est parfait, il a bien su nous expliquer le principe ce jeunot. Mais pour être encore plus précis, sachez qu’il y a 11 joueurs dans chaque équipe soit un gardien, normal, avec ensuite grosso-modo des attaquants qui correspondent un peu à nos poursuiveurs, et des défenseurs qui ressemblent, de très loin, à nos batteurs. Et point d’attrapeur chez eux, ça enlève tout le fun.

Passons ces règles ennuyantes, j’ai ensuite demandé à notre invité s’il y avait déjà joué/assisté : “Vivant dans un village semi-magique, j'ai souvent assisté à des petites parties entre mes camarades moldus. N'y comprenant souvent pas grand chose, je n'ai jamais essayé et je pense que c'est mieux comme ça ! Je me souviens d'un camarade s'étant brisé le poignant en glissant sur le terrain mouillé et ça me donne encore des frissons quand je repense à ses cris…” Aie, ça doit faire mal ! Et le pire c’est qu’eux ne peuvent pas régler ça en un coup de baguette, les pauvres.

Et enfin, dernière question “Quidditch ou football ?” Et oui, la question qui fâchera tout les né-moldus qui ont baignés dans le foot mais qu’il faut se poser. Ce à quoi il m’a répondu “Je trouve le Quidditch bien mieux que le foot ! Même si les deux sports se ressemblent sur certains points pour ce qui est des règles de base, je trouve notre sport beaucoup plus impressionnant que celui des moldus. Voir des personnes courir sur un terrain derrière un ballon c'est bien moins sympa qu'un match sur balais ou l'on peut à la fois marquer des points, se prendre un cognard (même si c'est pas toujours très cool) et mettre fin au match à tout moment.” Le verdict est tombé mes ami.e.s, le Quidditch est mieux (même si je n’en ai jamais douté).

Mais oui, bien sur, ce que vous attendez c’est le test ! Bandes de sadiques que vous êtes. Avec mon compagnon de fortune, nous nous sommes emparés d’un ballon (rond) et nous sommes dirigé vers le terrain de Quidditch, faute d’un meilleur endroit. Et bien évidemment, nous n’étions pas seuls : un petit groupe de Poufsouffle discutaient bruyamment dans un coin tandis que deux Serpentard s’entrainaient à une extrémité du terrain. Mais pas grave, c’est pour la bonne cause. Nous allons alors dans un coin pour faire des passes, mais avec les pieds. Oui oui, c’est étrange. On prend plus ou moins rapidement le coup de main (ou de pied, aha !) même si je suis tombé en roulant sur ce truc de malheur tout à l’heure, mais passons. Aller maintenant on joue, et vous savez quoi ? On a même réussi à recruter le groupe de Poufsouffle qui était intrigué par ce que nous faisions. Deux équipes de cinq, pas mal, et même les Serpentard ont arrêté pour nous regarder ! Bref, on s’en sort pas si mal même si on repart avec de beaux bleus. Et d'ailleurs mon équipe a gagné mouahaha, 5 points contre 3 pour celle d'Edward !

En résumé : le Quidditch c’est mieux, mais le foot c’est pas mal aussi.
Et n'oubliez pas, si vous voulez participer à ces "Expliquez moi..." contactez moi ! Si je n'ai plus de volontaire je serais obligé de revenir au format classique sans aide, et je trouve ça moins cool, donc sautez sur l'occasion !

 

Article écrit par Laiza,
et illustré par Hildy

Été meurtrier

 
 
Elle est tombée sur nous sans un bruit, sans un souffle d'air. La pernicieuse. Elle s'est faite un empire et fait fi de la démocratie. Elle nous a écrasés, éreintés, accablés. Et finalement, elle a pris certains d'entre nous. La canicule...

Je ne vois pas d'autre explication à la disparition de nos chers collègues. Lume, Ellie, Serenity... Elle nous les a pris, nous laissant seuls et tremblants dans les ténèbres de nos bureaux. Quelle injustice... Si seulement les choses avaient été autrement. Si seulement on n'avait pas forcé les chroniqueurs à finir leurs articles avant d'aller se rafraîchir...

Et maintenant on doit supporter de les voir tous les jours se baigner dans le lac du château, entourés d'objets gonflables moldus et nous faisant des pieds-de-nez. Pendant qu'on crève de chaud sous les tuiles de la Tour de Serdaigle. Et que j'essaye d'empêcher les mutineries à coups de cookies et de limonade bien fraîche.

Mais nous nous vengerons, sachez-le ! Attendez de voir ce que vous réservera la colonie de vacances de Serdaigle ! Des batailles de bouffe ou de boules de neige régleront nos différends ! Vous aurez bien mérité les spaghettis dans vos cheveux ! Parce que vous nous manquez, bandes d'adorables lâcheurs.

 

Article et illustration par Erin