N°82 - Novembre 2016

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samedi 3 décembre 2016

L'équipe de maison s'invite au Chica !

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Coucou les enfants !


Pour ce troisième jour du calendrier de l'avant, nous vous offrons une grande nouvelle ! L'équipe de maison publiera désormais de manière régulière des articles dans votre journal favoris afin de vous dévoiler des informations exclusives sur notre salle commune, de vous faire parvenir des petits sondages ou, tout simplement, afin de vous tenir au courant de ce qu'il se passe dans les coulisses. Nous espérons que cela vous plaira !

Et pour commencer, nous avons décidé de faire simple et efficace : un petit sondage, tout court, qui vous ne prendra pas plus de 5 minutes et dans lequel vous pourrez écrire toutes vos requêtes, afin que la salle commune de Serdaigle vous ressemble un peu plus. Il nous aidera beaucoup à vous faire plaisir, alors n'hésitez pas à y participer.
 

» SONDAGE «

[N'hésitez pas à expliciter votre réponse « autre » dans la dernière case de ce sondage. ]


Merci par avance ! Vous pouvez bien entendu consulter les résultats et vous verrez les tendances se dessiner, entre autres, chez nous (bien que certaines choses soient déjà prévues en masse pour ce mois de décembre, mais chuuuut). On espère que ces changements vous plairont par la suite et que vous serez encore plus motivés pour rapporter la Coupe des Maisons à sa juste place : sur une estrade bleue et bronze, entre le bureau de Partison et celui d'Elea !

Sur ce, je vous embrasse en essayant de pas manger les plus insupportables d'entre vous, et je vous souhaite de passer de joyeuses fêtes.


 

Article rédigé et illustré par Alexeievna, avec le soutien de ses deux chouchous (on va pas se mentir, hein)

jeudi 10 novembre 2016

Editorial - N°82

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C'est l'heure de votre Chicaneur !

Votre petite blague mensuelle s'est fait toute belle pour vous célébrer. Vous y apprendrez les dernières nouvelles concernant la Salle Commune, et ce qui agite les moldu-es en ce moment.

Nous vous souhaitons une bonne lecture !

Potins et feuilles de thé

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Le peuple demande des potins, le Chicaneur essaie d'en fournir ! mais ne garantit pas le résultat.

Il paraît que Lume a oublié de diffuser les résultats du Carnet de Jeux de cet été ! L'erreur sera réparée dans la journée. Voilà, donc ça c'est fait. Euh, maintenant...

L'invasion de créatures magiques est de plus en plus inquiétante pour le Ministère, qui est complètement pris de court. D'autant que les élèves de Poudlard, notamment des Poufsouffle, ne réagissent pas d'une manière très discrète à ces apparitions mystérieuses... 

Erin Crowder a fort mal aux pieds, ces derniers temps...serait-ce un mauvais présage ?

Angele, un petit ange ? Certains murmurent qu'elle se montre bien moins assidue en classes que précédemment. L'influence de Joshua McCarthy ? La crainte du froid ? Le début de la décadance ?

Len aurait fomenté un trafic d'articles faisant la promotion des Trois-Balais en échange d'un travail chez eux. Il aurait dès son arrivé vidé toutes les bouteilles d'alcool dans l'évier de l'établissement pendant que Hell dormait.

Les gens allergiques aux chats offusquent Fauve. Faites gaffe quand même, maintenant qu'on sait qu'en plus d'une baguette magique, elle a une bonne mémoire et la rancune tenace...il pourrait vous arriver des bricolles.

I.C. ferait grève. Il en a assez que Lume le traverse sans faire exprès, il trouve que c'est une "évaporation de sa personne".

Antasy élèverait une créature magique en lui faisant manger ses textes, le mystérieux "NaNo". On n'a pas de nouvelles de la santé de la bestiole, mais elle grossi de jours en jours. De quoi prévenir les équipes de maison ?

Eléa Loohest serait en fait à l'est. Un mythe s'effondre.

Brève de babillages, n'hésitez par à nous faire savoir si vous apprenez des choses intéressantes dans la Salle Commune.

Rédigé par Lume, illustré par Serenity

Kiss and Fly

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Ce mois-ci, le Kiss and fly a repris du service. En effet, j'ai reçu quelques petits hiboux, un peu amochés d'ailleurs. Faites attention à eux, s'il vous plaît !

 

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E.C., malgré notre nouvelle différence d'âge, je t'aime toujours autant :3
Wara

 

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Joshua, je t'aime !
Admiratrice anonyme et folle de toi

 

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Aurore en fait, elle est tellement petite qu'elle est l'équivalent humain des boursoufflets pour les boursouffles !
Anonyme

 

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J'offre des raviolis au premier qui découvre qui a envoyé ce kiss'n'fly.
Anonyme italien

 

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Quand tu es témoin du mariage de Wara et Eden au SdT et qu'en fait, tu voulais épouser un des deux. La déception =(
Je vous en supplie les Serdaigle, convainquez-les de divorcer.
~ Anonyme

 

Article rédigé et illustré par Miruku

Harry Potter et les autres suites

Depuis quelques semaines, le Monde Moldu vibre à l'occasion d'Harry Potter et l'enfant maudit, qui s'inscrit comme une suite logique aux aventures du « sorcier aux lunettes » comme ils aiment l'appeler. Ce livre, que les Moldus pensant fictif (alors que nous sommes de vrais sorciers, merci bien), relate les péripéties du fils d'Harry Potter et celui de Drago Malfoy.
A l'occasion, notre rédacteur s'est penché sur les autres suites qui auraient pu avoir lieu.

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Harry Potter et l'enfant pas si maudit que ça.

« Un chef d’œuvre d'ennui » annonce la Gazette des Moldus.
Il fallait s'y attendre, si l'enfant n'est pas si maudit que ça. Un livre relativement peu important, qui ne nous apprend pas grand-chose. Spoiler : on ne sait toujours pas qui est cet enfant « maudit ».
 

Les Maraudeurs à l'école des sorciers.


« Enfin le livre sur les Maraudeurs ! » s'extasie le monde moldu.
Où on se rend compte que même un livre tant attendu peut décevoir parce que les Maraudeurs n'ont pas eu affaire à un Cerbère lors de leur première année.

Harry Potter et l'Ordre des Animaux fantastiques maudits.

« Huit lettres. Pas mieux. » déclame un passant interrogé, désabusé.
Ecoutez, avec la surenchère de suites, il est évident que ce livre allait sortir. Mix entre trois œuvres, on dirait le roman de la dernière chance. Il promet une grande richesses d'informations… Ainsi, qu'un grand n'importe quoi.

Harry Potter et Harry Potter

« Je ne comprend pas l'intérêt. »
Nous non plus, mais bon. C'est toujours ça de pris pour savoir mieux discerner le dédoublement de personnalité. Puis c'est toujours mieux qu'une aventure entre Harry et Ron, avouez.

Serdaigle et les maisons maudites.

« Les Serdaigle sont les meilleurs. Ça fait plaisir de les voir héros d'un livre. Sans Cho Chang, surtout. » dit le Chicaneur, bien qu'ils ne soient pas les plus objectifs.
Une formidable histoire où les Serdaigle volent la vedette aux Gryffondor et Serpentard parce qu'ils en ont gros. Certifiée 100 % Nargoles et énigmes du heurtoir.


Après réflexion et rédaction de cet article, il vaut mieux laisser les professionnels écrire les éventuelles suites. L'imagination est une vertu trop fertile chez les rédacteurs du Chicaneur. Presqu'autant que l'autrice (féminin d'auteur) qui semble avoir écrit aux moldus. La rédaction vous souhaite une bonne découverte des vrais suites, plutôt que de celles qui n'existent pas vraiment.
Nous ne sommes jamais à l'abri d'une aventure entre Alexeivna et Eléa Liones…

Rédigé par Antasy et illustré par Miruku

Les petits pioux

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Les p'tits pious du mois sont de retour ! Voici donc les nouvelles petites têtes qui ont rejoint notre maison tout au long du mois d'Octobre ...


Et notre premier arrivé n'est autre que le professeur Faris Grogan, qui a finalement ouvert les yeux et c'est rendu compte que Serdaigle, c'était la meilleure maison de l'école.

Puis c'est Kate Nolan qui a posé ses bagages dans la salle des bleus et bronze, et on lui souhaite d'y trouver sa place.

Au tour de Mathilde Metzer, que vous retrouverez certainement dans les tribunes de Quidditch à supporter notre équipe.

Un second garçon, David Nox, est également arrivé. Plutôt timide, n'hésitez pas à aller lui faire des câlins, ça marche toujours.

Est-ce que Vrille Lypson sera une prochaine recrue dans notre équipe de Quidditch ? Nous verrons ça !

On continue avec le mystérieux, mais néanmoins jovial Antares. Un lien de parenté avec Antasy ?

Une nouvelle venue, Melissa Collins, a rejoint nos rangs. Aucun doute sur le fait qu'elle soit une digne Serdaigle !

La toute mignonne Aslinn Caragh est également arrivée. Mais prenez garde, elle bien faire des farces.

On accueille comme il se doit Cecey Rodriguez qui apporte du soleil dans ce pays si ... bah gris quoi.

Norasaka Zeneya a posé valises et bouquins dans notre salle commune. Si vous la cherchez, elle doit certainement être entrain de résoudre une énigme.

Une nouvelle demoiselle, Gwendoline Black, est arrivée ! Souhaitons lui de trouver sa place parmi nous.

Elle est suivie de près par Eloïse Demine, et je pense qu'elles s'entendraient bien toutes les deux ...

C'est tout pour les arrivants d'octobre dernier, on se retrouve le mois prochains pour de nouvelles têtes !



Article rédigé par Ellena et illustré par Miruku

100 films pour Serdaigle, à voir avant de se faire manger par un mangemort (sans spoiler)

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N°1 : Frantz, de François Ozon
Avec Pierre Niney ♥, Paula Beer et Ernst Stötzner


 

Non, Frantz n’est pas une version germanique de la vie d’Antz. Sinon quoi, la question suivante se poserait : est-ce qu’Ozon aurait assez de tripes pour filmer la vie d’un être qui roule pendant 1h58 ? François, les Serdaigle de P12 te mettent au défi.

À l’attente de ce projet formidable, découvrons ensemble Frantz. Le décors de ce film franco-allemand est posé dans une ambiance post-première guerre mondiale. Une époque tellement intéressante, ne serait-ce pour la reconstruction psychologique de l’être brisé, qu’elle n’est que très peu représentée au cinéma. C’est le moment de dire : bolosses.

Bon, t’es mignonne Hildy (non j’déconne, t’es moche), mais Frantz, de quoi ça parle ? Et bien Fred, c’est très simple (ou pas trop). Le protagoniste principal, Adrien (Pierre Niney t’sais) est un homme au faciès onctueux, et tellement même que ça devrait être interdit. Cet Adrien est un ex-soldat français. Au commencement du film, il se recueille sur la tombe d'un défunt soldat Allemand : Frantz. Semblerait-il qu’ils eût été amis. ET LÀ : tu vois Pierre Niney pleurer, ET LÀ, toi aussi t’as envie de pleurer, de lui faire un câlin, ou de rouler, ou que sais-je, de faire les trois en même temps. Je ne te jugerai pas.

Pendant que tu roules par terre : Adrien pleure toujours son ami perdu. Et ce jusqu’à ce qu’il se fasse repérer par la veuve de Frantz. Là se met en place toute l’intrigue du film, cette dernière chargée de moult secrets. MOULT SECRETS TE DIS-JE. Adrien rencontrera par la suite la famille de son ami et dévoilera peu à peu son amitié : mais toi spectateur, tu n’es pas teubé, et tu sais qu’il y a quelques chose de pas très net dans c’t’affaire. Mais comme c’est Pierre Niney, t’as envie de tout avaler sans t’interroger. Bon. Tu verras ensuite, par un parallélisme très subtile entre la France, l’Allemagne, le soldat, et le personnage de la veuve, que cette histoire est décidément très intrigante, et accessoirement bougrement bien foutue. Tant que, normalement, tu ne regretteras pas l’absence de fin hollywoodienne toute pourrave. Mais tu ressortiras de la salle l’âme vivifiée, et le cœur interloqué, toute fois plein de vie.

Mais j’y pense, vous-ai-je dit qu’Ozon est un sorcier ? Mais si, la vie d'ma chouette, je jure. L’homme est friand de Chocogrenouilles. Tant friand même que ses dépenses en chocolats furent apocalyptiques la saison dernière ! Résultat : le réalisateur n’avait plus un seul galion en poche pour tourner son film. Et oui, le nécessaire avant tout, comme disait l’autre. Alors quoi, comment ça s’passe ? Et bien, pas de moyen suppose des décors un peu nuls. Mais c’est là qu’est le génie de se mangeur confirmé de grenouilles chocolatées. Le bougre intellectuel s’est dit : « c’est bon, mets un filtre noir et blanc mec. Ça fera Iphone des années 20 ». (Quoi ? Qu’est-ce qu’un Iphone me demande t-on au fond ?) Bon, j’exagère, mais pas trop non plus. Cette technique marche bien ; pas besoins d’avoir de super décors pour rendre une atmosphère d’époque. Mais ce qui est magistral, c’est que sans se contenter de ça, Ozon tente d’exploiter jusqu’au bout l’utilisation du noir et blanc, et d'en faire des choses très intelligentes pour certaines scènes. Sans en dire plus, je vous incite à filer comme le vent découvrir la magie de cette technique en salle. C'est très frais.

La cerise sur le foie de veau : deuxième niveau de lecture, et le sujet de l’homosexualité. Plusieurs éléments dans le film font écho au sujet pire que délicat qu’est l’homosexualité dans les années 20. Pour ne citer que quelques-uns de ces éléments, il est : les scènes de flash-backs d’Adrien qui sont évidentes sur le sujet, son secret tellement indicible, ses tourments liés à Frantz, et blablabliblablou, d’autres choses que je ne peux révéler sans vous maraver laggle de spoil. Il s’agit là une interprétation très personnelle, (et ce même si je ne suis pas seule à l’avoir décelée), et qui, si on s’en fie, change totalement la lecture du film, du début jusqu’à la fin ! Tu es intéressé, voire allègrement inspiré n’est-ce pas ? Songes-y au visionnage, histoire d’en parler peut-être ensemble ultérieurement.

Bon à savoir : Frantz est inspiré du film américain L'Homme que j'ai tué d’Ernst Lubitsch. Vous pouvez le mater, mais de toutes façons, les films français sont intrinsèquement meilleurs. Oui, c’est du racisme.

Sur-ce, amis suaves et assoiffés de culture, je vous souhaite une délectable séance. Bisous, j’vous aime pas.

Rédigé par Hildy, illustré par Hildy et Miruku

Le Patronus patrocoul

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Depuis quelques temps maintenant, nos voisins moldus ont accès à un test patronus pour tenter de connaître quel serait l'animal qui les protégeraient s'iels avaient la capacité de produire ce sortilège. Quand bien même c'est logiquement impossible. Quand bien même ilels n'y croient pas du tout. Non, moi non plus je n'ai pas trop compris l'idée, mais apparemment ça les stimule.

Enfin, ça les stimule...ça dépend de l'animal. Par exemple, la taupe ou le blaireau, voire le dauphin, paraissent être à l'origine du courroux de pas mal de ces personnes bizarres qui prennent un test pour connaître l'apparence qu'aurait un sortilège qu'iels ne peuvent pas produire pour les protéger contre des créatures auxquelles iels ne croient pas. Décidément, ces moldu-es sont étranges. Il serait tout à fait humiliant de se voir affublé-e d'une souris au bout de deux malheureuses questions alors que lea camarade peut fièrement arborer son sombral numérique et affirmer que cela lui correspond "tout à fait" (alors que cette créature, pour aurant qu'iel en sait, n'existe pas. La réplique est toute faite). 

Mais admettons que ce questionnement nous à toustes touchés. Les animagi ne connaissent-iels pas toustes ce petit frissonnement à l'idée de se découvrir l'apparence d'un cafard ? Comme le patronus et l'apparance animagi sont les mêmes, vous pouvez tout à fait vous imaginer la situation. C'est à préférer être embrassé-e par une des horreurs en cape noire plutôt que de montrer à l'univers entier qu'on a l'âme qui appelle la termite

Ne tombez pas dans le piège des charlattans qui vous promettent de changer la forme de votre protecteur, et apprenez à l'aimer, comme vous avez dû aimer votre nez et votre gros orteil.

Rédigé par Lume et illustré par Serenity

Et ça se dit...

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Par Serenity

Keep Calm and Read a Book

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Levez la main ceux qui n’ont jamais ressenti cette peur de ne pas atterrir dans la « bonne » maison à son arrivé à Poudlard ! Tout le monde appréhende cet instant où le Choixpeau est déposé sur sa tête. Mais soyez sans crainte, même le fils du plus célèbre des sorciers a vécu ce moment de pur bonheur. Quoi ? Vous vouliez vraiment suivre les traces de votre mère, de votre père et de toute votre famille ? Pas moi. C'est pour ça que je suis à Serdaigle, mais là n’est pas le sujet de cet article.

Le 14 octobre, le livre que nous attendions tous, ou presque, est arrivé sur les tablettes des meilleures librairies. Donc, je demandai à Jersey, en lui promettant que je n’allais plus traîner autour de notre professeur de Botanique, de m’amener chez Fleury et Bott en transplanant pour me le procurer. Je vous épargne les détails de mon arrivée sur le Chemin de Traverse.

À peine ai-je eu ce superbe livre entre les mains, qui est une pièce de théâtre et non un roman, que je me suis mise à le dévorer comme un Hippogriffe qui déguste le furet que Mlle Liones vient de lui envoyer. Mêlant le thème de la relation père/fils et cette quête incessante de vouloir plaire à sa famille, nous suivons les péripéties d’un Albus Severus Potter mal dans sa peau et qui se met tout le poids du monde magique sur les épaules. Comme son père.

Bien sûr, le thème de l’amitié est omniprésent, comme dans les sept livres de notre Reine à tous, mais il ne faut pas oublier que cette pièce de théâtre n’est pas écrite par elle. Elle a seulement collaboré à l’écriture, qui fut confiée à Jack Thorne.

Se lisant assez bien, je me suis retrouvée à plusieurs reprises à m’imaginer Albus Severus se promener dans les couloirs que nous empruntons à tous les jours ou dans cette classe de potions qui n'a pas changé d'une miette. Il ne faut pas oublier non plus le trio qui a marqué l’histoire de notre monde, qui demeure présent dans cette nouvelle aventure. De plus, nous retrouvons aussi plusieurs personnages qui occupent une place spéciale dans nos cœurs. Je pense principalement à cette chère professeure McGonagall, qui pour moi aura toujours une place indélébile dans ma mémoire. Nous faisons aussi connaissance avec de nouvelles figures, comme les enfants Granger-Weasley ou la « nièce » de M. Diggory.

Par contre, gardez l’esprit ouvert. Quelques rebondissements m’ont laissé perplexe et ça concerne surtout le dénouement de l’histoire. Je vous dirais, bien franchement, que j’ai été un peu déçue de cette fin. J’ai terminé le bouquin avec un sentiment mitigé. La première partie de la pièce m’a fait rêver, mais la deuxième m’a laissée échapper quelques jurons en plein milieu de la bibliothèque. Ce qui me valut quelques regards noirs de la part de notre chère Directrice.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture si ce n’est pas déjà fait et laissez-moi vos impressions en commentaire !

 

Rédigé par Catherine et illustré par Miruku

Ecrivons toustes ensemble

 

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Il n’y a pas si longtemps, après que les Détraqueurs eurent dégagés de notre belle tour chaleureuse, je m’étais surprise à me promener dans les couloirs juxtaposants notre Salle commune, à la recherche de rumeurs ou de victimes. Ayant traumatisé à souhait mes nouvelles camarades de dortoir, je m’ennuyais un tout petit peu.

C’est à ce moment que je tombai sur un petit babillard avec un titre assez... évocateur: « Écrivons tous ensemble ». Quelques bouts de parchemins le parsemaient déjà, mais pas une tonne non plus. Écrit de la belle plume de notre préfet préféré (oui, oui. Vous avez bien lu), le concept est simple. Il faut écrire des bouts d’histoire qui concernent notre maison, mais de façon collective. Alors, il faut que ça soit cohérent. Célilya, Tiliana, Elea, Lauryne, Clema et Mélanie avaient déjà écrit un petit quelque chose qui ne dépassait pas les dix lignes. Pour donner une suite à cette histoire intéressante, j’ajoutai mon petit grain de sel.


 

***


Par une belle matinée, la Dame Grise se baladait dans la salle commune. Les Serdaigle semblaient se cacher. Un silence d'or régnait. Et pourtant, voilà qu'un élève rentra, affolé. Fronçant ses sourcils invisibles, le fantôme de la maison s'approcha alors de l'élève en question, prête à lui venir en aide.

L'élève ne semblait pas très âgé, la Dame Grise lui donnait treize ou quatorze ans maximum. C'était un jeune garçon, qui ne cessait de secouer ses bras autour de lui, en désignant avec insistance ses lèvres. Il ouvrait la bouche encore et encore, mais aucun son n'en sortait. C'est à ce moment-là que la Dame Grise comprit que quelque chose de vraiment étrange s'était passé dans le château.

La panique se lisait dans le regard vert du garçon. Il lui était bien impossible d'expliquer ce qu'il s'était passé et le fantôme des érudits était dans l'incapacité de faire quelque pour l'aider, délaissée depuis bien longtemps par ses pouvoirs magiques. Elle le regardait, impuissante, lorsqu'une idée lui vint à l'esprit.

La Dame Grise regarda le jeune garçon. S’il était dans l’incapacité de parler, peut-être pourrait-il au moins écrire ce qui lui était arrivé. Après tout, des parchemins et des plumes trainaient dans la salle commune. Elle s’approcha alors de l’élève, et d’une voix douce et mélodieuse, tenta de le calmer. Malheureusement, le fantôme n’y parvint pas. Il fallait trouver autre chose.


Tandis que la dame grise se cassait la tête, cependant, quelque chose se tramait. On ne pouvait pas les voir, ni les entendre, pas même les sentir, mais les forces du mal étaient a l'action... Pourtant la dame grise ne se doutait de rien. Elle était trop occupée a essayer d'aider l'enfant, qui tremblait comme une feuille en laissant échapper un seul mot:

" La... "


"La quoi mon enfant ?" demanda calmement la Dame Grise. Tout à coup l'élève eut l'air encore plus terrifié - si c'était possible. Il tendait la main vers quelque chose qui se trouvait derrière le fantôme de Serdaigle. La Dame Grise se retourna et vit quelque chose qui n'avait rien à faire là...

Blanc. Transparent. L'air triste, et à la fois effrayant. Comme s'il cherchait à blesser pour se venger. Ou pire. Tuer. Une personne. Ou plutôt un fantôme. La Dame Grise de le connaissait pas. Elle ne l'avait jamais vu. Mais qui était-ce ? Que voulait-il ?

L'homme se tenait droit, souriant. Ce sourire... à glacer le sang. Rien à voir avec la bonne humeur contagieuse que la salle commune des aiglons aspirait habituellement. Bien que la Dame Grise ne pouvait le sentir, elle frissonna. Elle sentait bien que l'ambiance était devenue froide. L'homme serait-il la raison de ce calme si inhabituel?


Alors que la Dame Grise observait l'inconnu sourire étrangement, plusieurs élèves passèrent dans le couloir. Avec espoir, le fantôme se retourna mais tous les enfants n'avaient pas l'air dans leur assiette et marchaient, les mains tendues devant eux. L'homme était toujours là, assis sur une caisse et il éclata d'un rire terrifiant.

"Cet homme n'a rien a faire là" pensa la Dame Grise. "Qu'à t'il fait aux Serdaigle ? Que s'est-il passé ?" se demanda le fantôme de Serdaigle. Elle ne peut malheureusement rien faire tant qu'elle n'en sait pas plus. Alors la seule solution... c'est de lui demander:

- Qui êtes-vous ? Qu'avez-vous fait à mes élèves ?

 

***

 

Maintenant, à vos parchemins et vos plumes! Donnez une suite à ce chef-d’œuvre dont tout le monde dans cette maison sera fier et qui fera des jaloux dans les autres! Sur ce, je vais trouver quelqu’un à torturer.

 

Rédigé par Catherine et illustré par Miruku