N°85 - Février 2017

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Dimanche 12 février 2017

Editorial - N°85

Le retard est une construction sociale abitraire fondée sur la fiction juridique du temps. Merci de descendre immédiatement de ces très grands chevaux, et de ne pas lire au volant, c'est très mauvais pour la santé. 

Nous avons décidé de faire fi des convenances et de publier votre Chicaneur le douze février. En effet, nous avons souhaité ainsi célébrer notre reine à toustes, j'ai nommé Luna Lovegood, née en ce jour de grâce. Je profite de cet éditorial pour remercier Antasy, qui m'a fourni cette excuse remarquable par son génie, et les nouveaux membres de nos équipes, qui vous régalent les yeux, la bouche, la tête, les pieds, bref, chaque centimètre carré de votre être. Enfin, si vous êtes un Serdaigle. 

 

Allez, bisous, et bonne lecture !

Avis de recherche : Dis Donc, il nous Manque quelqu'un-e...

Len & Elea, préfets laissés à l’abandon dans un coin de la salle commune, recherchent Directeur de Maison. (Ou directrice, on n’est pas misogyne).


Ce qu’il nous faut :

  • Une personne capable de supporter les caprices de Partison.
  • Une personne qui n’a pas peur des catastrophes qu’Elea peut faire en salle des préfets.
  • Une personne qui n’a pas peur de la pression que peuvent mettre les élèves.
  • Une personne qui répond aux moindres volontés de Merlin, la mascotte.
  • Une personne capable de supporter de longues discussions profondes avec la Dame Grise.
  • Une personne prête à nettoyer les toilettes de Mimi Geignarde régulièrement (et de supporter ses plaintes).
  • Une personne capable de supporter le bordel que peut mettre Luna derrière elle.
  • Une personne qui ramène des chocogrenouilles et des patacitrouilles le vendredi soir dans le bureau de la préfecture.
  • Une personne qui n’hésite pas à payer une bieraubeurre aux élèves méritants le samedi soir, au salon de thé.
  • Une personne qui n’a pas peur de lire le chicaneur chaque mois.
  • Une personne qui n’a pas peur de se prendre un cognard lors d’un entrainement de l’équipe de Serd.

 

Tu penses être cette personne ? Alors jette-toi dans cette immense fosse qu’est la salle commune. Et montre-nous que tu es capable de défier un dragon. Ou pire… Des Serdaigle complètement fous.

 

Rédigé par Elea Loohest

Le croque culture



LE CROQUE DES CULTURES
Have You Seen Me ?

 

Si vous sortez un peu de chez vous, vous savez quelle prophétie pèse sur notre monde actuel : celle de Nostradamus bien-sûr. Mdr ki ? Si non : lisez un journal, ou que sais-je, écoutez la radio si vous ne savez pas lire. Faites quelque chose pour éviter de vous taper sévèrement la honte au prochain repas de famille.

Depuis cette prophétie obscure, les sorciers se divisent et se mettent un peu sur la figure. Oui, mater une sphère en verre, ça invoque quand même beaucoup d’émotions. Mais ce que beaucoup ne savent pas, genre ceux qui font des origamis en cours d’histoire de la magie, par exemple, c’est que nos deux mondes se sont déjà rencontrés maintes fois, et ce avec des dégâts plus ou moins importants à chaque coup. Quelles conséquences ? Et bien, de notre côté, le ministère de la magie n’en sort pas bien fier, et considérablement affaibli. Côté moldus, il a fallu parfois trouver quelques explications un peu tirées par les poils pour expliquer des phénomènes étranges qui survenaient aléatoirement dans leurs vies. Mais parfois, la chose n’en fut qu’impossible, et c’est ainsi que sont nées...
 



...LES LÉGENDES URBAINES !
TAM-TA-TAAAAAAH. *Grosses basses, son dramatique spotted*


Laissez-moi vous conter, joyeux merlans fris, l’une de ces grandes histoires. Oh, oui, une histoire père castor ! Une douce salutation au ministère qui lira peut-être ces quelques lignes. Amis de Serdaigle et d’ailleurs, éteignez vos lumières, gardez à portée de main une petite bougie sent-bon, et c’est parti.

L’action débute à New-York, chez nos copains américains, en janvier 2006. Un psychiatre discute avec l’un de ses patients. Celui-ci prétend percevoir le visage d’un même homme dans tous ses rêves. Cet homme en question, complètement moche faut-il l’admettre, lui dicterait les règles d’une bonne conduite. Ça sonne plagiat Jeanne d’Arc, mais attendez d’entendre la suite. Interloqué, le psychiatre décide de tirer le portrait-robot de cet être. Quelques jours en suivant, un second patient entre dans le bureau du psychiatre et découvre là, sur le bureau, le portrait de l’homme des rêves. Il prétend à cet instant connaître cet être qui lui rend fréquemment visite dans ses rêveries de promeneur solitaire.

Le psychiatre, est quelque peu abasourdi. Nous sommes dans un monde de moldus, souvenez-vous. Et avouez que même pour nous, braves sorciers, la chose peut se vanter de nous faire vrombir les poils. Le médecin décide alors de communiquer le portrait à quelques-uns de ses collègues qui eux-mêmes les soumettront à leurs patients. Quatre d’entre eux vont affirmer avoir vu cet homme dans leurs rêves.

La même année, la photographie circule sur le « internet » (chose immatérielle étrange et expliquée dans un autre article par la copine Laiza). En une semaine seulement, le site recueil 2000 témoignages de personnes qui prétendent avoir déjà vu cet homme dans leurs rêves.

L’équipe de rédaction pense qu’il est bon de ne pas imposer au sensible lectorat l’affreuse mine de l’homme des rêves. Mais comme vous n’êtes que de gros curieux, du genre pire que la petite Pandore, vous allez tous cliquer sur ce lien, nulle exception. Si effectivement votre esprit réagit plutôt mal au doux faciès de ce mono-sourcil, vous êtes américain et tristement victime d’un brouillage des sens, ou alors, vous êtes allergiques à la mocheté.

Comment ça, tes sens sont rouillés ? Patience, j’y viens. Les moldus parviennent parfois à trouver eux-mêmes théories et explications pour ces curieux évènements, et ce, sans l’aide du ministère de la magie qui ne peut pas toujours intervenir. Mais cette fois-ci : rien. Aucune explication logique et scientifique ne peut justifier un tel évènement. Les moldus, pour la majorité d’entre eux, ne croient pas à cette affaire. Mais ils ne peuvent pas pour autant prétendre à son inauthenticité.

Côté sorcier, l’affaire fut difficilement classée. Que voulez-vous ? Le MACUSA, le talent, tout ça tout ça. Après de lentes et fastidieuses recherches, le ministère a pensé qu’il s’agissait d’un coup des… joncheruines. Et oui, les joncheruines ; le truc qui fait flipper tout le monde, sauf peut-être quelques Serdaigle un peu trop défoncés à l’Alihotsy.
 


Alors, l’explication est celle-ci : le premier patient à la psychologie peu stable était victime du sortilège de legilimens. Toutefois, personne n’a jamais pu décliner l’identité de l’agresseur. On l’imagine sans peine pourvu d’un mono-sourcil bien moche. Dans les mêmes temps, un nuage de joncheruines évadés s’est immiscé dans la ville de Baltimore, avant d’envahir quelques trois états des Etats-Unis. Une véritable vague destructrice. À la seule vision du portrait-robot, des moldus à la cervelle brouillée se persuadaient sincèrement avoir perçu cet homme dans leurs rêves. Une bonne dose de psychose et de joncheruines : voici la meilleure des recettes signée mamie pour démonter des esprits. Autorisation d’un tuteur nécessaire avant de reproduire l’expérience chez vous.

Il est toujours impossible de trouver logique explication dans le monde des moldus, malgré plusieurs théories avancées. De plus, personne ne connait la véritable identité de Bob, le mono-sourcil legilimens. Et oui, que ce soit pour le moldu ou le sorcier, il est des mystères que rien ne peut défaire. Affaire à suivre.

Rédigé par Hildy, illustré par Erin

Keep Calm and...read Vango

Vango. Un seul nom. Celui que l’on répète à maintes reprises dans le roman du même nom, écrit par Timothée de Fombelle. Qu’est-ce qu’il a de spécial, ce Vango, me direz-vous ? Il vit plein d’aventure ! Eh oui ! Ça arrive même aux moldus d’avoir des vies rocambolesques. Bon, bien sûr, il ne visite pas une réserve de dragon ou ne s’amuse pas à soigner un Botruc tombé de son arbre. Mais c’est presque ça.

Il vit ses aventures dans une période de l’histoire moldu que l’on connaît bien. Ou que seuls nos grands-parents, et peut-être Faris, connaissent. Bien sûr, vous savez de quelle période je parle, lorsque je vous dis les années ’30. Sauf si vous avez passé votre temps dans les cuisines, comme les Jaunes & Noirs, au lieu de vous retrouver en bonne compagnie dans la bibliothèque de notre charmante école, remplie de courant d’air.

Tout ça pour dire, Vango est un jeune homme qui se retrouve à fuir bien des gens, ne sachant pas pourquoi... il fuit. Comme toi, là ! Qui se retrouve à fuir les serres à chaque fin de cours. Pourtant, personne ne sait pourquoi. C’est sûrement à cause des nargoles qui tournent autour de ta tête. Un commissaire français, le commissaire Boulard, est l’un de ses poursuivants. Comme un certain agent soviétique qui veut sa mort. Je ne peux pas vous dire de qui vient l’ordre, je vais vous laisser le découvrir.

Alors, il se retrouve à voyager, malgré lui. En commençant par l’Italie, la France, l’Allemagne et l’Écosse. Peu à peu, nous commençons à connaître l’histoire de Vango, en même temps que lui, et à comprendre tout le mystère qui l’entoure. Comme: qui est cette femme qu’il appelle affectueusement Mademoiselle ? Qui est vraiment Zefiro, ce moine qui l’accueille dans son monastère secret ?

Par contre, que serait un roman d’aventures sans un peu... d’amour ? Rien. À part un bourrage de crâne. Comme notre cher, nouvellement promu, professeur de potion aime tant nous faire subir. Une certaine Ethel, une jeune écossaise (Bin kin!) est amoureuse de Vango, qu’elle a rencontrée lors de son voyage dans un zeppelin. Tsé ce truc immense, inventé par les Allemands, qui vole grâce à l’hydrogène ? Non ? Ça ne te dit rien ? Dans le fond, ça ressemble un peu aux prunes dirigeables, je dirais.

Enfin, je vous recommande fortement ce livre. J’ai apprécié d’un bout à l’autre et il m’a permis de penser à autre chose que mes devoirs de Soins aux Créatures Magiques qui m’attendent depuis une semaine. Vous voulez vous évader de votre quotidien un peu morose en cet hiver frisquet ? Lisez Vango ! En plus, il y a un deuxième tome. Sauf si vous faites votre petit malin et vous lisez l’intégral.

Bonne lecture!
 

Rédigé par Catherine et illustré par Miruku

Expliquez-moi... les internettes

À part les né.e.s moldu.e.s et les quelques adeptes de l'Étude des Moldus, je pense ne pas me tromper si je dis que vous ne connaissez pas Internet, si ? Et bien moi, en tant que votre humble serviteur, je suis partie à la rencontre de cette étrange chose si célèbre chez nos amis les moldus. J'ai donc emprunté un livre sur le sujet à la bibliothèque, et l'aventure a pu commencer.
À l'aide d'un petit livret d'aide sorcière pour la technologie moldu, j'arrive à allumer tant bien que mal l'ordinateure, machine fonctionnant à l'élektricité et qui se dirige grâce à une souris ou un mulot, je ne sais plus. Je clique sur un étrange sigle, représentant un E bleu, permettant d'accéder à Internet d'après le livret. Enfin, je peux surfer sur la toile, comme le dit l'expression.

L'écran affiche une étrange image, avec un mot écrit au milieu "Google" de toutes les couleurs, on dirait presque un arc-en-ciel ! Apparemment c'est un moteur de recherche, sûrement une variante de leur moteur pour totomobile. Je marque, hésitante, un petit a discret et lance la recherche. Aussitôt, des milliers de résultats s'affichent, ce qui me fait presque sursauter ! Je sélectionne le premier lien et une nouvelle image apparait aussitôt, mais je n'ai pas le temps de la voir car je clique presque instantanément sur la petite croix rouge indiquée dans le livret pour fermer tout ce bazar. Mais quelle est donc cette machine de torture ? J'en tremble encore.

Mais voyons un peu ce que nous dit le manuel pour nous remettre de nos émotions, vous le voulez bien ? Alors alors... très célèbre chez les moldus... permet de communiquer à travers le monde entier... encyclopédie gigantesque... Mouais, compliqué tout ça. Il n'y a rien de mieux que la pratique à mon avis ! Remis.e de mes émotions, je pars explorer. Je voyage entre l'histoire de la casserole, une vidéo de chat, sorte de photo sorcière mais en plus long, et un forum m'expliquant les conseils de base pour son premier baiser. Je peux alors vous dire une chose : Internet est une possibilité de connaissance illimité mais il y a plus de débilités quand dans un Gryffondor en pleine crise d'adolescence.

Et j'ai pu remarqué quelque chose de relativement... étrange. L'orthographe sur Internet semble obéir à une loi mystérieuse et peu connu qui permet aux gens d'écrire comme iels le souhaitent, du moins en apparence. Ainsi les mots sont transformés, les accords oubliés et les accents perdus dans le cosmos. Je n'ai malheureusement pas réussi à décrypter leur langage étrange et suis resté bloqué face aux émoticônes tel que XD ou =P et au raccourci comme MDR ou JPP. Peut-être quelqu'un pourra t-il m'aider ? À la rédaction, personne n'a pu assouvir ma soif de connaissance.

En conclusions, Internet est le royaume des fautes d'orthographes, des connaissances et de l'incompréhension. Même après mon étude poussée face à cet effet de mode je n'en vois pas le bout et j'ai eu plusieurs fois quelques sueurs froides en parcourant ces images colorées. Je ne vous conseille donc pas de vous y aventurer sauf si vous avez un cœur assez solide et beaucoup de temps à perdre, je n'aimerais pas avoir votre crise cardiaque sur la conscience.

 

Article rédigé par Laiza et illustré par Serenity

Les ptits pious du mois

La Rubrique revient en force avec les P'tits pious du mois et ceux du précédent ! Venant tout juste de déployer leurs ailes, ils meurent d'envie de vous faire part de leur avis sur Serdaigle. Merci à Marty, August, Eden et Louise d'avoir répondu avec autant d'enthousiasme à mes questions !

Quand on leur demande de parler de leur Maison, la première chose qui leur vient à l'esprit, c'est la salle commune : "il y a beaucoup de jeux et l'ambiance est sympa, même s'il est difficile de suivre sur le topic de discussion", commente Eden Camery. C'est vrai que le topic de discussion est très animé. "Il semble y avoir un petit noyau de personnes très investies pour leur maison et très proches les unes des autres, explique Marty Cromwell. C'est à la fois admirable et un peu effrayant !" Alors comme ça, l'Equipe de Maison fait peur aux nouveaux ? "Toutes les personnes à qui j'ai parlé ont été adorables et ravie de m'aider" nous informe Louise Bythesea. On est ravi d'apprendre que l'accueil est une des qualités de notre Maison.

Comme nous sommes dans le Chicaneur, je leur ai demandé leur avis sur notre journal. "Je recule souvent devant les pavés, n'ayant pas toujours la motivation de les lire en entier, explique August Black, un garçon enjoué. Sinon, les articles, pour la plupart, sont excellents !" Eden, de son côté, nous compare avec la Gazette : "J'avais beaucoup aimé mais elle nous donnait un avis plus général sur le site, alors que le Chicaneur est vraiment plus axé sur Serdaigle et c'est cool". Au passage, Louise félicite tous les nouveaux arrivants dans l'Equipe. Une perle cette petite.

Fin décembre, une nouvelle section a ouvert spécialement pour les nouveaux, je parle bien sûr de la salle des expérimentations. Mais les a-t-elle vraiment aidés ? "Elle m'a surtout aidé pour ma pensine que je pense faire prochainement", dit August. Mais pour d'autres, le concept a été plus compliqué à saisir, pour Eden par exemple : "Je dois avouer que je n'ai pas vraiment compris à quoi servait cette salle et comme elle est assez inactive, je n'ai pas osé y poster", et Marty a également rencontré quelques soucis. "Je n'en ai pas vraiment compris le principe, mais je pense pouvoir la découvrir seul". Peut-être faudrait-il expliquer plus clairement les services que peut rendre cette salle ?

Pour terminer l'interview, je leur ai demandé qui était leur modèle à Serdaigle, la personne rassemblant tout ce qu'ils voudraient être. J'ai reçu des réponses surprenantes... "Le Professeur Joshua McCarthy, il semble sévère et dur mais il sait être juste avec les élèves qui sont méritants, raconte Louise. En plus il est intelligent, c'est un excellent professeur." Joshua n'a pas encore emmené les élèves de première année dans la Forêt Interdite, on dirait. "Ma marraine, Angele !" affirme August. En voilà au moins un de raisonnable. "Tous les Serdaigles sont mes modèles" déclare Eden. C'est tellement gentiiil, on t'aime Eden. "Si on parle des livres, Luna évidemment. C'est LA personne qui représente notre maison (et celle qui me ressemble suffisamment pour que je m'y identifie)", annonce Marty. Ce n'est pas le seul à répondre Luna Lovegood, d'ailleurs.

C'est tout pour ce mois ! On leur souhaite de rester longtemps parmi nous, parce qu'on les aime, nos p'tits pious. ♥ On se donne rendez-vous le mois prochain !

 

Rédigé par Jessica Wonders, illustré par Miruku Browny

Les VDM

Dans la première partie de nos VDM, je vous racontais comment survivre lorsque vous finissiez pas dans la même maison que vos ancêtres. Aujourd'hui je viens vous parler d'un tout autre sujet, celui d'avoir un sorcier illustre dans votre famille.

Alors pour certains c'est super, ça swing de l'hippogriffe comme dirait les jeunes (lesquels ? Aucune idée). Mais pour d'autres c'est un tantinet plus délicat, cette impression de se sentir écraser par la célébrité, la pression de devoir être à la hauteur de vos gênes famous. Voici donc quelques petites astuces pour surmonter tout ça.

1. Être le fils/fille de, ça permet d'avoir pleins d'amis.
Alors non, je dis pas que ce sera nécessairement des vrais amis, mais ça toujours des petites mains qui peuvent rédiger vos devoirs quand vous avez la flemme. (Et faîtes pas genre, même à Serdaigle il y a des épidémies de "grosses larves attitude"). Vous pouvez aussi vous faire porter vos livres, c'est ça, c'est quand même non négligeable. Éventuellement vous faire lécher les pieds si il y a des fétichistes parmi vous, et encore mieux : vous faire payer des bonbons. C'est pas avec votre misérable argent de poche que vous pourriez le faire.(Et oui, parce qu'en plus d'être célèbres, ils sont radins, vos géniteurs ...)

2. Changer d'identité.
Radical mais ma foi, j'ai pas dit que c'était un article avec des astuces faciles hein, il faut savoir ce qu'on veut dans la vie.

3. Éviter d'en parler.
Histoire de pas vous faire remarquer, évitez toutes les petites phrases du genre "Mon père en entendra parler !" ça finit jamais bien. Testé et ... pas approuvé dans le passé.
Si on vous demande ce que font vos parents dîtes qu'ils sont morts, ça ira beaucoup plus vite et plus personne osera aborder de nouveau le sujet.

4. Nier que vous appartenez à cette famille.
C'est vrai, au final, vous pouvez avoir le même nom sans faire partie de la famille. Vous avez qu'à dire que "Noooooon, connait pas. Mais c'est rigolo, hihihihi". Riez bêtement et changez vite de sujet, sinon vous risquez de vous faire griller.

5. Assumer, mais pas trop.
Alors oui, la solution la plus simple reste quand même d'assumer vos origines et puis vous avez qu'à apprendre un sortilège de mutisme que vous pourrez tester sur tous ceux qui vous enquiquine.

6. Être encore plus célèbre.
Et oui, parce que ce seront eux qui devront assumer le fait que vous soyez célèbre. Vous me suivez ?


J'espère que cet article a pu aider quelques âmes esseulées. Si ce n'est pas le cas ... c'était chouette quand même !

 

Article rédigé par Ellena et illustré par Miruku.

 

"Je t'aime" (de la part de Laiza)

Ce mois-ci c’est la St-Valentin et peut-être avez vous décidez de marquer le coup en offrant un formidable présent à votre moitié, ou alors peut-être que vous êtes célibataire et que vous avez choisi cette occasion pour déclarer votre flamme à l’élu.e de votre cœur, et pour ça on vous souhaite bon courage. Mais la réponse n’est jamais prévisible et parfois ça nous fait un peu peur. C’est pourquoi j’ai décidé de vous venir en aide en vous préparant aux éventuelles réponses de l’intéressé.e, vous me remercierez plus tard.




♥ Je sais ♥

Ça, c’est la réponse qui tue. On était pourtant sur.e d’avoir réussi à cacher nos sentiments en ne les confiant qu’à Tiliana. Mais notre fond de teint n’a apparemment pas suffi à cacher nos joues rougissantes face aux abdos de Prov ou à la belle chevelure rousse de Charlie. Allons, ne perds pas espoir et félicite le/la sur sa perspicacité, ça fera toujours ça de gagné et iel ne vous regardera pas trop bizarrement au petit déjeuner le lendemain, c’est un point positif.




♥ Restons simplement des ami.es ♥

Souvent déclaré par ton.ta meilleur.e ami.e de toujours, super beau gosse et sur qui tu craques secrètement. Mais on peut être un très bon bouche-trou pour un cours d’Histoire de la Magie, et pas forcément un.e bon.ne partenaire, parce que faut avouer que tu fous la honte parfois. Au moins iel reste ton pote, c’est toujours ça de prit, et tu pourras continuer à le.la matter sous la douche parce qu’entre potes ça se fait bien non ?




♥ Trop tard ♥

“Et ouais, j’suis déjà pris.e” Fallait mener sa petite enquête avant, c’est toujours mieux pour éviter les mauvaises surprises. Et malheureusement, il n’y a rien de mieux à faire que de fuir avant que notre visage ne ressemble trop à une tomate. Mais au moins on peut glisser un délicat breuvage dans le verre de cellui qui vous a piqué votre amour, afin de voir de jolis boutons s'installer sur son doux visage. Attention néanmoins à ne pas se faire prendre, la vengeance est un plat qui se mange froid et sans heure de colle, c’est meilleur pour la digestion.




♥ Pas moi ♥

Direct, précis, clair, dans les dents : ça fait mal. Et on ne peut rien y faire, donc on range gentiment sa baguette où j’appelle Alexeievna. Tout ce qu’on peut faire c’est se recroqueviller en boule sous sa couette avec du chocolat, un nounours et des mouchoirs pour pleurer toutes les larmes de son frêle petit corps, mais en silence s’il vous plait y’en a qui bosse hein.




♥ Moi aussi ♥

Et parfois, ça se passe bien, on a des papillons qui virevoltent dans notre petit ventre, un sourire niais sur le visage et on se transforme en Poufsouffle. On est tout content et on marche main dans la main dans les couloirs. Attention toutefois à ne pas trop vous exposer si vous ne voulez pas recevoir un méchant croche-patte d’un jaloux planqué dans l’obscurité.

De toute façon on vous aime toujours quelque soit la réponse, et c’est le principal non ? Bisous et love ! ♥

 

Article rédigé par Laiza et illustré par Ellie

Bibliothécaires en questions

La fonction de bibliothécaire est traditionnellement associée à tout ce qui fait l'identité Serdaigle : les épais volumes, l'odeur de l'encre, la poussière, le silence et la fermeture d'esprit. Nous en sommes toustes fort fier-ères, nous y voyons là une reconnaissances de nos capacités intellectuelles légendaires auprès de l'institution silencieuse de la bibliothèque. Ce que l'on sait moins, cependant, c'est ce que cache cette discrète égémonie de notre maison sur le coeur du savoir de notre école.

Et oui, messieurs mesdames, nos bibliothécaires ne sont pas les simples gardiens de nos vénérables ouvrages. Iels sont également chargés de la sélection des oeuvres qui pourront siéger, magistrales, sur les élégantes étagères de la bibliothèque. Mais quels sont leurs critères ? Comment parvenir à être trituré par des générations d'élèves plus ou moins soigneux ? Comment voir ses pages caressées, ses mots parcourus, ses subtilités ignorées, ses imprécisions maudites et ses couvertures abimées par la bave ? Les nargoles consomment-iels plus de bières que Isaac Newton ? 

En fait, j'en sais rien du tout. Mais je me doute bien que tout ça, ce n'est pas bien clair. Que quelque part, traînent des emballages de friandises, des petits cadeaux, ainsi que quelques autres remèdes contre les maladies des gencives. Il s'agira d'apprendre ce qui fait plaisir au bibliothécaire que vous souhaitez charmer. On vous conseillera les chocolats, l'alcool, des peluches licornes, afin de satisfaire vos très (très) chères bilib...bibibl...bibliothécaires. Ou alors vous écrivez un bon bouquin. Pas trop long. Avec un minimum de fautes. Non, tu t'assieds, là, je sais que j'en fais plein, c'est bon, c'était pas une critique.

Alors, nos bibliothécaires arriveront-iels à tèj le dernier serpentard qui reste dans leurs murs ? Oui, sans aucun doute. Un peu de poil à gratter, une potion laxative et une maladie dentaire ne manqueront pas d'en venir à bout, à moins que l'on ne décide de l'assomer à grands coups de fanfictions de 600 pages faites de dialogues lancinants de suspense et de profondeur tels que "salu sa va" avec des ships aussi improbables que Ronflac cornu x Eruptif.

La conquête de la bibliothèque pour la conquête des esprits, c'est clairement le programme d'Angele, Serdaigle discrète mais redoutable magicienne buco-dentaire. Ce n'est pas pour nous déplaire. 

Rédigé par Lume, illustré par Erin

100 films pour Serdaigle

Paterson (2016)
De Jim Jarmusch, avec Adam Driver et Golshifteh Farahani

La La Land (2017)
De Damien Chazelle, avec Ryan Gosling et Emma Stone


Pour mieux saisir le monde moldu et toute ses facettes étonnantes, il faut s’intéresser de près à la culture. Or, le cinéma est l’art le plus fréquenté en le monde moldu. Deux semaines avant ce jour-ci, je me suis alors rendue pour vous dans cette salle sombre qu’ils appellent « cinéma ». J’arrive devant cette étrange machine à l’écran multicolore, pose mon index aléatoirement sur l’écran, jusqu’à ce qu’un brave monsieur ne vienne me secourir : « Que souhaitez-vous voir ? », me demande-t-il. Et je rétorque aussitôt : « quelque chose qui m’en apprendra un peu plus quant à la vie des moldus. » Il fronce un peu ses gros sourcils noirs et me dit ensuite : « Voyez donc Paterson ! C’est une belle et tout aussi simple histoire ». Sans tergiverser, j’achète mon ticket à quatre pièces moldues, puis m’engouffre dans la salle. Deux heures et six minutes en suivant, je sors, l’âme toute fraîche. Je m’installe sur l’une de ces petites tables disponibles à droite de la salle, et gratte ce parchemin pour vous.

Paterson est l’histoire toute simple d’un chauffeur de bus nommé Paterson, conducteur à Paterson. Ah ? Un monsieur qui n’existe alors que pour son village, qu’en son travail, sa petite vie bien rangée et répétitive qui nous est présentée en une semaine. Comme beaucoup de moldus, Paterson dévie d’un quotidien trop commun par le biais de l’art. Ici, la poésie. Alors, armé de son stylo et de son papier moldu tout blanc, dans son bus moldu tout gris, Paterson écrit quelques vers de poésie. Une poésie d’une simplicité délicate :
 

When you’re a child you learn there are three dimensions
Height, width and depth
Like a shoebox
Then later you hear there’s a fourth dimension
Time
Hmm
Then some say there can be five, six, seven…I knock off work
Have a beer at the bar
I look down at the glass and feel glad


Avec la belle diction d’Adam Driver qui rend les mots plus doux et apaisants encore. Un rythme lent et reposant, propre à l'art de Jim Jarmusch, construit le film ; de petits événements simples mais insoupçonnés surviennent agréablement d’un jour à l’autre : des rencontres, une inspiration. S’émane véritablement de ce long-métrage quelque chose de japonais, de doux, de tranquillisant ; il nous semble respirer un air pur à grande bouffée. Les poèmes utilisés dans le film sont de véritables vers écrits par Carlos William Carlos, où est-ce William Carlos William ? Sympathique poète originaire de Paterson.

Il est une petite réserve quant au personnage qu’interprète Golshifteh Farahani, soit la femme de Paterson. Un être qui m’a semblé tant agité et superficiel que toute la poésie du film en prenait un petit coup. Peut-être fallait-il un creux évident entre ces deux personnages afin de faire ressortir le calme qui détermine tant Paterson ? Je ne suis pas convaincue.

Toutefois, le baume à l’âme est certain. De ce baume, j’en veux encore. Je veux encore du cinéma ! Les moldus sont capables d’une sérénité tant simple que jamais, nous sorciers, pourront atteindre. Paterson m’en a convaincue. À présent, nous savons de quoi est faite la douce vie du moldu. Mais maintenant, il faut se demander de quoi rêve le moldu ? Question tout autant intéressante. Pour répondre à cette interrogation, il fallait choisir le plus fameux des films de ce mois-ci : La La Land, troisième long métrage réalisé par Damien Chazelle.

Bon, à priori, La La Land ne dépeint pas avec précision archéologique la vie quotidienne d’un moldu. À titre personnel, jamais encore je n’ai été témoin d’autant de gaîté dans un embouteillage de charrettes à gaz puant. Pourquoi ces gens sont tant contents, que veux nous dire Damien Chazelle à travers tant de galipettes hautes en couleurs ?

En vérité, il est possible de dépasser l’ennui réitéré de notre quotidien en rêvant simplement. Ne pas rejoindre son rêve n’est pas tant handicapant, du moment que nous sommes pourvus des outils pour fantasmer notre vie. C’est cette puissance rassurante qui nous mènera jusqu’à l’accomplissement de nos objectifs. Oui, le cocon de bien-être est puissant.

C’est ce que les deux personnages ; l’une qui rêve d’être une actrice, l’autre d’ouvrir son bar Jazzy, nous apprennent. Des personnages à l’alchimie tant forte qu’ils nous frappent d’entrée de jeu par la sympathie. Une alchimie qui fonctionne à l’aide d’un décalage nouveau ; un décalage qui nous laisse parfois penser que tout ceci n’est qu’une blague, une énorme parodie de la parodie musicale Hollywoodienne des années 50. Il y a certainement un peu de ça, mais il y a également beaucoup plus. Sinon quoi, le grand succès de La La Land ne serait pas justifié. Sans en dire plus, je vous laisse délicatement découvrir cette pépite du cinéma moldu. ♥

Petit bonus : pour tous les amoureux de ces beaux films : il est un moldu nommé Thierry Frémaux dont le cœur appartient tout entier au cinéma. Son amour, il l’avance dans son tout premier long-métrage qui se voit être un beau documentaire sur les premiers films tournés par les Frères Lumière. Lumière, l’Aventure Commence ! est un très doux documentaire. Nous partageons agréablement les sentiments des premiers acteurs face caméra, qui ne sont autres que des moldus au travail, aux jeux, à la vie. Une belle vie ; celle du 7ème art.
 


Danse Serpentine, de 1896 : pellicule colorisée à la main.

Vous voilà armés de quelques outils pour comprendre l'oeuvre moldue. Il ne vous reste plus qu'à foncer en salle et vous laisser porter par la magie de ces œuvres ! ♥

Rédigé par Hildy et illustré par elle-même

10 choses à ne pas faire à la St Valentin

1 ~ Offrir un cadeau empoisonné/dont le destinataire serait allergique. Ce serait l'erreur fatale. Alors prenez le temps de faire votre petite enquête, et vérifiez que l'élu(e) de votre cœur raffole des chocolats fourrés à la citrouille et ne fait pas de réaction boutonneuse à la Flora Ficus avant d'aller acheter votre cadeau. Non seulement vous perdriez de l'argent mais en plus il/elle vous détestera à vie.

2 ~ Vous ruiner. La boîte de chocolats, la petite carte, la déclaration, une jolie fleur, ça fait toujours plaisir... Tant que cela reste à la hauteur de votre porte-monnaie. Et l'anniversaire de votre maman dans deux semaines, vous allez faire comment sans argent ?

3 ~ Chanter la sérénade sous sa fenêtre au clair de lune. C'est dépassé, tout le monde dort, et vous ne manquerez pas au classique du seau d'eau si vous poussez la chansonnette un peu trop loin. Avec un peu de chance, ce ne sera pas l'élu(e) de votre cœur qui vous le jettera. D'ailleurs, je vous rappelle qu'il est interdit de sortir des dortoirs après le couvre-feu.

4 ~ Utiliser les Cupidons mis à disposition par le château. N'y pensez même pas. Ça fait radin, looser et j'en passe. On utilise plus ce moyen depuis l'époque de Bdragon ! Tout le monde le sait. Mais si vous voulez faire l'objet de rumeurs douteuses et malveillantes, je vous en prie...

5 ~ Envoyer un messager à votre place. Le coup à ne jamais faire, compris ? On ne sait jamais ce que le messager dira vraiment à votre amoureux/se. Peut-être des bêtises. Imaginez un peu que votre ami soit amoureux de la même personne que vous, ou pire, que celui/celle que vous aimez soit amoureux/se de votre messager ? L'enfer, je vous dis.

6 ~ Copier votre déclaration sur celle d'un film moldu. Si elle/il connaît le film, vous êtes mort. Si c'est son film préféré, par contre, vous marquez des points. Mais si elle ne l'a jamais vu, alors ça devrait passer. Le mieux est de s'assurer entre deux cours qu'il/elle n'en a jamais entendu parler.

7 ~ Décorer son agenda avec des petits cœurs. Primo, on est pas chez les moldus ici, donc les agendas n'existent pas. Secundo, les petits cœurs, c'est nian nian à souhaits. Tercio, cette pratiques est réservée aux premières années et plus jeunes.

8 ~ Confier le secret de votre amour à tout le château (ou presque, ça revient au même). Pour qu'il l'apprenne dans la rubrique des rumeurs du Chicaneur ? Non, évitez. Sinon, je peux vous assurer qu'on peut vraiment mourir de honte. Si si.

9 ~ Lui envoyer des messages anonymes. C'est une pratique qui prend du temps. Il faut d'abord trouver un moment discret pour lui donner, s'assurer qu'elle le reçoive, savoir son avis... N'oubliez pas de laisser des indices et de lui en envoyer souvent ! Technique réservée aux meilleur(e)s ami(e)s qui sont tombés amoureux/se...

10 ~ Oublier la date. Comment ça le 14 février qu'est-ce que c'est ? Vous n'aviez pas remarqué les ballons roses en forme de cœur et les petites cartes qui circulent dans le château ? Vous pensiez vraiment que Bdragon voulait changer de décorations ? Vous êtes irrécupérable...
 

Sur ce, bonne Saint -Valentin à tous !

Rédigé par Jessica, illustré par Erin 

Do It Yourself : les radis extralucide de Luna

Ce mois-ci, je vous propose un petit DIY sans prétention pour reproduire chez les boucles d'oreilles radis de notre chère Luna ! Je ne suis pas une grande prêtresse des travaux manuels, alors soyez indulgents :tutu:
Pour avoir une plus grand image, cliquez avec votre baguette dessus ! (Et si vous cliquez une fois de plus, l'image se met dans le bon sens ... c'est plus pratique)

1. Le matériel :



Pour faire ces boucles d'oreilles, vous aurez besoin :

- De perles de rocailles (au minimum 2mm, mais plus si vous le souhaitez) vertes, blanches et rouges (ou roses, comme vous préférez. Ici je vous montre différentes couleurs trouvables facilement).
- De fil de fer gris ou cuivré,
- De deux clips boucles d'oreilles,
- Éventuellement d'une pince pour vous aider à tirer sur le fil si vos perles sont en 2mm (c'est toujours un peu plus dur ...).
Il y a également du fil de nylon, mais je vous expliquerai pourquoi à la fin.


2. Le radis.

Pour débuter, vous aurez besoin de couper votre fil de fer. Prenez environ 50cm si vos perles sont en 2mm, un peu plus si elles sont plus grosses. Vous pouvez couper votre fil soit avec une bonne paire de ciseaux, soit avec une pince avec l'aide d'un adulte pour les plus jeunes.
On va commencer notre radis par le bas. Munissez-vous de vos perles blanches, et c'est parti !

- Enfilez une première perle sur une branche de votre fil.
- Saisissez de l'autre branche et passer là à travers de votre perle, comme illustré ci-dessous :



- Faîtes glisser les branches jusqu'à ce qu'ils soient serrés contre la perle.
- Enfilez de nouveau une perle, et passez une nouvelle fois le brin opposé à travers la perle. Si mes explications sont assez bonnes, vous devriez arriver à ceci :



Pour chaque rang, vous devrez reproduire ce système, pour serrer correctement vos perles, sinon vous ne passez pas au niveau suivant.

- Continuez en suivant ce schéma :
3ème rang : 3 perles blanches
4ème rang : 5 perles blanches
5ème rang :6 perles blanches.



On arrive ensuite à la partie des perles rouges (ou roses). Pas d'inquiétude ! Il vous suffit de faire exactement la même chose qu'avec les blanches, voici le schéma :

6ème et 7ème rangs : 8 perles rouges
8ème rang : 10 perles rouges
9ème rang : 8 perles rouges
10ème rang : 6 perles rouges
11ème rang : 4 perles rouges



Au 12ème rang, enfilez une perle rouge, puis votre clips, puis une seconde perle rouge. Comme d'habitude, faîtes passer le brin opposé à travers.



Pour fixer plus solidement, vous pouvez soit faire un noeud basique avec votre fil (attention de penser à le faire du côté qui sera derrière) ou bien, vous pouvez passer chaque brin dans la boucle que vous venez de former avec le rang, comme ici :



Le corps de votre radis est fini ! Pour finir correctement vos perles, faîtes un noeud de chaque côté. Une fois qu'il est fait, rejoignez les deux brins, torsadez les à la base, puis coupez le surplus. Repliez la branche restante du côté arrière pour qu'elle ne se voit pas.



Attention de ne pas couper votre fil trop court ! Laissez entre 3 et 4 mm.


On peut maintenant passer à ....

3. La (ou les) feuille(s).

Cette fois, coupez au moins 30 cm de fil et reproduisez le schéma suivant :

1er rang : 1 perle verte
2ème rang : 1 perle verte
3ème rang : 2 perles vertes
4ème rang : 3 perles vertes
5ème rang : 5 perles vertes
6ème rang : 7 perles vertes
7ème rang : 5 perles vertes
8ème rang : 3 perles vertes
9ème rang : 2 perles vertes

Une fois arrivé ici, faîtes un noeud avec vos deux brins. Prenez une branche et passez là dans la dernière maille de votre radis. C'est le moment le plus délicat, puisque vous devez arrivez à positionner votre feuille pour qu'elle donne un effet naturel et non trop raide, ce qui est le cas à cause du fil de fer. Pour ce faire, je vous conseille de prendre le brin droit de votre feuille et de le passer à travers la maille gauche de votre radis. Une fois le brin passé, pliez le par derrière.
Enfin, vous n'avez plus qu'à rejoindre les deux brins, les torsader, couper le surplus puis plier le petit bout restant en le cachant une nouvelle fois à l'arrière. Pour les plus jeunes, n'hésitez pas à demander de l'aide à un adulte si vous avez peur. Et voilà, vous avez votre radis !


(Ne jugez pas le mien, il a perdu une feuille ... je soupçonne les nargoles d'être dans le coup)

Vous pouvez rajouter une seconde feuille, plus grosse, plus longue, c'est comme vous le souhaitez !

Petit plus : si vous préférez, vous pouvez aussi réaliser le corps du radis avec du fil de nylon. C'est plus souple donc beaucoup plus facile. Le procédé est toujours le même : vous passez une perle sur un brin, puis vous passez le brin opposé à travers la perle et vous serrez. Néanmoins avec le fil de nylon vous devez doubler vos rangs puisque votre résultat sera en 3D. Rien de bien compliqué ! Voilà le schéma à faire pour le corps du radis en fil de Nylon :

1er rang : 1 perle
2ème rang : 2 perles
3ème rang : 2 perles
4ème rang : 3 perles blanches
5ème rang : 3 perles blanches
6ème rang : 6 perles blanches
7ème rang : 6 perles, etc ...

Vous verrez que naturellement, un rang se met dessus et l'autre dessous. Sinon n'hésitez pas à les remettre en place.


J'espère que ce petit DIY vous a plu, et qu'il a été assez clair ... Sinon, vous avez le droit de me jeter des radis à la figure !

 

Article rédigé par Ellena et illustré par Miruku