C'est avec une grande peine que nous avons appris le départ de Joshua à la tête de notre maison et nous avons donc pris soin de lui laisser nos avis sur EDMadvisor pour faciliter son avenir professionnel. Pour aider au recrutement des membres de l'équipe de Maison, la Direction a créé un nouveau site intitulé EDMadvisor. Vous pourrez trouver sur ce dernier toutes les informations nécessaires pour vos futurs recrutements et sur la qualitay du personnel proposé. Avis 100% certifiés et non écrit sous une pression hypothétique de la personne.

Lorsqu'on est nommée à la tête du journal pour lequel on écrit depuis quatre ans, on ressent une forme de satisfaction à se dire qu'on a gravi tous les échelons pour arriver au sommet. Bien sûr, tout le monde n'aspire pas à devenir CeC. Peut-être parce que ça n'intéresse pas tout le monde mais aussi peut-être parce que certains ont peur. On entend dire que ce travail n'est pas gratifiant, qu'il est stressant et qu'on finit par perdre le plaisir de travailler pour son journal. C'est parfois vrai, mais pas toujours. Bien sûr, c'est stressant de se dire que derrière la parution d'un journal, il y a une immense attente de la part des lecteurs. C'est stressant quand la veille, certains articles ne sont pas illustrés, terminés, pas postés sur le blog et encore moins codés alors qu'il faut faire des alignements centré/justifié, qu'il y a 3000 codes couleurs et qu'en plus de ça vous trouvez pas cette foutue balise mal fermée qui rend votre texte uniquement en gras.
Puis vous relativisez. Parce que vous savez que tout va bien se passer quand même et que cette balise vous allez la retrouver. C'est stressant aussi quand vous arrivez à la tête d'une équipe dont vous faites partie depuis quatre ans et que vous vous retrouvez à gérer des collègues avec qui vous étiez au même niveau pendant tout ce temps. D'un coup, c'est vous qui allez devoir mettre des petits coups de pression au lieu de les recevoir. Il va falloir trouver les bons mots pour expliquer vos attentes. Imposer une nouvelle organisation quand on a utilisé une autre pendant des mois.
Vous allez aussi être frustré(e), parce que certains projets n'avancent pas aussi vite que vous voulez, que d'autres ne vont pas se réaliser, qu'ils ne vont pas rencontrer l'engouement attendu.

Mais surtout, vous allez kiffer. Parce qu'être CeC c'est aussi travailler avec des personnes fantastiques. C'est avoir une équipe soudée, qui fourmille de 1000 idées à la seconde, qui n'hésite pas à proposer leur aide pour un projet, qui accueille les petits nouveaux les bras grands ouverts, qui pleure quand un membre nous quitte. C'est n'être jamais seul(e), parce que vous trouverez toujours quelqu'un pour vous épauler. Vous faites toujours partie de l'équipe et n'êtes pas sur un piédestal qui pourrait vous éloigner. Au final, être CeC c'est être Chroniqueur mais avec un petit plus.

Alors c'est vrai. C'est stressant d'être CeC. Mais c'est aussi beaucoup de bonheur. Voilà, c'était juste un message d'amour pour mon équipe, parce qu'ils le méritent tous et que c'est mon devoir de CeC de les soutenir et de les câliner.

La connerie touche tous les domaines de la vie sociale, publique et privée. Chaque individu est atteint par celle des autres. S'il est capable d'un brin d'introspection, il l'est tout autant par celle dont lui-même fait preuve. Cet ouvrage a été rédigé par une trentaine d'écrivains, il présente un éventail d'analyses qu'on ne peut résumer tant elles sont d'une grande diversité.
Même s'il y a des gros mots à quasiment toutes les pages, cet ouvrage n'a rien de trivial. Il a été rédigé par des penseurs de tous les horizons, neurologues, spécialistes des médias ou des sciences naturelles, psychologues, philosophes... Ne pas prendre ses jambes à son cou par crainte de s'enfoncer dans un poncif abscons. La lecture de l'ouvrage est hyper abordable. Juste une citation : "le con affirme, le savant doute, le sage réfléchit" ( Aristote et Serge Cicotti) et le titre d'un paragraphe : "le radar à connerie". Ce bouquin m'a fait rire, en particulier sur moi-même. On y redécouvre nombre de situations qu'on a déjà eu l'occasion de vivre ou qu'on vivra un jour ou l'autre. Elles sont décortiquées de telle manière que le lecteur prend un sacré recul sur lui-même autant que sur les autres. Y aurait-il plus de cons qu'avant ? Il semblerait que non, mais ils ont davantage de possibilités de se faire entendre.

Encore une fois, je m'avoue inapte à rédiger un résumé fiable lorsqu'il s'agit d'un écrit rédigé par moult cerveaux et moult mains. En revanche, je vous propose un texte un peu plus long que de coutume pour ce qui concerne mes ressentis et analyses personnelles.
"Si vous avez manqué le début"
C'est ainsi que le magazine a choisi d'initier son Numéro Spécial consacré à Game of Thrones. Voilà quelque chose qui est de bon augure parce que, justement c'est mon cas, du coup je ne me sens pas exclue.
La description de cette "île-continent" me fait beaucoup penser à Thomas More et à son île Utopia qui est une satyre de son temps. More faisait un clin d’œil appuyé à son ami Erasme qui avait écrit une percutante "Éloge de la folie". Rabelais, éternel incompris puisqu'il s'exprimait dans la mystérieuse Langue des Oiseaux, rend le coup d’œil : certains de ses personnages feront escale dans l'île. Tous ces auteurs étaient, au péril de leur vie, des humanistes convaincus.
Dans cet article de Philo-Magazine, la description illustrée des personnages est accompagnée de cartes géographiques qui permettent de suivre intelligemment les évènements comme si nous étions sur le terrain.
"L'exercice du pouvoir"
Cet article propose un conseil que je trouve de bon aloi : "commencez par lire Machiavel", il se fend d'une citation appropriée du-dit Machiavel : "Il est plus sûr d'être craint que d'être aimé." Il est suivi d'une énigme shakeaspearienne : "Qui incarne le pouvoir ?"
La série toute entière est, je cite : "une galerie de portraits de chefs, du tyran sanguinaire à l'enfant-roi, en passant par l'adolescent despote, la régente incestueuse, le chef religieux, le bâtard "self made man" ou encore : "de la femme objet à la femme sujet" ... etc..." J'en passe pour ne pas alourdir mon écrit et surtout pour pouvoir parler des sujets différents qui sont proposés par ce Hors-Série.
Une analyse pointue y est menée, il serait présomptueux de ma part que je vous propose un résumé qui concernerait plus de 90 pages d'analyses plus pointues les unes que les autres.
On trouve une référence sublime à Thomas Hobbes dans : "A quoi ressemble un homme" avec en un contrepoint légitime : "Sexe, domination-subversion" ainsi qu'une mise en exergue du "souffle démocratique" qui insuffle la série.
" Les Dieux ou le destin ", que vous soyez des agnostiques convaincus ou que vous ayez une quelconque affinité avec une religion, cet article aura l'heur' de vous intéresser, en particulier parce que le regard du philosophe Tristan Garcia se plonge dans celui des dragons.

Une approche didactique passionnante de la philosophie à l’appui d’un des plus grand succès populaires de ces dix dernières années : l’étude de la philosophie dans Harry Potter et de la philosophie de Harry Potter. (Babelio)
Ce livre m'a été offert principalement pour réviser la philosophie. Et quoi de mieux que réviser pour le bac, qu'un livre sur Harry Potter ? Ce livre convient aussi juste aux fans de la saga, ou aux curieux, étant très intéressant. Ceci dit, il faut pouvoir le lire au calme, afin de tout comprendre mais l'écriture est agréable et fluide, ce qui permet aussi de bien rentrer dedans.

Quand Madeline, Jane et Celeste se lient d'amitié par l'intermédiaire de leurs enfants, elles ne se doutent pas qu'elles vont se retrouver, des mois plus tard, au centre d'un tragique accident, survenu à la fête de l'école. Qui est mort ? Qui est responsable ? Et pour quelle raison ? Secrets, rumeurs et mensonges ne faisant pas bon ménage, tout l'univers de la petite ville de Monterey va être secoué de violents soubresauts. (Allociné)
Une très bonne série qui amène un peu de fraîcheur avec un casting 5 étoiles ! En même temps, que demander de plus avec Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Shailene Woodley, Laura Dern & Zoé Kravtiz ? Une intrigue bien maîtrisée qui m'a donné envie de dévorer la première saison d'un coup. Un gros coup de cœur pour ma part, la série abordant avec justesse certains thèmes assez difficiles. Et les enfants jouant dedans sont absolument adorables. Une saison 2 arrive au mois de juin avec en prime Meryl Streep, et si ça, ça ne vous donne pas envie, je ne comprends pas o/
Disclaimer : Violence et sexe.

Basé sur une histoire vraie, ce film relate les relations d'un professeur avec des adolescents qui ont depuis longtemps décroché du système scolaire. Cette enseignante du lycée de banlieue Léon-Blum de Créteil (Val-de-Marne), décide de faire passer à sa classe, un concours national ayant pour thème : « Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi ». D'abord houleuse et frustrante, l'atmosphère évoluera avec la découverte de cette période noire de l'histoire et la confiance que placera cette enseignante dans ses élèves dit "irrécupérable".
Un film émouvant, exprimant de nombreux enjeux contemporains. J'ai aimé la façon dont le spectateur est amené à la réflexion sur divers sujets à la fois uniques et intimement liés. Ce film nous procure une vrai bouffé d'air frais, brisant au passage les préjugés racistes et générationnels.
Disclaimer : Violence, sujets sensibles

Link se réveille après un long sommeil d'une centaine d'années dans le « Sanctuaire de la Renaissance ». Une voix l'appelle. Ainsi va commencer cette aventure dans un Hyrule largement dévasté. Pour comprendre ce qu'il s'est passé il y a un siècle, Link devra faire appel à plusieurs personnages capables de lui conter les événements antérieurs à son sommeil. Ainsi le héros s'aventure dans le royaume d'Hyrule pour recouvrer sa mémoire perdue, en passant dans différentes régions comme la forêt, la plaine, la montagne, la mer ou le désert. Link doit apprendre à tirer parti de tout ce que lui offre la nature (ingrédients, ressources, objets cachés) de manière à pouvoir affronter le fléau Ganon et sa horde de monstres. (Wikipédia)
Je nierais en bloc avoir acheté la switch uniquement pour ce jeu. Bon, d'accord, c'est UN PEU pour ça, mais vraiment un chouillat. Grande fan de Zelda et frustrée de voir l'écart de géant entre Ocarina of Time (qui était déjà top) sur ma 3DS et Breath of the Wild sur la switch de ma nièce, j'ai craqué. Et je dois dire que je suis absolument pas déçue. C'est simple, ça fait deux semaines que je l'ai et deux semaines que j'y joue des heures par jour. (Et pourtant le Chicaneur sort à l'heure lalala). Que ce soit en nomade ou sur téléviseur, on est plongé corps et âme dans l'univers de Link. Les graphismes sont dingues et on est tellement libre de faire ce que l'on veut ! (Ce qui est le principe d'un monde ouvert). Je ne dirais rien de plus pour ne pas spoiler, car c'est un vrai plaisir de découvrir au fur et à mesure les paysages et les quêtes. Bon, par contre c'est pas très glorieux quand on meurt à cause de sa propre bombe mais on s'éclate quand même ! (Littéralement pour le coup) (Et Zelda c'est la princesse hein, pas le personnage que vous jouez. Lui c'est Link.)
Disclaimer : Passez votre chemin si vous avez une phobie des pieuvres #octobitch

Vous avez sûrement déjà fréquenté le Salon de Thé. Vous savez, cet endroit où tous les aiglons se retrouvent pour [s]faire semblant de[/s] travailler ? C'est un lieu qui abrite un bon nombre de lapsus, et de rires. Je vous propose donc d'en (re)découvrir certains dans cet article.

Clique sur les images pour les agrandir

Le Salon de Thé c'est...

- Des membres polis, et dans le respect de soi -

- Des relations fusionnelles -

- Des débats sur des questions existentielles -

- Des personnes très douées... -

- ...et très accueillantes ! -

- Des supporters convaincus -

Nous connaissons tous l’histoire des Fondateurs, ces personnes qui malgré leurs différences, partageaient le même rêve : créer une école de sorcellerie à l’abri des regards moldus. Nous connaissons tout de leur collaboration et de leurs différends, de leurs reliques et de leurs descendants. Ici, nous avons tous conscience de notre reconnaissance envers Rowena Serdaigle, la fondatrice de notre chère maison et de ses valeurs. Mais que savons-nous de la création par J.K.Rowling des quatre maisons ? De l’identité de Ravenclaw ? Pourquoi un aigle ? Pourquoi du bleu ? Et le bronze ? Good questions jeunes padawans ! En tant qu’irrésistible gaulois fidèle du savoir, je me suis avidement penchée sur ces interrogations.

Figurez-vous que J.K.Rowling créa les maisons sur un sac à vomi d'avion. Et oui, notre belle maison, si digne, si fière, si majestueuse, et toute son histoire, furent inventées sur un ridicule sac à vomi. Très glamour tout ça. Mais si cela peut vous rassurer, ce fut aussi le cas de toutes les maisons. De quoi ajouter du WTF à Poufsouffle, du "on aime bien être en galère" chez les Courageux et une once d'humilité chez les Serpents.

Quoi qu’il en soit, l’inspiration fut de mise : Serdaigle serait la maison de l’esprit, de l’érudition et de la sagesse. Ses membres seront caractérisés par une grande curiosité et intelligence, l’originalité et la créativité, comme l’exprime si bien le Choixpeau dans sa célèbre chanson :

Si vous êtes sage et réfléchi

Serdaigle vous accueillera peut-être

Là-bas, ce sont des érudits

Qui ont envie de tout connaître.

« Tout homme s’enrichit quand abonde l’esprit » .

« L’esprit au-delà de la mesure est le plus grand trésor de l’homme ».

En parlant d’esprit, celui de la maison Serdaigle est bel et bien présent dans ces deux traductions puisqu’elles sous-entendent toutes deux une importance primordiale au savoir et à la réflexion. Néanmoins, la version officielle ne conserve pas ce concept d’élévation spirituelle par la connaissance, mais prend une connotation plus matérielle et terre à terre, tout en conservant une idée d’opulence par l’esprit.

A chaque maison, J.K. Rowling a associé l’un des quatre éléments (air, terre, eau, feu). Cette association fut essentielle dans le processus de création de l’écrivaine, puisqu’elle devint une base pour construire l’identité visuelle des quatre maisons. Ainsi, Serdaigle est associé à l’Air, avec pour couleur le bleu et le bronze, signifiant respectivement le ciel et les plumes de l’Aigle. Constatons au passage (juste comme ça pour le fun) que le bleu est une couleur symboliquement associé à la sagesse, à la vérité, au rêve et à la sérénité. Quant à l’Aigle, il est généralement considéré comme le roi des cieux, possède un esprit vif et une vision incroyable. On peut aussi noter que l’élément de l’Air rejoint directement cette idée d’élévation de l’esprit, présente dans la devise de la maison.

Je pourrais aussi vous faire remarquer que le bleu symbolise l’Immortalité dans le langage sacré Egyptien, ou qu’il est un attribut de Junon et Jupiter dans la mythologie Romaine, ou encore que le bleu ciel correspond au cinquième chakra dit « Vishuddha », centre de la communication, de l’expression de soi et de la créativité mais peut-être est-ce pousser le bouchon un peu trop loin. Peut-être.

Répondant maintenant à une question existentielle : pourquoi un aigle et non un corbeau comme le suppose le nom originel « Ravenclaw » ? Premièrement parce qu’un corbeau ce n’est pas swag pour une noise, légèrement macabre et, contrairement à l’aigle, ce n’est franchement pas très intelligent. Mis à part ça, « Raven » signifie « corbeau» tandis que « claw » signifie « serre », ce qui nous donne littéralement « serre de corbeau ». Le corbeau est associé à la couleur noire, qui nous amène directement aux serres d’Aigles, qui sont effectivement de cette couleur. Et oui, comme tout chez nous, il faut chercher loin, très loin. Néanmoins, ce changement de nom est aussi dû à une question esthétique, Serdaigle étant un nom quand même plus agréable que «Serredecorbeau », vous en conviendrez très certainement.

Depuis le début de sa scolarisation dans la Maison bleue et bronze, Mirabelle sait que le fantôme de la Dame Grise fait parfois, subrepticement, son apparition. Elle rêve de la rencontrer " en chair et en os ".

Les apparitions de la gente Dame sont rares dans la Tour. La fantomatique représentante de la maison est en effet des plus agoraphobes, elle évite toujours de croiser des élèves. Quand cela arrive, c'est par erreur et elle disparait aussi soudainement qu'elle est apparue.
Pourtant, ce jour-là, la Dame Grise a fait une entorse à sa ligne de conduite en accordant un entretien à la jeune chroniqueuse du Chicaneur. N'exagérons rien, l'ectoplasme a choisi un endroit discret et peu fréquenté. Après avoir mimé le fait de s’asseoir dans l'un des fauteuils aux couleurs de la maison, elle attend l'enfant en espérant secrètement que cette dernière ne se présentera pas au rendez-vous.
Très excitée, l'élève à la grenouille ne tarde pas à arriver et à la bombarder de questions auxquelles l'apparition fantomatique tâche de répondre du mieux qu'elle le peut.

Mirabelle : Les étudiants actuels vous semblent-ils suffisamment studieux ou bien avez-vous l'impression qu'ils songent surtout à s'amuser ? Quels conseils souhaiteriez-vous leur donner ?

Dame Grise : Je pense qu'il est important de savoir se divertir, mais le travail doit rester de rigueur. Je ne me fais cependant pas de soucis actuellement, j'ai suivi l'actualité de la Coupe, et je vois que 2019 est sous contrôle !

MB : Avez-vous le sentiment que Serdaigle est une maison correctement gérée ? Auriez-vous des compliments ou bien des suggestions à proposer ?

DG : Bien sûr que j'estime que la maison est correctement gérée, sinon, j'aurais fait le nécessaire pour faire virer Joshua McCarthy. Mais je ne vois pas pourquoi je ferai cela, c'est un excellentissime DDM.

MB : Comment se passe votre cohabitation avec Merlin ? Se montre-t-il agréable avec vous ?

DG : Qui donc ? Les aigles ne volent pas avec les pigeons, désolée.

MB : Selon le Chicaneur, l'été dernier vous aviez pourtant pris des vacances avec lui, souhaitez-vous réitérer l'expérience ?

DG : N'avez-vous donc pas compris que je ne souhaite justement pas parler de cette expérience ? Il est odieux avec tout le monde, moi y compris. Vivement que quelqu'un fasse quelque chose pour nous débarrasser de ce moineau de malheur.

MB : Vous avez l'occasion de croiser les fantômes des autres Maisons, pourriez-vous me parler d'eux, des relations que vous entretenez les uns avec les autres ?

DG : Est-ce une blague ? Je pensais que nous parlerions de la Maison, Mademoiselle !

Après avoir lancé un regard furieux à cette jeune fille terriblement impertinente dont la curiosité mal placée l'a poussée à semi-évoquer sa relation avec le Baron Sanglant, la Dame fantôme agacée, se redresse, elle est prête à quitter les lieux.

Dans un premier temps, la chroniqueuse a été comblée de l'intérêt que la Dame Grise a bien voulu lui accorder mais, peu à peu, la fillette se sent mal à l'aise. L'allusion à Merlin a agacé la digne Dame, pire encore, le rappel de ses dernières vacances estivales en compagnie du vieil hibou lui a totalement déplu. Même si Mirabelle a fait de son mieux pour enrober et voiler sous une interrogation générale, le sujet crucial du Baron Sanglant, la Dame Grise n'a pas été dupe, loin de là! Il ne lui reste plus qu'à prendre congé de l'ectoplasme avec le respect qui lui est dû.

[NdR] Mirabelle Boutondore adresse ses remerciements à l'Entremetteur qui a organisé cette fugace rencontre.