Le Chicaneur

Saviez-vous que vos noms peuvent dire bien des choses de vous ? Ne traînons pas plus, pour vous le prouver et vous montrer de quoi je veux parler, j'ai fait une petite sélection d'exemples :
 

• Angele : Son nom bien connu de la Salle commune est simple en apparence. On pourrait facilement lier ce nom à la douceur angélique qu'elle dégage. Mais j'ai fait un peu de grec et Ἄγγελος, d'où vient le nom (angelos), signifie le messager. Plus tard, ça devient l'ange, qui est le messager des dieux. Nous pourrions donc voir Angele comme une messagère ou une petite chouette adorable, à vous de voir.
   
• Cassiopeia Crewe : Cassiopée, si on francise, est une figure de la mythologie grecque. C'est la mère d'Andromède et elle a un jour prétendu que sa fille était plus belle que les néréides, des nymphes de la mer. Faisant face à un monstre terrible envoyé en représailles, elle a préféré sacrifier sa fille. Heureusement que Persée est arrivé par là avec Pégase pour la sauver. Mais pour cet outrage à des divinités, Cassiopée a été condamnée à tourner autour du Pôle, tête en bas. Drôle d'histoire pour cette reine d'Ethiopie.
  Cassiopée est donc une belle constellation mais c'est aussi un nom empreint d'orgueil. Tirez-en les conclusions que vous voulez sur notre propre Cassie.
   
• Eurydice Spector : Eurydice, cela signifie la justice sans bornes. Elle est liée au mythe d'Orphée puisqu'elle allait l'épouser mais le jour des noces, elle a marché sur un serpent et en meurt. Orphée, inconsolable, se voit offrir par les dieux le droit de descendre aux Enfers pour la chercher et la ramener dans le monde des vivants. Mais il n'a pas le droit de se retourner pour la voir avant d'être complètement sorti. Malheureusement, juste avant d'arriver, il jette un coup d'oeil derrière son épaule, pour vérifier si elle est toujours là et il la voit disparaître pour toujours devant ses yeux.
  C'est une histoire bien triste mais retenez surtout que votre directrice de maison est attachée à la justice.

Bref, voilà quelques exemples de pseudos, ou du moins de prénoms, qui sont chargés de sens et d'histoires mythiques. Alors je me permets quelques conseils pour finir. Si toi aussi tu veux un prénom unique et rare à souhait, comme il est de coutume dans notre saga, voilà quelques propositions que j'ai trouvé en rapport avec la belle maison Serdaigle :

Alcyone est rarement utilisé alors qu'elle est métamorphosé en martin-pêcheur, qui est un oiseau très coloré.
Bérénice signifie la porteuse de victoire, on en aurait bien besoin en ce moment, je dis ça, je dis rien.
Ganymède, si vous avez suivi les articles des mois précédents, vous aurez peut-être compris pourquoi il est tout à fait aiglon-compatible.
Aristaeius signifie tout simplement le meilleur. Bon, faut pas être trop modeste pour le porter.

Ceux que je déconseille en revanche :

Médée (fratricide, parricide, infanticide, ça ne me paraît approprié que pour des mages-noirs revendiqués).
Atrée, ça peut dire sans crainte, mais comme il fait manger ses enfants à son frère, je mets un veto.
Amalthée, je déconseille aussi à moins d'adorer les chèvres, mais certains sont parfois bien inspirés par notre cher Abelforth.

Et voilà tout ce que j'avais à vous dire sur les noms inspirés des mythes grecs notamment (parce que je ne peux pas m'empêcher de faire un article dessus à chaque fois héhé). N'hésitez pas à nous proposer aussi vos propres idées originales !

Qui dit mois d'octobre, dit Halloween ! Cette journée dont le sens a été dénaturé au fil des ans, est devenue la journée où on se déguise, où on se fait peur, où on a des frissons ! Aujourd'hui, nous allons donc nous pencher (pas trop près c'est quand même flippant), les plus grandes peurs de nos aiglons !
 

Nemo Tzarela

Chez notre Poulet international, c'est une peur très classique qui a dans un premier temps frappé sa vie. Je suis certaine que vous êtes nombreux à la partager : les araignées ! Ayant vu le film Harry Potter et la chambre des secrets un peu trop jeune, notre petit pioupiou a été traumatisé par ces bêbêtes pleines de pattes. Pas facile de rester figé à fixer une araignée pendant 2 heures par peur, ou encore de faire des cauchemars où les arachnides ont la part belle !

Mais, Nemo est la preuve qu'on peut surmonter ses peurs, car il a réussi à la dompter (non pas qu'il aime ces créatures non plus hein) comme le warrior qu'il est ! Aujourd'hui, c'est plutôt une peur sociale qui a pris le pas, cette frayeur qui fait probablement partie de nous tous, le regard des autres, perdre les gens qu'on aime... On le comprend et on l'accompagne dans son fardeau.

 

Rain Lewis

Nemo n'est d'ailleurs pas le seul à ressentir une peur vis-à-vis des autres ! Chez Rain Lewis, on retrouve une grosse crainte concernant le regard des autres, ce qu'ils peuvent penser ! Ce qui rend les interactions sociales difficiles et peut parfois nous faire nous enfermer sur nous-mêmes, dans un univers bien à nous. Si Rain n'a rien contre les autres personnes, au contraire, cette angoisse peut parfois être handicapante dans la vie de tous les jours.
 

Hawkin Niki

Pour notre jeune aiglonne aux plumes brillantes, Niki, c'est la peur de l'eau qui fait grandir en elle l'angoisse ! Après avoir vécu un épisode traumatisant de noyade durant son enfance, il lui est maintenant impossible de s'approcher d'une étendue d'eau. Bien compréhensible après une pareille expérience ! De nouveau, cela produit des cauchemars, probablement des souvenirs effroyables. Je serais curieuse de voir la forme que prendrait cet épouvantard !

 

Cassiopeia Crewe

Pour la douce Cassiopeia, ce sont les insectes qui lui provoquent une grosse peur. Peu importe lequel, tant que c'est un insecte qui risque de l'approcher, qu'il rampe, qu'il vol ou autre, cela sera suffisant pour lui créer des sueurs froides rien que d'y penser. Elle risque même de s'enfuir à toutes jambes si l'insecte est devant elle.
 

Et toi alors, c'est quoi ta plus grande peur ?

En France, comme dans beaucoup d'autres pays, quand on pense "Halloween", on pense souvent Etats-Unis, déguisements, citrouilles, maisons hantées, bonbons... Quelle rivale cette fête typiquement américaine pourrait-elle avoir ? C'est ce que je vous propose de découvrir !
 

Les vacances vous semblent déjà loin, beaucoup trop loin... mais il n'est jamais trop tard pour voyager ! Il fait déjà gris ici, une bise fraîche vient vous signaler que l'été est fini...

Bienvenue à bord du Chica-airline ! Je vous invite à prendre un ticket et à embarquer pour là où il fait encore chaud... México !!! Vous prendrez bien un petit shooter de tequila, n'est-ce pas ?
 

El Día de los Muertos - Mexique
(31 octobre - 2 novembre)

Chaque année, vous appréhendez avec tristesse et monotonie l'habituelle visite au caveau familial, un bouquet de chrysanthèmes à la main ?

Au Mexique, fin novembre - début octobre, les cimetières deviennent "the place to be" pour faire la fête !
 

Alors... Si vous avez bien fêté Halloween la veille, au mieux, vous serez fatigué, au pire, vous aurez une terrible gueule de bois... Quoi qu'il en soit, vous êtes invité à sortir sombrero et/ou maracas !
 

C'est bien avant l'arrivée des premiers colons, que les civilisations mésoaméricaines avaient déjà pris pour habitude de rendre hommage à leurs défunts par différents rites, plutôt sanglants il est vrai... El día de los Muertos est l'héritage de ces fêtes rituelles. Il s'agit là de trois jours de festivités, sacralisées et codifiées, qui font lien aujourd'hui entre coutumes aztèques et croyances catholiques.
 

Une attendrissante attention inaugure ces jours de fête car, du 31 octobre au 1er novembre, se tient le goûter des "angelitos", les enfants défunts, auxquels les Mexicains rendent un hommage tout particulier. Des autels leur sont dressés et des milliers de sucreries adressées en offrande. Comme en reconnaissance de la nature particulière de la mort d'un enfant.
 

Ce n'est qu'une fois que cet hommage aux "innocents" a été rendu que les autres défunts sont alors célébrés.
 

Imaginez ! Un cimetière... cet endroit habituellement cantonné au recueillement et aux larmes... Le voici transformé en véritable lieu de fête ! Des autels colorés y ont été installés, des fleurs et des bougies ont été disposées partout, elles illuminent chaque allée, des offrandes sucrées et alcoolisées sont déposées là, à même les tombes ! Partout, des visages de défunts semblent vous inviter à la fête.

Certains portraits semblent dater de plusieurs années alors qu'on dirait que d'autres photographies ont été prises la veille. Parés de costumes festifs, maquillés, des gens mangent, dansent, parsèment le sol de pétales de fleurs, là, juste aux pieds des tombes. Les vivants ont préparé ces festivités avec soin et offrent à leurs aïeux leurs mets préférés et des festivités endiablées ! Ils se rient bien de la mort ! Car, après tout, qui sait ce qui nous attend derrière le voile ?
 

Et, alors que vous prenez le vol de retour et retournez déguster vos éternelles spécialités à la citrouille vous pensez au Mexique...

Là-bas, le macabre se confond avec les couleurs, la lumière, le chant et la danse. Les visages de squelettes sont bien là, les fleurs et les bougies aussi, mais tout ceci réchauffé par le Soleil donne quand même un autre état d'esprit !

J'espère que vous le ressentez vous aussi et qu'en même temps que vous célèbrerez la mort, vous fêterez aussi la vie !

Quand on te propose de candidater pour un stage au Chicaneur

Quand tu débarques au Chicaneur comme stagiaire

Quand tu harcèles les chroniqueuses de questions

Quand tu comprends que tu dois toi aussi écrire des articles et pas seulement harceler les chroniqueuses

Quand tu déprimes car tu n'as pas d'idées d'articles

Quand tu manges un cookie pour te consoler

Quand tu te rends compte qu'il ne te reste qu'une dizaine de jours avant de devoir rendre tes premiers travaux

Quand tu trouves enfin une idée !

Quand tu te rends compte que tu as copine stagiaire avec qui partager tes misères

Quand tu te dépêches d'écrire ton article

Quand les stagiaires sont super fières d'elles : elles ont enfin fini l'article !