jeudi 24 mars 2016

Editorial n°74

 

En ce mois de mars d’apocalypse météorologique qui évolue de façon totalement proportionnelle avec ma moyenne de métamorphose, je vous propose un Chicaneur de fraternité, de paix, de joie, de petits nounours en gélatine et de beaucoup, beaucoup d’amours. Non, vous n’avez pas fait un saut dans le passé pour vous retrouver en plein mois de février et oui, c’est bien le numéro 74 de votre Chicaneur qui commence, consacré comme il se doit à l’amour éternel des Serdaigle pour leur maison.

Toute la rédaction se joint à moi pour remercer Gajiu et Oneil, qui nous ont envoyé leurs articles que nous reprendrons avec eux pour une publication future.

Et pour que le plaisir dure, restez à l'affut : de nouveaux articles seront ajoutés tout au long du mois !

N'hésitez pas à commenter, et à nous faire parvenir vos créations si le coeur vous en dit.

Bonne lecture !

Les petits pious !

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Que serait Serdaigle sans ses petits pious pious qui arrivent chaque mois dans notre merveilleuse maison ? (Et qui par la même occasion, remplissent le sablier). Ce mois-ci, voici les petites bouilles qui sont arrivées :

Eleonore Dukan : En plus d'avoir un prénom qui vend du rêve, la demoiselle a déjà comprit l'importance du Ravenclaw Pride. Oui, vive Serdaigle :').

Ao Ryujin : Avec son prénom plutôt facile à prononcer, le gentil demoiseau se rattrape avec un nom qui s'accorderait plutôt bien avec notre nouvelle directrice de maison. Un lien de parenté, par hasard ?

Bran Melwyn : Non, vous ne rêvez pas, c'est bien un second garçon. Sa marraine n'est autre que notre très chère Alexeievna. Je ne peux que lui souhaiter bonne chance.

Notons au passage l'annonce éclair du retour de Miruku Browny, qui donne faim.

Julian Fawkes alias Gajiu : Poufsouffle refoulé, le jeune homme a visiblement retrouvé le droit de chemin. C'est bien mon p'tit. Maintenant, file nous le code des cuisines.

Christelle Potter : Encore une Potter, qui n'a pas l'air d'avoir la langue dans sa poche et de faire dans la dentelle. En voilà une qui risque de faire des étincelles !

Max Letaillé : Mais oui, c'est encore un homme. En plus d'avoir un bon sens de l'humour, il prend Ray pour une fille. C'est peut-être la barbe qui l'a perturbé ...

Rosalinda Winter, alias Rosa : Le gentille demoiselle paraît un peu timide, mais aucun doute sur le fait que certaines personnes au sein de la maison sauront la mettre en confiance. (Et pas à coup de bièraubeurre, hein Tiliana).

Loreleï Crossac : Avec un prénom de sirène, tout ne peut que bien se passer pour elle dans la maison.

Alice DeauClaire : Après m'être éclaté les rétines, je peux vous dire que cette demoiselle apportera certainement de la couleur aux murs.

Sifius Black : Mystérieux, mais avec de l'humour. Voilà un sérieux concurrent pour Ray. (Pitié, ne te fait pas pousser la barbe, Sifius). Si vous voulez lui faire plaisir, offrez lui un chat.

Melbarte : Encore un garçon avec un nom qui donne envie de manger. Il va nous filer la pêche ! (Je me roule de honte devant ce jeu de mot).

Serafino Calvin : Non, ce n'est pas un chat, c'est un homme. Aucun doute que de nombreuses jeunes filles (ou garçons) vont tout faire pour percer ces mystères.

Ennie : Toute mignonne, toute choupie, elle est la seule de sa famille à avoir atterri dans notre belle maison. T'en fais pas, on prendre soin de toi.

Shôny Wonder : Présentée comme très studieuse, il n'y aucun doute sur le fait qu'elle rapportera de nombreux points à Serdaigle !

Barnabas Brocklehurst : Après avoir bien galéré à écrire ce nom de famille, il nous apprend qu'il vient du pays du grand froid, des caribous et des tires d'érable. Il rejoint donc la team d'Eléa.

Hermionne Licorne : Voilà une personne qui saura se faire rapidement accepter dans la communauté des bleus et bronze, qui voue un culte à cet animal.

Voici pour les p'tites têtes qui viennent d'apparaître dans notre salle commune. On vous souhaite à tous la bienvenue dans notre chaleureuse maison, et puis éclatez-vous !

On peut également constater que non, la gente masculine n'est plus une espèce en voie de disparition !

 

Article rédigé par Ellena Jones et illustré par Wara Dantow.

mardi 22 mars 2016

Rumeurs et commérages de Tiliana

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Ah le Salon de thé, le lieu de détente favoris des érudits. C'est entre ces murs que les élèves de la maison de Rowena aiment se laisser aller à certaines confidences et à certains gestes envers leurs camarades, plus que dans la Fontaine de vérité se trouvant à même notre belle Salle Commune. Bien sûr, moi-même je suis une habituée de cet endroit aux couleurs rayonnantes et aux odeurs plus qu'alléchantes mais je ne me contente pas de me délecter de quelques breuvages et autres gourmandises. Je fouine, j'écoute et j'écris sur mon petit calepin afin de combler votre curiosité. Et je peux vous dire qu'il s'en est passé des choses lors de ce mois de Février, mois de l'amour et de la niaiserie.

Il faut croire que la fête de l'amour n'avait pas attendu pour envahir les cœurs de nos chers élèves et que Cupidon n'avait pas lésiné sur les flèches. En effet, depuis quelques temps maintenant je n'ai pu m'empêcher de remarquer un certain rapprochement entre Partison, le préfet au fouet et notre rouleur national, Antasy. Les deux garçons ne peuvent se retenir de se rouler dessus dès l'instant où leurs regards se croisent. Partison délaisserait-il Dylan, le faisant payer pour son absence? Mais ce n'était sans compter le double jeu du jeune vaurien qui, tout en attirant le préfet dans ses filets, grimpe sur le dos d'un camarade portant le doux nom de Gajiu. Antasy tenterait-il de surpasser les aigles les plus convoités ? Mais quel est celui ou celle d'entre nous à être le ou la plus adulé? Après maintes et maintes recherches et coups d’œils à la sauvette, je suis parvenue à mettre un visage et surtout un prénom pour ce titre.

Je suis sûre que beaucoup pensent à moi à cet instant présent mais je peux vous dire que mon très cher collègue Emilien Lenain n'est pas très innocent lorsqu'il s'y met. Ah ça croyez-moi tout le monde sait lorsque l'illustrateur fait son entrée au SdT. En une fraction de seconde les lieux se retrouvent submergés par des cœurs en tous genres et ce par celles que je nommerais les miminettes. Ai-je besoin de citer leurs prénoms ? Oh je suis persuadée que vous les connaissez toutes mais étant d'une nature généreuse je vais vous aider un peu. La première n'est autre qu'une ancienne Gryffone tandis que la suivante aime prendre des bains de soleil déguisée en Chewbacca. Puis vient ensuite un tubercule bleu suivit d'une nana assez discrète mais tout aussi excitée en voyant les jolis muscles de ce Don Juan.

En attendant il y en a un qui doit se mordre les doigts face à toute cette admiration envers ce bourreau des cœurs. Quoique, il doit surtout se les mordre depuis l'arrivée d'Alexeievna au poste de DDM. De qui je parle ? Mais de Joshua pardi ! Quoi vous ne saviez pas que la diva des érudits était jalouse de la mystérieuse brunette et ce depuis qu'elle lui ait volé Faris Grogan sous le nez? Mais il faut vous mettre au courant mes petits amis ! Après je dois bien avouer que je trouve cela ridicule de se battre pour un Poufsouffle.

Oui même moi je vais commencer à être désespéré par tant d'amour.....Et si on passait à des choses plus extravagantes ?

Beaucoup disent que Serdaigle est la maison où se trouvent les élèves les plus...étranges. Eh bien ils n'ont peut-être pas tord après tout ! Récemment j'ai découvert qu'une fille de Licornes avait été admise dans notre belle maison et pour tout vous dire je l'ai même croisé au SdT. Déjà que je n'étais pas très forte en anatomie je peux vous dire que je suis tombée des nues en apprenant qu'un être humain pouvait grandir dans un animal ou créature magique. Que voulez-vous il en faut pour tous les goûts après tout. Elle sera peut-être tentée pour rejoindre la confrérie des Chasseresses tout comme Joshua, du moins si ce dernier arrive à avoir une réponse à sa demande d'admission. Ne t'en fais pas Joshua, nous sommes tous avec toi!



Et non vous ne rêvez pas, vous venez d'arriver à la fin de mes petits commérages du mois. Mais sachez qu'ils ne seraient rien sans vous ! Oh et pour terminer j'aimerais vous mettre en garde car il se peut que notre maison soit la demeure d'une langue de vipère qui s'amuse à révéler des informations plus que personnelles à certains élèves des autres maisons. Alors faites attention où vous laissez traîner vos affaires et sortez couvert !

Rédigé par Tiliana, illustré par Ellie <3

vendredi 4 mars 2016

La biographie cachée de...

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Dès son plus jeune âge, on remarque que Flora a souvent la tête dans la Lune et pas les pieds sur Terre. La demoiselle reste malgré tout le rayon de soleil de sa famille. Pas étonnant donc, de la retrouver des années plus tard à un poste fait sur mesure pour elle : Professeur d'Astronomie. Les mauvaises langues diront qu'elle aurait été plus douée pour vendre des Mars.

Sa beauté de Vénus éclipse donc une rêverie certaine voire une certaine folie. En bref, Saturne pas rond dans sa tête. Depuis toute petite, elle s'amuse par exemple à parler avec du yaourt plein la bouche, espérant avoir la voix lactée. De prime abord, il n'est pas rare de penser que Flora vient d'une autre galaxie.

Malgré tout, miss Delvos a réussi à devenir une star dans le monde magique. Son caractère haut perché et son goût pour l'immensité du ciel lui permettent d'abord de devenir plusieurs fois Assistante en Vol. Grimpant les échelons plus vite que la lumière, la demoiselle intègre l'Astronomie en tant qu'Adjointe, puis Professeur. Mais les rumeurs sur son alcoolisme vont bon train et il se murmure que Flora voudrait devenir une Auror bourrée ale.

Il faut dire que l'alcool a pris une place conséquente dans sa vie. Souhaitant chasser ses démons, elle ne fait que les nourrir. Son addiction est d'ailleurs arrivée à un point de non-retour. Et ses tourments tournoient autour de sa tour tels des vautours tourbillonnant sans détour aux alentours des tournesols. Lorsqu'elle boit, elle ne se souvient de rien, c'est le trou noir.

Flora n'est cependant pas uniquement connue pour ses grades d'alcoolique et son penchant pour le professorat (ou l'inverse). Sa réputation est aussi et surtout due à sa passion pour les papillons (de lumière). Petite, elle chante à tue-tête "c'est la chenille qui redémarre". Adolescente, elle pique sa crise à l'idée de devenir adulte. Mais la jeune fille grandit, évolue, et il n'est plus question qu'elle reste une larve. Le papillon devient son animal totem. Pendant longtemps, courir après les lépidoptères reste son activité favorite. Elle y passe des journées entières, au grand air dans les prairies. Et la moindre vue de cet insecte lui fait perdre toute concentration. Elle s'invente alors un sport : le cent mètres papillon.

Mais revenons à sa profession. Dotée d'un charme naturel, Flora fait souvent monter le mercure dans sa salle de cours, pour le plus grand bonheur de ses élèves masculins, subitement passionnés par cette matière. On dit alors avec raison qu'en Astronomie la tour se dresse et que les jeunes hommes veulent montrer l'orbite. Mais quand un gars lit les cours avec peu d'intérêt, il faut parfois retenir la demoiselle avant qu'elle ne comète un meurtre. Ses colères sont parfois mémorables sous les étoiles. Ses jupes y terrifient bon nombre de garçons.

Durant son mandat, miss Delvos fait la connaissance d'Ellie Bradburry. Tout de suite, c'est le coup de foudre ; enfin quelqu'un pour comprendre ses délires astronomico-papillonesco-déjantesques. Les deux jeunes femmes sont faites pour s'entendre et s'unissent comme les deux orteils des pieds. Au bout de quelques temps cependant, un scandale éclate ; nos deux professeurs sont accusées de consommer des produits illicites. Jamais l'Astronomie n'avait connu désastres en un seul mot. Ellie est déchue de ses fonctions, Flora reprend seule la tête de la matière. L'amitié entre les deux en est toutefois renforcée.

Si son passage à la tête de Serdaigle a tourné court, la faute à deux emplois du temps qui se sont télescopés, Flora reste une figure emblématique du château. Appréciée par toutes les maisons, son aura n'a que peu d'égal. Elle est notre bonne étoile, qu'il faut suivre avec prudence et sagesse. Orion-nous l'audace d'emprunter des sentiers sinueux, qu'elle saurait nous remettre dans le droit chemin. Comme elle, on peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres ; il suffit de se ... * Oooh un papillon ! *

 

~ Biographie rédigée par Ray et illustrée par Ellie. ~

jeudi 3 mars 2016

Portrait robot du Serdaigle

 

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A la base, cette idée d'article partait d'une bonne intention : rassembler joyeusement pleins de gentils stéréotypes sur les Serdaigle à partir des images qu'ils utilisent pour se représenter. Bref c'était calé, pépère, et pour une fois franchement dans le thème. On allait voir vos bouilles, l'article ne serait pas très long et hyper bien illustré par William, réquisitionné pour l'occasion, et vous-mêmes, mes petits poussins si talentueux. Sauf qu'un "je-ne-sais-quoi" vous a pris, et soudain vous avez décidé de ne plus ressembler à rien du tout.

Quelques-uns d'entre vous se sont en effet vendus aux Gryffondor afin de servir de véritables panneaux publicitaires ambulants. Certains effets sont ajoutés dans le respect d'une ambiance globale, le look n'en ait pas SI impacté. Alors que pour d'autres...mais mes chéwis, ça va pas dou tout ! Vous êtes défigurés, et décevants. Un peu plus et je vous déchoyais de votre nationalité. Je sais que la collaboration fait partie de la culture française, mais franchement les gens, faut pas pousser. Allez, j'offre ma tournée d'avatars à tout le monde, pourvu que vous arrêtiez ça. Pitié.
 

 

 

 

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Prenez exemple sur vos fiers camarades, qui eux ne déméritent pas : ils étalent leur culture moldue avec de délicieux avatars représentant Cendrillon, Joie et Tristesse...C'est une belle preuve d'ouverture et de tolérance, et le Ministère de la Propagande en Faveur des Populations Non-Magiques vous remercie pour votre discrétion.

 

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Certains ont fait le choix de l'audace, et affichent des avatars mi-gif, mi-fixe, pour le plus grand plaisir des yeux. Mais bon, quand on ne peut pas critiquer c'est difficile de s'éterniser, voici le chef d’œuvre :
 

 
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Bravo Partinson. On t'aime. Tu ne gagnes rien, certes, si ce n'est notre respect éternel.

 

Rédigé par Lume et illustré par William

Coulisses de l'entrée des artistes

Coulisses de l'entrée des artistes.

 

Préambule.

 

Notre envoyé spécial, Antasy, va tenter de s'infiltrer pour vous, chers lecteurs, dans les coulisses du Chicaneur. Secrets, encres sur les doigts, trafics de drogue. Qui sont les Chroniqueurs de ce mensuel ? A quoi carburent-ils pour fournir leurs articles ? Que se cache-t-il dans cette équipe de maison avilie par les ragots, les articles, les illustrations ? Comment fait-on pour entrer dans ce club pas si fermé ? Antasy sera au chœur de l'événement « Candidature pour le poste de Chroniqueur » afin de vous en révéler, chers lecteurs, les teneurs et les aboutissements.

 

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Antasy, qui essaie d'entrer au Chicaneur par tous les moyens

 

Première étape.

Présentation


Avant d'espérer pouvoir vous infiltrer, tel une Doxy dans des vieux rideaux, dans les locaux du Chicaneur, il va falloir vous présenter – et vous présenter bien si possible. Montrer qui vous êtes, sans mensonges afin que vos prochains collègues ne soient pas trompés par la marchandise. Étant donné que je suis Antasy, je n'ai aucune peur que mes potentiels collègues se sentent dupés : ils savent que de toute façon, ils auront du mal à tomber sur pire. J'espère que les tremblements se font, que les langues se délient pour dire les pensées sans filtre et que les foules se déchaînent en lisant mon pseudo.

Certes, je sais que les informations sur moi vont se perdre dans les archives, mais il faut savoir se plier aux conventions. Oui, pour le bien de ma mission « Entrer dans l'équipe du Chicaneur », je suis prêt à me plier aux conventions. Moi. Conventions ! J'en ai été malade pendant trois jours, mais tout ça je le fais pour vous, bien sûr.
Une fois que vous vous êtes présentés, qu'ils en savent plus sur vous que vous n'en savez sur eux, vous pouvez passer à la prochaine étape.

 

Deuxième étape.

Motivation(s)

 

Pour montrer que je suis motivé à réussir ma mission, j'avais préparé le terrain. La mission d'investigation et d'infiltration que j'ai entamé nécessitait organisation. Repérer les lieux, prendre la température, voir si y'avait de l'ambiance, vérifier que ça en valait la peine. J'ai commencé par envoyer un article, doucement, en mode ninja. Puis d'autres. Avant de dire : BOUM, CANDIDATURE.
Tout était planifié par ma magnifique intelligence, ma remarquable ruse et mon incroyable talent.
Pour les motivations, il faut tout donner. Vraiment. Balancez les vêtements, donnez votre corps à la science, et surtout mentez.
Faites croire que vous voulez entrer dans l'équipe du Chicaneur pour être utile à la maison de Serdaigle, parce que vous aimez écrire, parce que vous aimez Lume De Dio, parce que vous voulez pécho Tiliana ou pour choisir tous les articles fétiches de Ray Paro avant lui. Faites croire que c'est le job de vos rêves, et que jamais vous n'avez voulu un autre grade que celui de chroniqueur, que la couleur de ce grade mettra en valeur votre teint diaphane. Bref, que toute votre vie c'est le Chicaneur. Franchement, ça peut passer. Si ça ne passe pas, au moins, vous aurez appris à extrapoler vos arguments.
 

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Motivations, métaphore signée Antoon Lycose.

Quant à moi, je me contenterai de faire tout ce que j'ai dit auparavant en enveloppant le tout de mièvrerie et d'étoiles sur les « i ».

 

Troisième étape.

Conclure en beauté.

 

Les dés sont jetés. J'ai fait tout ce que je pouvais. J'ai distillé l'enthousiasme, la motivation, l'excitation, l'hypocrisie et les faux sourires dans ma candidature. J'ai glissé quelques noises (pas des mornilles, trop de valeurs) dans l'enveloppe. J'ai tout retranscrit dans cet article pour que vous sachiez.
Je suis fin prêt à entrer dans les bureaux du Chicaneur. Ainsi, comme a dit Erin Crowder, je pourrais côtoyer Ivanraveninovitch Clavenstitch pour lui tenir compagnie vu qu'on se ressemble il parait. Cela m'a coûté 5 noises et un bafouillage de plume à papote pour écrire cet argument, merci d'en tenir compte. afin de découvrir l'univers de la rédaction de journal de maison. Et d'y contribuer, parce qu'il faudra bien justifier le grade.

 

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Coucou, c'est moi. Je peux venir avec vous ?

Oui, tu peux Antasy. Welcome !

Quel piaf es-tu ?



Ce mois-ci, l'honneur est à la fierté Serdaigloise, ou la Ravenclaw Pride, pour les bilingues. Et on sait tous que même au sein d'une maison qui regroupe pleins de gens avec des goûts semblables (exemple : la bouffe pour les poufsouffles, les feignasses chez les Gryffondors etc.), on peut également avoir une multitudes de profils différents ! Passer du psychopathe des potins (je n'ai personne en tête, VRAIMENT) à l'adorateur des miroirs (là non plus, je dis ça absolument sans arrière-pensée).

Pour trouver quel profil vous correspond, il vous suffit d'additionner votre date de naissance. Exemple : 19/10/1996 = 1+9+1+1+9+9+6 = 36 = 3+6 = 9.

1 - Si vous avez obtenu ce chiffre, je vous conseille de a. arrêter la drogue, b. demander au choipeau si vous êtes bien dans la bonne maison, c. ... recalculer. Oui, vous pouvez vous aider de vos doigts.

2 - Le psychotique de la salle commune.
Dès qu'un coussin est de travers, vous apparaissez tel un faucon. C'est d'ailleurs comme ça que les autres vous voient. Un œil à l'affût, des griffes acérées qui n'ont aucune pitié pour les pauvres petites têtes qui auraient le malheur de laisser trainer une chaussette par terre. Vous êtes le piquebœuf officiel de Serdaigle !
Je ne peux que vous conseillez d'aller consulter, sinon vous risquez de souffrir ... beaucoup.

3 - Le grincheux du dortoir.
Les gens, vous n’aimez pas ça. C'est bruyant, ça sent pas bon, ça parle trop fort et surtout ça pose trop de questions, tout le temps. Vous préférez largement vous terrer sous votre couette, loin du monde extérieur, qui est bien trop effrayant. Vos amis vous appellent d'ailleurs la chouette du groupe. Mais osef, vous n’avez pas d'amis, en fait. En conseil ... changez de plaid. Celui que vous avez commence vraiment à sentir.

4 - Le sniffeur de la bibliothèque.
Vous, votre drogue, ce sont les livres. Certes, c'est le cas pour pas mal d'élèves de la cette maison, mais là, vous explosez tous les pourcentages des sondages. En fait, vous ne vous contentez plus de lire, vous mangez carrément les livres. Vous déchirez les pages, vous les broyez jusqu'à en faire de la poudre pour pouvoir sniffer. Du coup, vous avez développé des aptitudes nasales très étranges, un peu comme le kiwi.
La dépendance, ça se soigne. Mais c'est pas dans cette maison que vous trouverez de l'aide ...

5 - La trace du fauteuil.
Vous passez tellement de temps dans le fauteuil de la salle commune que vos fesses ont fini par y laissez la trace. Vous savez, ce léger renfoncement. D'où ce nom ... Allez, tout le monde aime les cigognes. Non, je rigole. Vous risquez de finir le feu aux fesses.

6 - L'oreille à rallonge de la préfecture.
Les yeux et les oreilles de préfets, c'est vous. Vous arrivez à vous infiltrer partout, vous entendez tout, vous voyez tout. Tel un vautour à l'affût de la moindre proie faible, vous vous jetez sur le premier écart fait par un élève. Mais en plus de ça, vous êtes discret, puisque tout le monde vous aime. Le Chicaneur ne cautionne pas ce genre de pratique, alors pas de conseil. Pfu.

7 - La commère du coin.
Qui s'est gratté le nez dans la bibliothèque entre le cours de potion et d'astronomie ? Qui a mangé la dernière part du gâteau de Partison ? Qui envoie des lettres d'amour à Lume ? Vous, vous le savez. Contrairement à votre ami du dessus, vous n'allez pas le crier sur tous les toits. Du moins, vous n'en dîtes jamais assez. Vous aimez le suspens, et vous gardez précieusement vos informations pour les ressortir le moment venu. On pourrait dire de vous que vous êtes une petite pie.
En attendant, je vous encourage à balancer vos infos à Tiliana, parce que dans le Chicaneur, on adore ça, les potins.

8 - Le dieu bleu et bronze.
Vous aimez vous pavaner dans la salle commune tel un bellâtre. L'exhibition, vous connaissez ça, et si Erin n'était pas là pour vous rhabiller tous les dix mètres, vous auriez chopé une bronchite depuis longtemps. On peut vous comparer au paon. Mais croyez-moi, c'est pas un compliment. Certes, c'est beau. Mais question ciboulot, c'est pas trop ça.
Vous savez, les habits, c'est bien, c'est chaud, et ça explose pas la rétine ou la vertu de vos amis !

9 - L'élève (trop) modèle.
Tout le monde vous voit comme un être gentil, doux et innocent. En réalité, vous êtes une teigne, une vraie. Vous sortez les crocs, et vous attaquez. Ah, la délicatesse, vous ne connaissez pas. Certains diront que vous auriez dû atterrir à Serpentard. Que nenni, vous êtes tel un cygne, majestueux et mordant. C'est comme ça que vos amis vous aiment.

J'espère que ce petit test vous a plu. Ne me jetez pas trop de tomates, j'ai essayé de faire large, comme on dit. N'hésitez pas à faire partager votre résultat, plus on est de fous, plus on rit !

Rédigé par Ellena et illustré par Ellie

Les hommes sont des femmes comme les autres

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Le huitième jour du troisième mois de la deux mille seizième année aura lieu LE jour. Le jour qui fait gausser les demoiselles, les fillettes, les femmes matures, le jour qui émoustille les esprits féminins bridés – bridés, les esprits, pas les yeux, même si les Asiatiques s'émoustillent aussi.

LA JOURNEE DES DROITS LA FEMME.

Comme il faut être au cœur de l'événement pour en comprendre les teneurs et les aboutissements, je parlerai non pas de ces êtres différents dont je ne comprends pas grand chose si ce n'est qu'elles sont aussi bizarres qu'effrayantes.

Je parlerai des hommes de Serdaigle.

Je dédie cet article à toute la gente masculine, ou un peu moins masculine pour certains, aux garçons qui ont foulé la Salle Commune pour en ressortir direct, terrorisés par tant d’œstrogènes au cm², aux hommes qui ont fait les beaux jours de Serdaigle en se hissant à ses places trop souvent tenues par des jolis filles aux robes fleuries, à tous les oubliés, à tous les futurs garçons qui auront leurs noms dans la mémoire commune, à ceux qui n'échapperont pas à l'anonymat, et à ceux qui resteront, coûte que coûte, dans une maison de fille – et aux filles et aux êtres entre les deux, dans les deux ou peu importe parce qu'il faut de tout pour faire un monde.

Serdaigle a une proportion de garçons dans ses rangs aussi infime que la proportion d'élèves intelligents à Poufsouffle, d'élèves calmes à Gryffondor et d'élèves gentils à Serpentard : c'est dire que nous ne sommes pas beaucoup ! N'en déplaise aux quelques figures masculines qui ont fait partie de l'équipe de cette maison (Eldarion, tu restes gravé dans mon cœur), la masse de garçon reste silencieuse. Aussi éphémère que la Coupe de Maison dans les mains des Serdaigle (je déconne)(faudrait que vous songiez à remettre ça), la populace de garçons peine à se faire une place au sein de la maison. C'est normal.

Imaginez-vous, les filles.

Vous êtes un garçon qui vient d'être réparti à Serdaigle. Tout content (à part quand vous vous appelez Antasy), vous mettez les pieds dans la Salle Commune. Et là, que des filles ! Pour un peu que vous soyez un gosse peu dégourdi (surtout quand vous vous appelez Antasy), ça peut faire un drôle de choc quand vous apprenez ça.
Dès que vous croisez un garçon, dans la mêlée des cheveux longs, blonds, dans le frou-frou des robes de sorcière, votre regard semble s'illuminer. UN GARÇON ! (1) Comme vous ! Vous n'êtes pas seul ! Parfois, il vous arrive de constater qu'il y a plus de garçons qu'il n'y paraît : vous en voyez surgir dans la nuit, dans ce Dortoir mort que le préfet devrait refaire un jour, ou dans ce Dortoir des Nouveaux qui n'en contient plus beaucoup.

S'en suit alors une certaine solidarité entre garçons : on est tous dans la même galère. Puis, vu qu'on est peu nombreux, on a pas envie de perdre un des autres même si les garçons ont tendance à disparaître dans le Triangle des Bermudes de la Salle Commune – sûrement un complot des filles, ça.

Un jour, nous, garçons de Serdaigle, dominerons le Monde. Mais pas demain, la flemme.

(1) J'vous jure, le premier qui supprime la cédille pour reprendre une chanson moldue des années 2000, j'lui refais sa face à coups de plumes.

 

Rédigé par Antasy et illustré par William Jones

Ils l'ont dit



Cela faisait longtemps que personne n'avait détourné volontairement vos propos, non ? En tout cas moi ça me manque. Je suis sûr que vous aussi, vous vous dites "roah, ça fait tellement de temps qu'on n'a pas ri de mes propos en les prenant hors de leur contexte, lalala c'était le bon temps !"...sinon bah tant pis, je vais quand même le faire.

Je vais donc m'empresser, avec une joie non dissimulée, de détourner vos propos individuels pour en faire des expressions universelles et générales concernant le groupe entier des Serdaigle. Honte à vous de l'image que vous donnez de nous, bande de petits délinquants.

Le Serdaigle fume quelque chose, et c'est probablement illégal : "J'adore coller mon front sur l'herbe fraîche pendant l'hiver, on peut sentir des restes de son odeur estivale".

Le Serdaigle use et abuse de son prochain (et c'est probablement illégal) : "pis un descendant de Vélane ça peut toujours servir".

Le Serdaigle travaille (et c'est probablement légal) : "Dans mon lit, demain je commence à 7:00 et il est 00:10, mais je m'en fiche, je vais finir mon devoir quand même."

Le Serdaigle incite à travailler (et là, c'est ptêtre légal, mais c'est pas coul bro) : "Et phu pour la dernière de Flora et la première de Lexei, j'ai bien envie de profiter de cette coupe pour me remettre aux devoirs ehe~".

Le Serdaigle fomente des complots (et arrive à ses fins) : "Tout ça pour dire que... Mon rêve serait que A. devienne notre chef, elle le mérite vraiment :3".

Le Serdaigle a un programme politique basé sur la violence : "Je l'encourageais pour ses projets, lui taperais les doigts quand il fera trop de blagues pourries (promis les zamis)". Si ça ne concernerait pas Ray, on aurait des doutes quant à la légalité de tout ça.

Le Serdaigle prend tout le monde de haut (ts, c'est pas bien moral) : "Il vient de mon imagination ts."

Le Serdaigle dit : "PROUT U.U." et franchement, on le comprend.

Le Serdaigle est franchement vulgaire et un brin désagréable : " Je crois que je serais le majeur [doigt de la main, NDC], histoire d'embêter un maximum de personnes, surtout celles qui ne m'aiment pas".

C'est sur ce je-sais-pas-trop-quoi que nous vous laissons répandre votre parole sur le vaste monde. C'est pas jojo, hein, on ne va pas se le cacher. Disons pour être diplomate que vous ne gagnerez pas le prix Nobel de la paix cette année quoi. Mais c’est pas grave :cœur :

Rédigé par Lume, illustré par Ellie

Journal de bord d'un fantôme

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Jour 1 : Fatigués par le dernier numéro (on se demande bien pourquoi, ils n'ont rien foutu), ils font tous une tête d'enterrement. Je me sens enfin chez moi. C'est le jour 1, c'est celui qu'on retient.

Jour 3 : Adieu Erin Crowder, tu nous manqueras. [...] Désolé, je pensais trouver en quoi tu allais nous manquer, mais en fait non. Tu ne nous manqueras pas.

Jour 6 : De Dio a une nouvelle lubie : redécorer le bureau. Bravo, ça lui fera une raison de plus pour ne pas écrire ses articles en temps et en heure.

Jour 8 : Alors que je pensais ne plus jamais revoir la tronche d'Erin (quelle joie de la voir quitter son poste), voilà qu'elle revient nous étaler son bonheur comme si de rien n'était. S'il vous plaît, je veux un moyen efficace de me débarrasser définitivement de ces incapables.

Jour 11 : De Dio a convoqué William dans son bureau. Je me faufile dans les murs pour écouter leur conversation, mais le "chef" me découvre et me chasse. Tant pis pour toi, face de pet de vélane, je me vengerai !

Jour 12 : Je convoque toute l'équipe pour une réunion de la plus haute importance. Tout le monde arrive, interloqué, tandis que je cache difficilement un début de rictus zygomatical (l'équivalent d'un fou rire pour moi). Le silence est pesant, on me regarde avec attention, et au bout de quelques minutes, je l'annonce enfin : "je ne vous aime pas."

Jour 14 : Une nouvelle arrive, toute timide. C'est quoi son nom déjà ?

Jour 15 : Mademoiselle Bradburry danse autour des tables en écoutant de la musique bizarre. Ellie, c'est un peu le soleil de cette rédaction. Quand on l'observe trop longtemps, on pleure.

Jour 17 : Vous savez ce que c'est la différence entre le bureau du Chicaneur et moi-même ? Aucune, les deux sont morts.

Jour 18 : Ellena Jones a eu "une illumination". Apparemment elle s'est rendue compte qu'on pouvait mieux y voir le soir, en allumant la lumière.

Jour 20 : Antasy, Gajiu et Oneil viennent de déposer des articles dans le bureau du Chicaneur. Quand je dis que l'équipe ne fout rien. Obligée de faire appel à d'autres bras cassés.

Jour 22 : La nouvelle s'appelle donc Tiliana. Qui s'en fout ?

Jour 25 : OH MON DIEU ! C'EST PAS VRAI ! Que se passe-t-il ? Mais que se passe-t-il ? Mais qu'est-ce qui se passe ? ... Ah bah non, fausse alerte. Il ne se passe rien.

Jour 27 : La candidature d'Antasy est arrivée. Me dites pas qu'il va y avoir une tête à claques de plus dans ce bureau...

Jour 28 : Ray Paro est porté disparu, Tiliana et Emilien jouent à cache-cache, Romane et Wara ont apparemment trouvé la formule magique pour devenir invisibles. Peu importe la sortie imminente du nouveau numéro, cette équipe a réussi sa mission : être plus transparente que moi.

Jour 29 : Les gens sont tout joyeux. Ils se sont rendu compte qu'ils pouvaient glander un jour de plus cette année.

Article rédigé par ici par I.C. et illustré par le nain Lenain.

Elle ne nous dit pas tout !

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Il y a une gente dame dans les rangs de Serdaigle qui s'illustre par sa propension à rapporter, colporter, raconter des potins – ces mêmes rumeurs qu'elle prend plaisir à vous faire lire dans une rubrique consacrée du Chicaneur. Elle est loin d'être méchante, même si ce rôle de commère tend à la faire détester de ceux qui en font les frais.
Je parle bien évidement de Tiliana.

Il y a une faille dans cette mastodonte de la rumeur. Si elle vous parle gaiement de vous, petits Serdaigle, de trucs dans vos vie que vous auriez bien aimé cacher (si seulement c'était bien arrivé), elle semble oublier une seule personne dans ses rumeurs.
Elle-même.

Et oui, elle ne nous dit pas tout !

Installée au Salon de Thé, le plus souvent avec tout l'attirail d'une bonne Serdaigle – thé, cookies, parfois thé aux cookies ou cookies au thé –, la jeune Tiliana observe, dissèque, analyse les autres Serdaigle présents jusqu'à en oublier que les autres Serdaigle présents , comme moi, font exactement pareil (sans thé ni cookies, par ailleurs).

C'est lors d'une énième après-midi passée à vider les bièraubeurres (sans beurre) du comptoir que j'ai observé ce début d'idylle – que dis-je ! - cette romance qui allie à la fois Roméo et Juliette, une chanson des Bizarr Sisters' et une émission tardive sur Potterveille avec pour sujet l'abstinence. Tout ça, à la fois.

Le cher élu dans le cœur de Tiliana n'est rien d'autre qu'un autre garçon habitué lui-aussi au Salon de Thé puisqu'il y travaille. Ray Paro. Sans doute a-t-il pensé qu'avec un nom comme le sien il pourra réparer le cœur brisé de la jeune Tiliana – brisé sans doute par les Serdaigle vengeurs qui ont été la cible de ses articles. Dans un chassé-croisé de câlins avec plus ou moins de cœurs, de vents plus ou moins forts, Tiliana et Ray Paro entretiennent sous nos yeux tantôt moqueurs tantôt très moqueurs le commencement d'un beau roman, d'une belle histoire, d'une romance d'aujourd'hui, en bref.

Si vous êtes du genre à être comme Tiliana, vous me direz sûrement pour vous défendre : "mais tu n'as pas de preuve", "nan mais on dit pas ça comme ça, franchement", "tfaçon t'es jaloux parce que t'as pas de cookies...".

Eh bien non, je n'ai pas de preuve.
J'ai seulement le spectacle délicat de deux Serdaigle qui tentent de se rapprocher, de faire des massages, pour ensuite se fuir, et se rapprocher encore jusqu'à frustrer les autres clients du Salon de Thé parce qu'ils sont bien beaux, mais ils n'avancent pas des masses.

Entre temps, Tiliana virevolte tel un Vivet Doré à l'époque où on les utilisait encore pour les matchs de Quidditch : de droite à gauche, cumulant des vies amoureuses à ne plus savoir quoi en faire, les siennes et celles des autres. Elle laisse sur le quai de la gare de l'amour un Ray Paro qui aurait p'tèt dû s'occuper de son cœur brisé avant de s'intéresser à celui des jeunes filles en fleur.

Moi je vous raconte ça, c'est parce qu'elle ne vous le dira pas. Des rumeurs qu'elle vous offre, il ne restera que celles qui la concernent. Il est de mon devoir de vaurien – de sale gosse – de rétablir la vérité.
Même si, au final, cela ne nous regarde pas.

 

Rédigé par Antasy et illustré par Emilien