N°71 - Décembre 2015

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mercredi 2 décembre 2015

Editorial - N°71

Vous avez certainement, comme moi, entendu et lu beaucoup de choses ces derniers temps. Des gens qui vous ont reproché votre peur, votre drapeau sur le visage et vos larmes. Des gens qui vous ont dit que vous ne faisiez pas votre deuil comme il fallait, qu'on s'était tous trompés sur toute la ligne, que c'était la faute à machin et que truc n'avait pas fait ce qu'il fallait.

Qu'on allait sauver la planète et les ours blancs en regroupant près de deux cent personnes ordinaires venues des quatre coins du monde en avions et autres voitures moldues dans un bâtiment chauffé au nucléaire pour parler grands ego et petits écosystèmes, parce que le CO² c'est caca, et que ça, la petite gens doit le comprendre.

Et bien nous, à la Rédaction, on a dit fuck à cette ambiance pourrie. Nous n'avons pas l'audace de prétendre que nous allons sauver votre mois de décembre, du moins pas tout à fait. Nous nous contenterons de vous apporter un peu de Noël, beaucoup de traditions, et on l'espère, un grand sourire.
La rubrique Keep Calm and Read a Book se contente de me faire savoir qu'il ne faut pas croire tout ce qu'on lit, ni tout ce qu'on dit et, pendant qu'on y est, que croire est une violence que l'on se fait à soi mais pas aux autres.

Nous disons "au revoir" à notre bestiale Fauve, qui nous aura beaucoup fait rire et sacrément éclaboussé de sa finesse littéraire.

Et nous saluons Emilien Le Nain, seul à avoir envoyé un hibou pour candidater au poste d'illustrateur pour le Chicaneur.

Faites-vous des bisous. Ou pas. Vous êtes encore libre de ça.

From Paris, with Love

Comment mettre des mots sur ce qui laisse sans voix ?
Comment décrire l'indescriptible ?
Comment repenser à l'impensable ?
Comment donner vie à l'invivable ?
Comment parler alors que tout a déjà été dit ?



Approche-toi. Prends ma main. Regarde le ciel, tu vois ? Tu vois ces nuages noirs à l'horizon ? N'y prête pas attention. Ils viennent et repartent, certains plus sombres que d'autres. Laisse-les passer. Laisse-les cracher leur féroce pluie. Laisse-les.

Contente-toi d'admirer. Oublie la morosité. On peut trouver de la beauté partout. Un sourire, un regard, une fleur. Partout. Un parfum, un paysage, une mélodie. Regarde. Ecoute. Sens. La beauté est partout. Tu dois t'en saisir. Tu dois t'en imprégner.

Approche-toi. Accroche-toi. Ce n'est jamais facile. La vie est un éternel recommencement. Les hommes s'attachent à détruire ce qu'ils créent. La nature s'amuse à dévaster ce qu'elle a fait naître. Et les nuages viennent et repartent, encore et toujours.

Mais contente-toi d'admirer. Le bonheur se cache partout. Il suffit de s'enthousiasmer. Il suffit de profiter de chaque instant. Il suffit d'un sourire, d'un regard, d'une fleur. Ta curiosité et ton enthousiasme sont ta force, celle qui te permet de ne pas succomber aux noirs nuages.

Quand un homme ne s'extasie plus, quand la beauté ne lui est plus familière, quand il s'imprègne de ce qu'il doit laisser passer, il peut lui rester deux choix. Se détruire lui-même ou détruire son prochain. Retrouver une paix intérieure ou emporter les autres dans sa chute.

Alors approche-toi. Prends ma main. Les sombres nuages viennent et repartent, mais le sourire, lui, doit toujours rester. Dans tes moments difficiles, n'oublie jamais de chercher la beauté, n'oublie jamais de t'émerveiller. Et surtout, n'oublie jamais de vivre.

Approche-toi, accroche-toi. Je t'emmène voir les anges. Ils te joueront cette mélodie que tu n'auras jamais fini d'écouter. Ils te serviront ce café que tu n'auras jamais fini de boire. Et tu verras, c'est dans la mort que l'on comprend le mieux le sens de la vie.
 

Ray Paro

Le père Noël pour les nuls

Ah, Noël. La neige, le froid, les cadeaux, les chocolats chauds, encore des cadeaux et ... LE PÈRE NOËL. Parce que oui, qu'est-ce que serait Noël sans ce bon vieux môsieur à la barbe blanche. (Non, je ne parle pas de Ray).

Je tiens à prévenir le lectorat la présence de spoils dans cet article. Oui, je suis un être sans cœur ni âme.

Il y a quelques temps, je brisais vos rêves et vos connaissances sur la fête d'Halloween (ou pas, mais faîtes comme si pour me faire plaisir). Maintenant, je m'attaque à ce personnage, quitte à me faire lancer des pierres, I live dangerously.

A la base, ce maboule qui ne connait que l'onomatopée 'Hohoho' ne ressemblait pas vraiment à celui d'aujourd'hui. Parce que oui, il semblerait que le premier personnage à avoir inspiré notre Père Nono ne serait autre que ... Odin, himself. Oui, Odin, le papa de Thor. Odin, ce beau goss, le Père de Toute Chose, le mari de Freya… bref El Padre quoi. Dans sa grande bonté de Dieu hypermégapuissantdelamort, il descendait donner des cadeaux aux Midgardiens (coucou c'est nous !), plus précisément les enfants scandinaves (là c'est plus nous). Vous pouvez crier à la discrimination si vous le souhaitez, mais je tiens à vous prévenir : Odin a de supers bons avocats.

Le Père Noël que nous connaissons a également été inspiré par deux autres personnages.

Le premier se nomme Julenisse. C'est un petit lutin (Non, pas Méliandre), à la barbe blanche et plutôt âgé, selon les légendes. Il est celui qui distribue les cadeaux aux enfants lors de la Midtvintersblot, journée du solstice d'hiver et donc l'équivalent de notre Noël à l'époque des Vikings.
Le second est un Gargan. C'est un celte et franchement, on ne sait rien du tout de sa vie. Peut-être était-elle aussi inintéressante que la vôtre, que sais-je.

Mais bien entendu, hormis ces origines bien exotiques, on ne peut pas ne faire un lien entre notre Père Noël et Nicolas de Myre AKA Saint Nicolas. Vous l'aviez pas vu venir celle là, hein. Il existe d'ailleurs encore un jour de fête célébrée dans plein de pays de l'est et dans le Nord/Est de la France. Entre nous c'est juste une bonne excuse pour se gaver trois fois plus de chocolats.

Contrairement à une légende urbaine que vous apprêtez à me ressortir en mode « non mais je crois bien que j’ai entendu dire que la boisson moldue marron pétillante est à l’origine de tout ce merdier », le grand méchant capitalisme mondial n’a rien à voir avec tout ça. Autrement dit : veuillez laisser les Américains loin de cette tradition scandinave millénaire ou je vous éviscère à coups de baguettes.
Donc, je disais. Non, Coca-Cola n'a rien inventé du tout puisque les attributs physiques et vestimentaires ont été tirés de nos trois petits personnages d'en haut à savoir Odin, Julenisse et Gargan. Tout juste la marque s’est-elle emparé du phénomène et a profité de son expansion – et de celle du Père Noël au passage, puisqu’il a pris sous son influence néfaste quelques tailles de « pantalon » en plus. Une bonne raison de préférer les robes.

Sur ce, :X.

Article rédigé par Ellena Jones.

La biographie cachée de William Jones





Avant de commencer, que l'on soit bien clair. William est anglais. Contrairement aux idées reçues, il n'est pas né dans l'Indiana, Jones.

Depuis tout petit, le garçon rêve d'une vie d'artiste. A cinq ans, ses parents lui offrent alors un appareil photo moldu, qui restera longtemps son objet fétiche. Mr & Mrs Jones sont très fiers de leur petit William. Bal des pompiers, anniversaires, mariages, déambulation d'un escargot dans son jardin, il est souvent désigné pour immortaliser les plus grands événements.

Egalement passionné de Sortilèges & Enchantements, notre ami fait de Filius Flitwick son modèle. Mais lorsqu'un jour il reçoit la visite de William pour avoir un autographe, l'hybride jette Jones hors de sa maison, ne supportant pas l'idée que le gourmand photographe gobe l'un de ses flambys.

A son arrivée à Poudlard12, le Choixpeau n'envoit pas William chez les reptiles, mais bien dans la maison des érudits. Une décision qui en surprend plus d'un, car le garçon n'est pas un grand lecteur. Quand il commence une saga, il ne lit que le premier tome, Jones. Durant sa scolarité, le Serdaigle devient Photographe à la Gazette du Sorcier, puis monte en grade, une récompense logique et méritée. Notre camarade y découvre les contraintes d'un journal. S'il râle souvent, le jeune homme a la particularité de ne jamais dire de gros mots, peu importe la langue qu'il utilise. On appelle cela être courtois des cordes vocales. En d'autres termes, poli glotte.

A 15 ans, l'adolescent rencontre une charmante jeune fille (que nous appelerons Catherine, pour plus de commodités). Entre eux, une véritable passion s'installe. Quand il voit Catherine, il est dans tous ses z'états Jones. Mais quelques mois plus tard, c'est le drame. William prend des photos coquines de sa partenaire, sans son accord. La demoiselle ne lui pardonne pas, leurs chemins se séparent et prennent des directions totalement opposées. On dira alors que le sud de Catherine correspond au nord à Jones.
William sort un peu dépité de cette relation, mais il conserve tout de même de bons souvenirs (les photos coquines en l'occurrence).

Au printemps 2015, William quitte son poste de Photographe en Chef. Par manque de temps croiront les naïfs, mais les mauvaises langues diront que certaines photographies compromettantes d'Alexeievna ont été retrouvées dans les affaires du jeune homme, rétrogradé sur le champ. Objet des meilleurs moments de sa vie, mais aussi de ses plus grandes peines, l'appareil de William ne fait qu'un avec lui.

Grand amateur d'architecture, William s'est construit un parcours exemplaire dans le château. Sur les bases d'une générosité et d'une discrétion remarquable, notre ami a grimpé les années avec une facilité déconcertante, et s'est bâti une réputation solide comme Photographe, mais aussi comme Serdaigle dévoué. Sa détermination et sa longévité, fondations sur lesquelles reposent cette figure émérite de notre maison, doivent nous inspirer pour ne jamais baisser les bras. Comme lui, on peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres ; il suffit de se souvenir... de dire OUISTITIIII !
 

~ Biographie rédigée par Ray Paro et illustrée par Romane Slater ~

Kiss and Fly





A tous ceux qui savent manipuler un tant soit peu un logiciel de graphisme et qui n'ont pas souhaité nous rejoindre : muh.



A tous les aspirants préfets,
Veuillez cesser immédiatement de vous comporter comme si vous étiez les candidats à la présidence du monde libre.
Pas cordialement.
I.C.



Au revoir F ! Nous t'aimons.



C'est pas bien de dénoncer ses petits camarades perdus sur le tchat ö



Ellie, au Chica ! Ellie, au Chica !



Que celui qui m'a piqué ma chaussette se dénonce !

 

Rédigé par le Fauve et illustré par le Raton hihi <3

Enveloppes de Serenity Railgun

A brûle pourpoint


La question fondamentale que doit se poser tout Serdaigle qui se respecte pointe son nez le lendemain des célébrations moldues du Nouvel An.

Vous qui êtes si cultivé - à force de le répéter, on finira bien par s'en convaincre - vous savez que les moldus ont une relation particulière, voire dépravée, avec une caisse en métal sur roue appelée voiture. Elle leur permet de se déplacer grâce à un juste réaction chimique entre produits dont je ne sais rien et dont on se contrefout.

La voiture coûte cher, très cher, aux hommes comme à la planète (la mort, toussa toussa). Et pourtant, il apparaît presque certain que ce n'est pas par élan humaniste ou écologique que le soir du 31 décembre certaines personnes décident d'y mettre le feu.

Nous pourrions nous interroger sur la place du feu dans notre civilisation, sur cet étrange symbole d'évolution brulant le symbole du capitalisme faussement vert, sur cette capacité incroyable de l'homme à chasser sauvagement un objet jusqu'à le posséder pour enfin avoir le droit de le détruire, mais faudrait quand même pas exagérer, en vrai on s'en fout.

On pourrait aussi demander aux gens qui font ça s'il y a un message politique ou philosophique, mais en général les gens qui brûlent des voitures ne revendiquent pas leurs actions (comme Dieu, c'est bizarre), par conséquent nous nous abstenons. On les laisse exprimer leur art incompris, se noyer dans la perversion des iconoclastes et invoquer le diable autrement qu'en allant à un concert ou au restaurant.

Cependant, afin de couper court aux vocations qui pourraient s'être déclarées pendant cette lecture, nous vous rappelons qu'en ces temps où l'alcool fait office de résistance en carton et qu'en cette maison où l'alcoolisme n'a pas d'excuse, il n'est absolument pas conseillé de mettre le feu à n'importe quoi. Même aux Belges et les Poufsouffle.
 

Article rédigé par Reine Lume et illustré par Princesse Raton !

Journal de bord d'un fantôme

Jour 1 - Alors que je pensais que cette équipe de bras cassés avait touché le fond, je remarque qu'elle fait preuve d'une médiocrité sans cesse renouvelée. C'est remarquable : ils se sont tous mis d'accord sur le thème des traditions. Ils sont tout contents, ils pensent avoir inventé la lumière. Joyeuse bande d'incompétents.

Jour 2 - J'avais déjà compris qu'ils ne faisaient pas grand chose de leur vie, ces gens, mais à ce point, c'est affligeant : je n'arrive pas à savoir s'ils font une pause, ou s'ils travaillent. P't'être un peu des deux.

Jour 5 - L'Usurpateur en chef a décoré tout le bureau. C'est affreux, mon siège est couvert de guirlandes lumineuses dorées, un sapin artificiel prend la moitié de mon espace personnel et de la neige tombe du plafond. Quelle manie ridicule d'amener l'extérieur à l'intérieur ! Si t'es pas content, De Dio, tu vas dans la forêt avec tes semblables et fissa, mais tu laisses les gens sensés tranquilles dans leur intérieur. Ma vengeance sera terrible.

Jour 10 - Que vois-je ? Rien. Exactement. Je vois des choses vides. Ça ne m'étonne guère, ils sont toujours à la bourre, de toute façon. "Non mais ça s'appelle le fashion late style".

Jour 12 - Ray Paro est encore plus bizarre que d'habitude. Il déambule à moitié nu, dit des âneries et profane mes délicates oreilles d'ordures grammaticales en tout genre. Je me meurs.

Jour 15 - Si tout cela venait à mal finir, je tiens à dire à tous les élèves de Serdaigle que je les déteste profondément, qu'ils me regretteront bien et qu'ils ne recevront rien en héritage. Ah ! ça va mieux.

Jour 17 - Je viens de fouiller la Salle Commune et je suis tombé sur les candidat(e)s à la préfecture. La déchéance est proche. Serenity, reviens-nous !

Jour 18 - Tiens, le bellâtre en chef fait plus la tête que d'habitude. Peut-être parce qu'il a appris que j'ai découragé toute candidature au poste d'illustrateur pour son journal pourri. Hinhinhin. Ca lui apprendra à saloper ma moquette avec des aiguilles de pin artificielles.

Jour 22 - Beaucoup d'articles vides sur les tables. Peu d'ambiance. Encore un départ. Je les aurai tous un jour, vous verrez.

Jour 25 - Ellena a le nez qui coule, et renifle avec beaucoup d'assiduité. La haine m'étreint, le crime est proche.

Jour 28 - C'est incroyable comme le temps passe vite, et comme l'allumette en chef semble s'en moquer royalement. A passer sa vie le nez en l'air, pas étonnant qu'il tombe malade, cette andouille.

Jour 29 - Hum. Je sens comme un air de flemmingite aiguë.

Jour 30 - Comment ça, "j'ai trop d'ondes négatives dans mes chakras et un jour mon karma s'en ressentira" ? Erin Crowder aurait-elle pris "Troll" en LV3 ?





Article rédigé par le maléfiquement diabolique Ivanraveninovitch Clavenstitch, premier du nom. Illustré par la sous fifre Romane Slater.

C'est pas grave si...







C’est pas grave si vous vous êtes massacré les neurones durant la Soirée Chicaneur, à force d’essayer de comprendre les énigmes de l’épreuve « Cheminons sur le tchat ». Après tout, c’est pas comme si on devait résoudre une énigme à chaque fois qu’on veut entrer dans la Salle Commune !



C’est pas grave si, en faisant le psychotest, vous vous êtes rendu compte que vous ressemblez à Ray Paro. L’humour pourri n’est pas contagieux, vous survivrez.



C’est pas grave si vous êtes devenus polygame, serial killer et parent d’une tripotée de Serdaigles ce mois-ci, à force de poster dans « J’adopte, j’épouse, je tue ». Vous ne faites que surfer sur la tendance.



C’est pas grave si vous avez dépensé tout votre argent de poche dans des paris sur les prochains préfets. Vérifiez juste que les Serdaigles sur lesquels vous avez misé votre argent ont bien postulé.



C’est pas grave si vous angoissez pour le résultat du recrutement de préfets comme si votre vie en dépendait. Après tout, si les nouveaux préfets nous pondent des animations à la Serenity, vous pourriez vraiment mourir dévoré par un troll.



C’est pas grave si le recrutement de préfets a totalement occulté le recrutement d’illustrateurs au Chicaneur. La colère d’un demi-Vélane va juste tomber sur vous tous pendant un mois, bande d’ingrats.



C’est pas grave si vous vous êtes demandé si les Serdaigles n’étaient pas schizophrènes, quand certains ont commencé à se prendre pour Xania ou Marvin Harmonia. Tout le monde sait bien qu’on n’est déjà pas très nets au Salon de Thé.



C’est pas grave si vous avez eu envie d’égorger Why-temps-gel, de le pousser sous les sabots d’un troupeau de centaures et de le donner en pâture au calmar géant. Nous aussi, si vous saviez…



C’est pas grave si vous vous êtes promis d’attendre le 1er décembre pour commencer votre calendrier de l’avent, et que finalement vous avez déjà mangé tous les chocolats… de vos trois calendriers de l’avent. Tout le monde sait bien que l’appel du chocolat est plus fort que tout.



C’est pas grave si vous clamez haut et fort que vous allez participer à toutes les animations du Noël du Phénix, alors que vous prévoyez déjà une flemmingite aiguë à partir du 3 décembre. C’est beau d’y croire.

 

Article écrit par Erin et illustré par Warachou <3

Traditions magiques

Depuis toujours, votre vie et votre calendrier sont ponctués par une série d'événements tels que Noël, Pâques ou encore la Saint-Valentin. Cela a commencé un bon nombre d'années avant nous et c'est un peu vu comme sacrilège de ne pas perpétuer ces drôles de coutumes, ce sont des traditions en bonnes et dues formes. On ressent comme un devoir moral et familial de les suivre afin de ne pas être vu comme en-dehors des normes, même s'il n'y a aucune sanction si vous n'en faites qu'à votre tête et décidez de ne pas faire comme tout le monde.

Et bien heureusement d'ailleurs. Car si vous l'avez remarqué, nos traditions sont justement tirées des histoires et coutumes Moldues, comprenant des repas bien Moldus, des cadeaux toujours autant Moldus et selon des circonstances, des décorations et chants désespérément Moldus.

Devant ce monopole et ce marketing forcé à la mode Moldue, il est nécessaire de ne pas oublier que nous sommes dans le monde magique, un peu de customisation sorcière est par conséquent nécessaire, avec un regard sur les fêtes qui approchent à grands pas : les fêtes de fin d'année.

Ainsi ne cherchez pas de cadeaux avant les fêtes de Noël pour votre famille et placez plutôt des pochettes surprises sur la table, accessibles à tout le monde. Le sourire qui en résultera tout comme la curiosité du contenu sera amplement suffisant pour provoquer la joie désirée chez vos proches sans vous casser la tête (ni trop ruiner votre porte-monnaie).

Ensuite concernant la décoration, privilégiez les éléments vivants tels que des gnomes déguisés en angelot, un Lutin de cornouailles stupéfixé et recouvert de doré ou encore un filet du diable en pot plutôt qu'un sapin. Ses tentacules agripperont tous les objets autour de son pot et sa décoration se remplira donc d'elle-même, et gros plus, il n'y a pas d'aiguilles qui tombent au sol.

Pour le repas, chacun fera selon ses goûts, mais n'hésitez pas à vous dépasser et offrir des plats hors normes. En plus, pourquoi se limiter à un seul jour de fête, la veille du 25 décembre ? Nous pouvons instaurer une semaine entière de fêtes afin de célébrer l'événement avec toutes les personnes qui nous sont proches et cumuler plusieurs dates de repas pour répartir le menu sur plusieurs jours et non se gaver pendant une seule soirée.

Comme quoi les traditions ne sont pas immuables et peuvent donc changer et s'adapter selon des circonstances. Démoldunisons-nous et changeons un peu les coutumes, pour en faire nos propres traditions sorcières.

 

Ecrit et illustré par Lune.

Mille et une traditions

 

Si on vous avait concocté un Chicaneur sans vous parler des traditions les plus étranges à travers le globe, ça aurait été se moquer de vous. Et vous priver d’une bonne tranche de rire. Alors on a été gentils, et on est allé chercher pour vous les petits trucs bizarres qui font le charme de différents pays à travers le monde.

Parlons d’abord un peu de Noël, puisqu’il approche à grands pas ! Connaissez-vous la mascotte de Noël en Catalogne ? C’est une petite bûche, coupée, creusée et peinte par chaque famille, et remplie de sucreries, qu’ils appellent Caga Tio ! Sa particularité ? Le 24 décembre, on doit taper fort sur la bûche pour qu’elle « défèque » ses sucreries. Charmant, n’est-ce pas ? Les gallois aussi ont des idées perchées pour fêter Noël : chez eux, une personne s’habille en cheval, et va faire du porte-à-porte pour faire des battle de poèmes improvisés ! Ensuite, soit parce qu’ils ont pitié, soit parce qu’il l’a mérité, le bougre est invité à boire et à manger à l’intérieur, et potentiellement à rechanter ses poèmes. Avis aux poètes Bleu&Bronze, vous savez comment gagner votre croûte le soir de Noël !

Nous passons ensuite au Nouvel An, qui a droit à ses petits rituels particuliers pour chaque pays ! Parmi les plus drôles, on pourra citer les habitants de l’Équateur, qui brûlent une poupée pour symboliser la vieille année qui se consume et accueillir la nouvelle, les habitants du Salvador, qui cassent un œuf dans un récipient à minuit et le laissent sur le rebord de la fenêtre toute la nuit pour savoir ce qui va leur arriver durant l’année grâce à la forme qu’aura pris l’œuf, ou encore les russes, qui écrivent un vœu sur un petit bout de papier, brûlent ledit bout de papier, le jettent dans une coupe de champagne, et doivent le boire avant minuit et une minute ! Yeurk... ?

Si on veut faire le tour des traditions étranges, il faut obligatoirement passer par ce qu’on fait subir aux bébés. Si si, je vous jure, c’est à mourir de rire ! Par exemple, en Inde, on fait du lancer de bébé ! Les bambins sont jetés du haut d’une tour, tout ça pour leur assurer... une bonne santé. Non, vous n’avez pas mal lu. Non, les indiens ne sont pas fous, ils amortissent la chute de l’enfant avec un filet, et curieusement, cette tradition n’aurait encore fait aucun mort. Dans un autre genre, vous avez les traditions des gens qui aiment bien cracher. Comme les Papous de Nouvelle-Guinée, qui crachent sur le sol s’ils viennent à apercevoir le visage de leur enfant avant que sa première dent n’ait poussé. Pourquoi ? Mais parce qu’avant ça l’enfant est souillé par l’accouchement et le monde féminin, évidemment ! On se demande bien ce qu’ils font aux féministes, chez eux... Toujours chez les fanas de crachât, nous avons les kenyans, qui célèbrent la naissance d’un nouveau-né en le faisant passer dans les bras de toutes les femmes du village, pour qu’elles lui crachent dans la bouche ! On dit oui si ça sert de vaccination bizarre, sinon yeurk²...

Ne nous manquent plus que les fêtes traditionnelles, et nous aurons fini notre tour d’horizon des traditions étranges ! Commençons par la plus soft : la Danse de l’Ours, en Roumanie et Moldavie. À l’époque de la Saint-Sylvestre, des chanteurs se déguisent en ours pour leurs chants de Noël, dans le but de purifier et fertiliser la terre pour l’année suivante, suivis par une procession de violons et de petits enfants déguisés en ours. Mignon, non ? En tout cas, beaucoup plus mignon que la Pomlázka, le lundi de Pâques en République Tchèque et en Slovaquie, qui consiste à visiter des jeunes filles chez elles pour les fouetter avec un bâton de Pâques. Bon, ne vous offusquez pas tout de suite, hein, elles sont consentantes les demoiselles, et heureuses de se faire fouetter à cette occasion, puisqu’une légende leur assure qu’ainsi elles resteront belles et fertiles pour l’année à venir. Mais ça reste moins rigolo que la Tomatina, cette fête espagnole se déroulant près de Valence à la fin du mois d’août, où les jeunes espagnols se font une bataille de tomates phénoménale. Phénoménale à quel point, me direz-vous ? Au point que ce sont près de 40 tonnes de tomates qui sont déversées dans les rues de la ville de Buñol. Rien que ça.

Et vous, avez-vous des traditions étranges dans le pays dont vous venez ? Avez-vous assisté à des fêtes bizarres en voyageant dans d’autres pays ? Et que pensez-vous des traditions écossaises et britanniques, que vous avez peut-être découvertes en entrant à Poudlard ?

 

Article écrit par Erin et illustré par la jolie Wara

 

Micro-couloir...



Notre dernière soirée Chicaneur au Salon de Thé vous l'a peut-être déjà fait comprendre, mais sachez qu'à la rédaction du Chicaneur, on aime nos lecteurs. On les chouchoute. On les vénère. Bon, peut-être pas quand même, on n'en est pas non plus à s'agenouiller devant un autel à votre effigie chaque fois qu'on entre dans les bureaux de la rédaction. Mais il n'empêche qu'on vous porte une grande attention, et qu'on apprécie beaucoup votre enthousiasme pour notre travail. La rédaction a donc décidé de vous donner la parole, ce mois-ci !

Notre envoyée spéciale, se fondant dans le décor avec son camouflage de licorne, a donc été interroger les lecteurs du Chicaneur à la sortie du Salon de Thé. La question du mois ?

« Quel a été votre Noël le plus déjanté ? »

Voici les réponses de nos merveilleux lecteurs :

« Alors pour ma part, c'était il y a 4-5 ans, je ne sais pas pourquoi mon père s'est pris d'une passion pour Johnny Hallyday et il a décidé de se déguiser en lui pendant trois jours consécutifs, et il nous a passé ses chansons en boucle. On n'en pouvait plus mais c'était assez drôle. Même ma grand mère de 107 ans s'est mise à danser, déguisée en mère Noël ! »

Eléa Liones devenue sourde

 

« Mon Noël le plus déjanté ? Haha, c'était probablement celui où j'ai découvert que le Père Noël n'existait pas. D'ailleurs, je me demande si les sorciers croient eux aussi au Père Noël ? Enfin bref, ce soir-là, j'avais 6 ans, et j'avais préparé à manger pour le gros bonhomme, je pensais qu'il aurait un peu faim pendant son tour du monde express... Sauf qu'en arrivant dans mon salon pour y déposer les petits biscuits, j'ai vu qu'un feu était allumé dans la cheminée... J'ai voulu l'éteindre pour que le Père Noël ne se blesse pas... Imaginez la suite, incendie dans la baraque. Pour éviter d'autres problèmes, ma maman m'a révélé toute la vérité. Ce fut une double désillusion pour moi. Vraiment. »

Joshua McCarthy le pyromane

 

« Mon Noël le plus spécial ? Hum... Celui de mes 9 ans je pense. Ma meilleure amie, une moldue, me ressemblait énormément. Et pour ce Noël nous avions décidé d'inverser nos familles. J'avais donc passé ce Noël chez elle et elle chez moi, dingue non ? Chez elle on mangeait avec toute la famille autour d'une belle table, avec de beaux couverts et de la bonne nourriture. Un magnifique sapin près de la cheminée entouré de cadeaux. Mais chez moi on fait une soirée pizza-télé avec ma mère, devant un bon vieux film comique. Pas du tout pareil quoi ! Bien sûr on ne l'a jamais dit à nos parents, donc gardez le secret pour vous ! »

Laiza Skeleton la reine du déguisement

 

«Le Noël le plus déjanté de ma vie ? Oh... Je m'en souviens comme si c'était hier de celui-là. C'était il y a quoi, quatre cinq ans ? Le réveillon s'était passé à peu près normalement, comme d'habitude. On avait mangé dans notre maison pas loin d'Ajaccio, papa, maman, la bonne et moi. Mais à minuit, papa a voulu lancé un feu d'artifice moldu depuis le jardin... Et il s'est loupé. L'explosif est arrivé droit sur la mairie du village, où il n'y avait malheureusement personne, comme toujours. Papa a été envoyé en garde à vue et on l'a attendu au commissariat jusqu'au matin, où il a été relâché. En effet, grâce à ses pouvoirs il a pu modifier les preuves et c'est le FLNC qui a été accusé "d'attentat à la bombe" à sa place. Enfin bref, on a passé toute la nuit à manger du foie-gras et à danser avec les gendarmes. Il y en a même un qui m'a offert son képi en cadeau, c'était trop cool !»

Emilien Lenain et son képi

 

« Mon Noël le plus déjanté ? Alors là, si seulement il n'y en avait qu'un ! Toutes les fêtes de Noël se passent chez ma grande-tante Odile et ce depuis un âge. Et nous avons un jeu, ou plutôt une tradition qui s'appelle "la chasse aux gnomes". Il faut savoir que ma grande-tante Odile habite dans une ferme et de ce fait, son jardin est envahi par des gnomes et ce tout au long de l'année. Alors tous les ans à Noël, on fait une sorte de concours afin de nous débarrasser de ces gnomes. Bah oui il faut bien mélanger corvée et amusement sinon crois-moi qu'il y aurait une véritable colonie dans le jardin de grande-tante Odile ! Et donc depuis plus de, attends voir... peut-être depuis un siècle maintenant tous les membres de la famille Parks participent à ce concours. On peut même dire que c'est une tradition. Ah je me souviens de la première fois que j'y ai participé avec mon père. Bon on a pas gagné mais c'était tout de même un super Noël. Peut être même le meilleur que j'ai jamais eu pour le moment ! »

Tiliana la lanceuse de gnome

 

Ah là là, c'est qu'il leur en arrive, de ces aventures, à nos lecteurs ! Et vous, quel a été votre Noël le plus déjanté ?


 

Article écrit par Erin, illustré par Matoutou, remerciements à Tiliana qui a redimensionné le rêne rock'n roll, et à tous ceux qui ont accepté de participer à cet article <3

 

Horoscope

La magie de Noël, c'est aussi la féerie. Ce mois-ci, les étoiles avaient envie d'un peu de poésie. C'est donc de cette façon qu'elles m'ont révélé votre avenir...

 

Petite souris
23 septembre - 22 octobre

- Acrostiche en octosyllabes.


Plongez dans un sommeil de plomb
Et songez aux péripéties
Truculentes avec les aiglons.
Installée près de là, voici
Toujours gaie, la souris magique,
Elle vous apporte ses cadeaux.

Si vous êtes paraplégique
Ou que vous avez mal au dos,
Un fauteuil vous sera offert.
Ridicule mais nécessaire,
Il vous évitera l'enfer
Surtout ces satanés ulcères.
 

Toussaint
23 octobre - 22 novembre

- Acrostiche en strophe carrée (9 vers en ennéasyllabes).


Toujours, la chance vous a souri.
Or, décembre sera un tournant,
Un tas de poisse, un pot-pourri,
Si catastrophique et consternant.
Surtout, ne laissez jamais tomber,
Accrochez-vous quoiqu'il vous en coûte.
Il est vrai que vous serez plombé.
Néanmoins, défiez cette déroute,
Tâchez de ne pas y succomber.
 

Noël
23 novembre - 21 décembre

- Acrostiche en alexandrins.


Nul doute que l'amour, si longtemps recherché,
Occupe votre esprit à jamais tourmenté.
Et si vous la trouviez, sous le sapin cachée,
La personne idéale, seriez-vous enchanté ?
 

Épiphanie
22 décembre - 20 janvier

- Acrostiche en alexandrins.


En attendant l'amour, qui viendra tôt ou tard,
Privilégiez les cours, surtout la Botanique.
Il se pourrait qu'un jour vous deveniez la star.
Prov, par un long discours, vous nommera l'unique
Héritier de ses serres après sa démission.
Aussi il se pourrait que votre vie bascule.
N'hésitez pas, foncez, si c'est votre passion,
Il vous sera aisé de trouver la formule
Et ainsi devenir chef de la profession.
 

Chandeleur
21 janvier - 19 février

- Acrostiche en hendécasyllabes et allitérations.


Ce mois-ci, sachez-le, cessez de sécher,
Reprenez votre rare rythme d'effort.
Essayez de chercher la chance en sachet,
Pour réussir rien ne vaudra ce renfort.
Et si cela suffit, soyez satisfait.
 

Mardi Gras
20 février - 20 mars

- Haïkus en acrostiche.


Ce mois de décembre vous sera profitable, vous tomberez amoureux. Rien de tel pour ressentir de nouveaux plaisirs.

Mystérieux regard
Ainsi croisé par hasard,
Retiens-moi encore.

❅ ❅ ❅

Douceur hivernale,
Insuffle ta bise exquise,
Glisse sur ma peau.

❅ ❅ ❅

Ruisseau dévalant
A travers mon cœur épris,
Source d'hédonisme.
 

Pâques
21 mars - 20 avril

- Acrostiche en alexandrins.


Pendant que vos amis travaillent à plein temps,
Amusez-vous, veinard, vous êtes bien content.
Qu'ils sont loin ces malheurs si souvent éprouvés.
Un amour partagé, des projets approuvés
Et de la bonne humeur, c'est ce qui vous attend.
Sachez donc profiter de ce plaisir trouvé.
 

Ascension
21 avril - 21 mai

- Haïkus en acrostiche.


La perte d'un être cher va longtemps vous tourmenter. Ne vous laissez pas abattre par vos sombres rêveries, accrochez-vous.

Amère pensée,
Sous des pleurs discrets, arrive
Comme un poids trop lourd.

❅ ❅ ❅

Et la course des
Nuages emporte mon cœur
Si loin qu'il se perd.

❅ ❅ ❅

Il ne viendra pas,
Oublié sous les flots que
Naguère il scrutait.
 

Pentecôte
22 mai - 21 juin

- Haïkus en acrostiche.


Fin d'année difficile, où la haine et l'amour s'entremêleront. La nostalgie d'une bonheur passé refera surface.


Plongé dans ses yeux,
Espoir d'une douce étreinte,
Nul autre que lui.

❅ ❅ ❅

Triste sous le ciel
En contemplant les étoiles,
Comme auparavant.

❅ ❅ ❅

Orage imprévu,
Tempête austère et soudaine
Et la solitude.
 

Fête Nationale
22 juin - 22 juillet

- Haiküs en acrostiche.


Si vous prenez le temps de vous poser les bonnes questions et de méditer sur vous-même, vous en ressortiez grandi.

Nocturne balade
A travers les feuilles mortes,
Trésor mémorable.

❅ ❅ ❅

Ici l'avenir
Offre à mes yeux sa beauté
Naissante ; un espoir.

❅ ❅ ❅

Au crépuscule où
Le ciel s'embrase, une rose
Eclot dans mon cœur.
 

Assomption
23 juillet - 22 août

- Tankas en acrostiche.


Si les premiers jours de décembre vous seront favorables, vous allez très vite constater qu'il n'en est rien. Les malheurs vont s’enchaîner.

Au soleil levant
Se joint le chant des oiseaux,
Sensation paisible
Où les illusions trompeuses
Menacent mon avenir.

❅ ❅ ❅

Pluie drue qui ne cesse,
Toujours battante, incessante,
Inonde mon cœur.
Ostensible intempérie,
Ne t'arrêtes-tu jamais ?
 

Patois
23 août - 22 septembre

- Acrostiche en strophe carrée (6 vers en hexasyllabes).


Votre humeur changeante ne plaira pas à tout le monde, mais vos vrais amis seront là pour vous soutenir lorsque vous broierez du noir.

Passent les heures sombres,
Aussi prestes qu'une ombre,
Tandis que le ciel noir,
Orée du désespoir,
Insuffle sur ma vie
Suave mélancolie.

 

~ Article rédigé par Ray Paro & illustré par Romane Slater. ~

Ils l'ont dit !




Au Chicaneur, on lit tout, on écoute tout, on regarde tout... on sait tout. Et comme en plus nous débordons de générosité, nous n'hésitons pas à partager avec nos lecteurs les révélations les plus croustillantes de nos camarades.
Vous voulez assister à la déchéance de Jersey ? Vous souhaitez connaître la vie rocambolesque d'Ellie ? Vous avez envie d'un velouté de légumes ? C'est ici que ça se passe !


Recrutement de préfets oblige, certains sont avides de pouvoir. Mais Quincy l'a bien compris, pas besoin d'acquérir un poste pour se sentir supérieur, il existe d'autres techniques : « se marier avec une personne puissante, c'est puissaaant. » Philosophie de comptoir bonjour. D'autres sont néanmoins attirés par la préfecture, et mettent toutes leurs chances de leur côté. Regardez Jersey par exemple : « Je pense que je supprimerais l'astronomie ne me frappe pas Flora ._. »

Plusieurs garçons ont envoyé leur candidature, de quoi assister à des batailles de mâles pour savoir qui a la plus grosse (chance d'être nommé). Au premier rang, on retrouve bien sûr Joshua, qui nous gratifie d'un magnifique « J'aurais été ravi de faire ta connaissance si tu m'avais semblé moins ignorant. Jolis yeux, néanmoins. » De son côté, fraîchement débarqué à Serdaigle, Jules Borodine marque déjà son territoire : « Pour ta gouverne, souffler ne t'aidera pas à faire plus de vent. »

Une lutte intense qui risque d'épuiser leurs forces. Messieurs, si vous voulez rester en pleine forme, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour. Une chose qu'a bien compris la grand-mère d'Emma : « J'crois que j'avais invité une amie chez ma mamie, et qu'on avait mangé ses patates sautées. » Mais peut-être vous êtes-vous déjà plongés dans cette vague de radis qui a récemment envahit la salle commune ? Laiza vous propose un scénario digne des plus grands blockbusters : « Ahah, tu crois que je pourrais faire fortune avec une histoire de radis ? Je vois d'ici les gros titre : elle captive toute une salle avec une thèse sur les radis ! Super ! »
De toute façon, comme le dit Quincy, « le seul remède contre l'ennui, c'est la bouffe, c'est bien connu. » On imagine donc que la vie de la Grosse Dame doit être particulièrement divertissante.

A l'image d'Ellie d'ailleurs, dont les aventures saugrenues devraient bientôt paraître en 12 tomes à la Bibliothèque. Aujourd'hui dans la vie de Miss Bradburry : « Je suis tombée de mon lit vers 7h du matin, j'ai encore mal... » Aïe.
De son côté, Catherine n'est pas au mieux non plus : « je parle aussi toute seule quand je lis ou j’écris. » Au moins c'est bien, elle assume.

Contrairement à d'autres... Petit florilège de ceux qui ne sont pas encore tout à fait honnêtes avec eux-mêmes.
Alexeievna et ses peluches Bisounours : « Je deviens (mais pas trop non plus, faut pas rire) un peu plus niaise. » - Va, je ne te hais point.
Eléa et ses instruments de torture : « Mais sinon, si je pouvais en fait trouver un moyen pas trop sadique d'éliminer tous mes concurrents ce serait le mieux! » - Le fer chaud. C'est bien le fer chaud.
Laiza et son Mimil : « Je ne vous dirais pas que quelqu'un est déjà prévue pour Laiza, je ne vous dirais pas non plus qu'il est à Serdaigle. » - T'inquiète, on ne te dira pas non plus que tu es déjà grillée.
Tiliana et son prince charmant : « Laissez moi tranquille je ne veux pas être amoureuse!! » - Mais on sait tous que tu finiras dans les bras de Why temps gel.

La Fontaine de vérité, fournisseur officiel de citations de père en fille depuis quelques temps déjà. Un partenariat applaudit comme il se doit par notre chère Eléa et qui nous servira de conclusion :

« Genre la Fontaine de vérité c'est quand même trop chouette de la mort qui tue mdr lol. »
 

~ Article rédigé par Ray Paro et illustré par Wara Dantow. ~